dimanche 18 mai 2008

En 2 mots, Momo

J’utilise les mots comme exutoire, pour me défouler ou critiquer. J’utilise les mots comme certains font du sport. Je m’échauffe, je m’entraîne. Ma victoire n’a pas de coupes ou de médailles. Parfois je chute, je me fais des entorses (souvent aux règlements) , des fractures et des luxations et il faut du temps pour réapprendre un mouvement oublié. Et puis parfois c’est l’âge qui vous oblige à mettre fin à une grande carrière de sportif. Mais l’écriture n’a qu’une seule limite : Parkinson.
Je me demande comment on fait pour vivre de l’écriture. Ca doit être douloureux : le choix des mots, la page blanche, la confrontation permanente avec le lecteur… trop d’exposition personnelle. Mélissa est un joli camouflet bien pratique.
J’aurais aimé être là quand on a inventé les mots : qui a décidé qu’un pamplemousse s’appelerait « pamplemousse » ? Pourquoi pas « choucroute » ou « moustiquaire » ?

Bouh !

Je suis une trouillarde. J’ai peur de tout. Quand j’étais petite, je n’osais étendre mes jambes au bout de mon lit parce que je m’étais imaginée qu’un monstre me les mangerait. J’ai peur de conduire et de provoquer un accident (éclair de lucidité ?). J’ai peur de mon reflet dans le miroir le matin au réveil. J’ai peur que Lady Di vienne me hanter parce que j’ai ri lorsqu’ils ont attaché du jambon sur le pont de l’Alma. A cause de Ca, j’ai peur des clowns, des éviers et des bouches d’égouts. Du haut d’une chaise, j’ai le vertige.
J’ai même peur de ne pas savoir comment finir ce poste.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

le bouh s'interprète comme "le bout" comme une peur du pénis et de la pénétration l'inversion de l'envie pénis une sublimation ( l'in-con-sciant ) de l'angoisse d'avoir été castrée par une mère toute puissante la solution ????



mmmmmmmm













mmmoui mmmm