mercredi 26 septembre 2007

Mélissa est heureuse et grand bien lui fasse

Les vacances sont finies et il est temps de faire un bilan avant de démarrer la rentrée. Nouveaux amis, anciens amis, nouveau ami, nouvel appartement, nouvelle ville, nouvelle classe, nouveau job et me revoilà en vadrouille. L’été a été difficile mais maintenant que tout est derrière moi (pour une fois sans mauvais jeu de mots), je comprend que ce n’est pas si…négatif que cela. Je n’ai pas attendu le printemps pour faire le grand ménage et je trouve aujourd’hui ma vie plus…mieux ! Je vais bien, et ça me fait plaisir juste de pouvoir le dire. Je n’ai pas envie de lire les précédents postes, parce que ce qui appartient au passé doit le rester. Il faut comprendre que dire ce genre de choses pour moi est très nouveau, mais c’est ce que j’aurais du faire depuis un bail. Je ne peux pas m’empêcher de penser à tout ce qui est arrivé cet été : je suis autant surprise des événements passés que de la situation actuelle. Je retourne dans ma tête certains épisodes, fais mon propre montage selon mes humeurs et accuse le coup : il est parti. Je tire un trait sur le passé et tente naïvement de découdre le bien du mal, le positif du négatif. Mais je ne suis pas sûre du positif ; car comme le dirait Mémé, « On sait ce qu’on perd, pas ce qu’on gagne ». Serais-je quand même une gagnante même si je ne sais rien du lot que je gagne ? Peut-être que oui au fond. Alors tant pis pour Mémé et ses proverbes parce que je sais justement ce que je perd et je pense être gagnante !

Ma vie est dispersée, mes amis ici et ailleurs, mon chat disparu. Je me suis cherchée pendant 4 mois et je me suis retrouvée. Et c’est apaisant. Maintenant je me pose beaucoup de questions : qu’est-ce que j’ai envie de faire et est-ce que je suis capable d’y arriver ? Qu’est-ce qui est le plus important pour moi ? Quelle est la couleur d’un caméléon devant un miroir ? Comment a fait le type pour mettre la pancarte « Interdit de marcher » au beau milieu de la pelouse ?

Le renouveau a donc du bon et j’attend avec impatience de voir ce que les dieux ont réservés pour moi. Tu comprends, cher renard, que les dieux sont ironiques ? Crois moi, ils le sont.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

pourquoi pas:)