dimanche 23 mars 2008

J'ai la mémoire qui flanche

Louis de Cazenave disait « il ne faut pas parler de la guerre aux enfants. C’est fait, c’est fini ! ». Alors que nous nous acharnons à faire vivre notre mémoire, peut-être devrions nous demander conseils aux anciens soldats sur l’enseignement à donner à nos enfants.
Pourtant, oublier, c’est risquer de recommencer les erreurs du passé. Se rappeler, c’est oublier d’avancer.
Lazare Ponticelli est mort et avec lui meurs notre mémoire. Ca ne me rassure pas trop, même si restera les documentaires, les images, les récits,… je repense à toutes ces images que nous n’avons pas vu mais que nous connaissons : cet homme seul devant un char, cette petite fille brûlée sortant du charnier, ce déporté derrière les barbelés. Il y avait bien quelqu’un pour prendre ces photos ! Combien de personnes ont assisté sans pouvoir rien faire ? Sommes nous contraint de voir sans rien faire ?
J’ai besoin d’aller sur le net pour m’assurer de l’orthographe de « Cazenave ». J’ai trouvé un site recensant les poilus français. Ca ne sert à rien sauf si vous devez rendre un travail sur la der des ders.
Préférez ce site
http://dersdesders.free.fr/france.html, plutôt qu’une recherche google avec le mot « poilus ». Parce que dans ce cas, vous trouverez tout autre chose. Faites moi confiance, j’ai en toute naïveté fait le test.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

"Un chien, un chat, c'est un coeur avec du poil autour."
Brigitte Bardot


Et pour montrer que les modes changent :
"Là où il y a du poil, il y a de la joie."
Proverbe français

Mélissa a dit…

sourire

Anonyme a dit…

commémoration des 60 ans des 40 ans des 100 ans de la naissance de la mort de la visite de ceci , de cela d'untel ... bref on vit dans un bain d'histoire de culture censé pacifier notre monde comtemporain on oublie grace à la shoah , verdun l'individualisme et sa barbarie qui fait qu'on consacre toute notre énergie au confort à la réussite matérielle sans s'occuper outre mesure des guerres dans le monde de la dérive de la seine saint denis des SDF des famines et autre épédémie on célèbre l'abolition de l'esclavage ou la der des ders c'est le doliprane de l'homme ou de la femme comtemporaine

Anonyme a dit…

Alinus, c'est beau ce que tu dis, mais tu devrais commémorer l'invention de la ponctuation...

Anonyme a dit…

ze suis trop re-ehe-belle pour utiliser la ponctuation ...