
-« Fais plus d’heures » qu’ils me disent.
- « Mais comment ??? Les journées ne font que 24h ! »
- « Viens plus tôt et pars plus tard »
- « Mais j’ai aussi envie d’avoir une vie à côté, avec des amis, du repos, des clopes, de l’alcool, le sida… une vie normale quoi ! »
-« Bah, ça ne sert à rien. Ici, tu t’accomplis » (véridique, ils ont osé !)
Non, ici, je démissionne. Je vous ai déjà parlé de mes collègues mais je n’ai pas évoqué les horaires stakhanovistes, le salaire communiste et l’intérêt suisse de mon job. Je voulais de l’international, me voilà servie !
Bon en réalité, je démissionne, seulement dans ma tête et de manière très passive (comme toutes les femmes, no comment), car j’ai besoin de gagner de la monnaie échangeable avec des biens consommables, ou fumables ou habitables. Alors quitte à faire des heures, je m’économise. Je n’en glande pas une mais mon patron est content parce qu’il me voit rester longtemps au bureau.
Trop fastoche… Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? « Par professionnalisme » m’a dit ma mère. Et pour la première fois de ma vie, je me suis rendue compte que ma mère aussi pouvait raconter des bêtises.
1 commentaire:
méfies toi les voix du patron sont impénétrables , les indicateurs informatisés et les indics ( en mal de promotion ) auront vite fait de mettre cette supercherie veille comme le boulot de bureau , taille une pipe à ton chef , un cunni si c'est une lesbienne , dis du bien de la photo de ses enfants , tu dois rentrer dans une phase lèche cul active si tu veux du "cash" comme cette chère tabatha ...
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