
mardi 22 décembre 2009
Instant culturel avec Mélissa

vendredi 11 décembre 2009
Mélissa est hash been

-« Fais plus d’heures » qu’ils me disent.
- « Mais comment ??? Les journées ne font que 24h ! »
- « Viens plus tôt et pars plus tard »
- « Mais j’ai aussi envie d’avoir une vie à côté, avec des amis, du repos, des clopes, de l’alcool, le sida… une vie normale quoi ! »
-« Bah, ça ne sert à rien. Ici, tu t’accomplis » (véridique, ils ont osé !)
Non, ici, je démissionne. Je vous ai déjà parlé de mes collègues mais je n’ai pas évoqué les horaires stakhanovistes, le salaire communiste et l’intérêt suisse de mon job. Je voulais de l’international, me voilà servie !
Bon en réalité, je démissionne, seulement dans ma tête et de manière très passive (comme toutes les femmes, no comment), car j’ai besoin de gagner de la monnaie échangeable avec des biens consommables, ou fumables ou habitables. Alors quitte à faire des heures, je m’économise. Je n’en glande pas une mais mon patron est content parce qu’il me voit rester longtemps au bureau.
Trop fastoche… Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? « Par professionnalisme » m’a dit ma mère. Et pour la première fois de ma vie, je me suis rendue compte que ma mère aussi pouvait raconter des bêtises.
jeudi 3 décembre 2009
Mélissa va à l'église...pour baiser le curé

"Merci Monsieur le Prêtre, j'ai bien compris que je ne dois pas y penser mais vous pouvez vous retirer maintenant ?" (oh... je plaisante)(...je ne suis pas un petit garçon) Bref nous nous contrôlons, nous et nos pulsions, grâce (ou à cause) de la moralité judéo-chrétienne. Il me semble cependant que sans les tabous ainsi instaurés, le monde serait vraiment différent.
Professionnellement, la promotion canapé n'aurait plus cours puisque l'on coucherait tous ensemble, sans que ce soit une monnaie d'échange ou d'évolution. Fort à parier que nous passerions plus de temps à la copulation qu'au business. Les réunions du Conseil d'administration seraient des partouzes mémorables.
Le médecin prendrait la température de ses patients avec son sexe. Pas de distinction hommes-femmes car ce sont de simples considérations culturelles.
En réclamant des miches, le client se retrouverait avec les seins de la boulangère dans son panier.
Très très fâchée, la banquière réclamerait de recouvrement de votre découverte sous peine d'une vilaine punition.
Bref, la vie serait une chaîne TV de films pornos illimitée (il parait que des mecs ont éteint leur TV et ont perdu leur abonnement gratuit au câble...), ce qui me donne très envie de blasphémer.
vendredi 27 novembre 2009
Mélissa fait des rimes en -ir

Et si je décide de partir,
C’est uniquement pour m’offrir
Un voyage sur Mir.
Libre à toi de me haïr,
Mais tu ne me verras pas faiblir.
J’ai laissé notre relation pourrir,
Je suis coupable, je ne vais pas te mentir.
Mais franchement, c’est pire,
Tu ne me faisais plus frémir.
De toi, j’ai été ivre,
Aujourd’hui saoûlée, je préfère en rire.
Loin de tout, j’aspire
A libérer mes délires
Avant de définitivement vieillir.
Je veux voir mon panorama s’élargir
Et j’abandonne l’idée de maigrir.
J’ai peut-être des dettes envers toi, mais tu peux les déduire
Je ne te dois rien, le délai expire.
C’est vrai, je l’avoue, tu m’inspires,
Mes sentiments forment une satire,
Tu n’es pas le noble sire,
Mais un simple sbire.
Offre-moi un dernier sourire,
Je ne tiens pas vraiment à te maudire.
La prochaine fois, pour toi, je vais écrire
Un poème en « ouille », parce que l’idée me fait rire.
mercredi 4 novembre 2009
Mélissa entre à grands pas

Il y a d’abord l’hystérique du règlement : elle veut, intransigeante, que tout soit une copie conforme de la règle établie, sans compromis avec une auscultation minutieuse qui ravivait n’importe quel inspecteur. Son toutou d’assistante aboie en frétillant la queue à chacune de ses interventions, espérant ainsi récolter un susucre. (A l'école, il s'agit du fayot que vous aurez sans doute reconnu)
Le Grand Bébé est un handicapé social : les boulettes, c’est son cœur de métier, son savoir-faire le plus sûr. Concrètement il est incapable de faire quoique ce soit sans réclamer l’aide d’autrui et si par malheur, on lui refuse, sous l’odieux prétexte d’avoir du travail à accomplir, il excelle dans l’échec le plus cuisant. (Lui, c'est celui qui dans un groupe, ne fait jamais sa part de travail ou la fait ... mal )
Le Ringard s’est battu pour obtenir sa place (de Ringard). Hargneux, il veut montrer aux autres les raisons de sa place, pour se justifier, pour se valoriser. Il fourmille d’idées (ringardes), persuadé de bouleverser le monde par son génie (ringard). Il n’est pas méchant mais franchement infligeant. S’il n’est mis sous contrôle, il peut néanmoins sérieusement entacher l’image de marque de la société. (C'est le tout-seul, le-sans amis que tout le monde cherche à éviter)
Le Believe croit en tout, en Dieu, en lui, en l’entreprise. Il suit chaque réunion religieusement et avale sans foi faiblir le Corps et le Sans du Big Boss, son idole dont une photo reste à jamais dans son portefeuille (entre celle du Pape et de maman). Il s’exprime de manière calme et posée car il a appris des meilleurs prêtres managers comment galvaniser les foules (verset 67, psaumes 666-69). Il est un hypocrite linguistique ; ces belles paroles n’ont en réalité de l’effet que sur les simples d’esprits (nombreux). (Il voudrait être fayot à la place du fayot et a toutes les compétences requises)
Le Conteur passe sa vie à compter, le nombre de trombones, le nombre de trous dans le mur, …, le nombre de minutes qu’il a passé à compter. Il distrait ses collègues avec des boutades qu’il a lui-même conçu entre deux comptages : il tient absolument à passer pour un mec cool. En fait, il ne comprendrait même pas qu’on ne le trouve pas amusant. Il passe plus de temps à côté de la machine à café, sa meilleure amie, qu’à son bureau, parce que c’est une occasion supplémentaire pour raconter une « bonne vanne ». (Il est le rigolo, copain des filles qui refusent obstinément de sortir avec lui car "je ne veux pas gâcher notre amitié")
La Pompe à Chaleur est une nouvelle espèce née de l’essor du développement durable dans les stratégies entrepreneuriales. Elle remplace avec succès la Promotion Canapé. Personne ne sait quel est son job, mais tout le monde défend l’importance de sa présence. Elle compense l’absence de personnalité par l’omniprésence mammaire. Elle peut être dangereuse à la concentration de ses collègues masculins et peut créer une atmosphère de conflits internes avec ses collègues féminins. (Elle est la garce que tout le monde déteste mais que les garçons rêvent de se faire)
Il en existe d'autres, évidemment...mais je suis déjà exténuée d'avoir dû penser à ceux-là. Pause-clopes ?
vendredi 23 octobre 2009
Mélissa et Chaud Lapin

Il a feint l’agréable surprise de notre rencontre. Bégayante, je me broyais les mains, négligemment décontractées dans mes poches. Jamais plus, je ne dirai qu’il est superficiel de se maquiller pour aller au Carrefour. Pourquoi ne pas l’avoir rencontré en sortie de fitness, les joues joliment rosies par l’effort ? (En plus, ça lui aurait rappelé des souvenirs…) Ou avec Johnny, pour frimer devant Chaud-Lapin, du playboy avec qui je passe mes nuits ? Mais que nenni, la vie est parfois cruelle pour les pimbêches.
Nous avons échangé des banalités affligeantes comme des bonnes gens de la société que nous sommes. « - Ça va ? » « - Ça va. » «-Tiens, tu manges du boudin ? » « -Euh… » Au moment où je me demandais si lui consommais des capotes, une grande plante blonde, qui se promenait sans son pot, est venue le rejoindre. Elle, apparemment, accordait plus d’importance que moi à la nécessité d’une image extérieure flatteuse au supermarché. Je dirai par dépit, qu’à défaut d’avoir une importance intérieure, elle compensait comme elle pouvait. Mais en réalité, elle était trop jolie pour que je puisse penser, en premier lieu, à la détester (d’abord, je l’ai admiré, ensuite je l’ai détesté). Donc re-broyage des mains à la vue de cette (pétasse de) blonde. «- Tu connais Eva ? » « - Enchantée de te rencontrer » dit-elle, sans le moindre soupçon de future jalousie de ma part envers elle. (Il ne manquerait plus qu’elle soit en plus sympa, et je me suicide au Danone périmé !) « -C’est ma nouvelle copine » (pas possible ? Dis donc, il ne me prendrait pas pour une conne ?)
Elle avait les seins arrogants au niveau de mon front : une pute, quoi ! Il a sourit, j’ai pâlit. Lorsqu’elle est partie chercher un shampoing pour cheveux soyeux (une pute, j’vous dis), il m’a confié qu’il n’avait jamais été aussi heureux.
A partir de maintenant, je fais mes courses par Internet !
lundi 19 octobre 2009
Les rêves de Mélissa

Donc : Il arrive de nulle part et me (re)fait rêver (2 min). Ensuite, je m’éloigne de lui, consciente de prendre un risque mais déterminée à vouloir lui faire confiance…Echec : je me retourne, il est parti. Tous mes rêves sont construit sur cette trame (au bout d’un moment, on se lasse de l’intrigue, croyez moi). Cette nuit, de nouveaux personnages sont apparus : il y avait lui (normal, c’est une constante), ma mère (???) et Mister Renard. Ma mère me prévenait que j’allais encore être triste, que je ferai mieux de l’éviter (et naturellement je n’avais cure de ses sages conseils)(et naturellement elle avait raison)(les mères ont toujours raisons). Je ne vous refais pas le scénario mais blablabla il est parti, bouh blabla je suis triste et je le cherche, sauf que là ma mère décide, pour me consoler, de me caser avec Maitre Renard (et je comprends que même si je dors, il y a quelque chose de pas normal : elle ne ferait jamais ça). Même dans mes rêves, je ne suis pas très emballée par cette idée donc je préfère me réveiller.
Quelques brossages de dents plus tard, je repense à ce rêve. J’aurais fais une patiente formidable pour ce cher Sigmund. L’analyse n’est pas très compliquée : je culpabilise du départ du bellâtre (alors que je n’y suis pas pour grand-chose), cherche l’approbation de ma mère (valeurs maternelles fortes : des envies de bébé ?) et ne trouve aucune consolation masculine auprès du renard (on ne remplace pas un playmobil par un autre).
Mais pourquoi ne rêve-je pas de Johnny ? (piouff pas facile à dire ça) Si l’on rêve que de ce qui nous travaille, qu’il soit rassuré, je ne rêve pas de lui. Peut-être parce que je ne m’inquiète pas pour nous deux, tout simplement.
vendredi 25 septembre 2009
Apocalypse selon sainte Mélissa

1.1 Ouvre les yeux, je te le dis ; le poney blanc châtiera la fausse innocence, il punira les fausses blondes, les femmes siliconées, les hommes stéroïdés. Toi qui me lis, ouvre les yeux, je te le dis ; ne livre pas de culte à ces icônes de magazine. La seule parole est la mienne, ouvre les yeux.
1.2 Ouvre ta porte, je te le dis ; le poney pâle rassemblera tous les morts ici conçus. Ils te hanteront jusqu'au moment où la tentation t’obligera à les rejoindre. Ne porte pas le culte de la mort dont tu ignores tout. Le poney pâle corrigera les présomptueux, les vilains et gras capitalistes et les bourgeois du 16ème. Toi qui me lis, ouvre ta porte, je te le dis ; ne provoque pas la mort et les cadavres resteront au placard.
1.3 Ouvre la bouche, je te le dis ; le poney noir assénera le dernier coup à la justice. A sa suite, la famine le suivra comme une fidèle compagne. Le poney noir condamnera les anorexiques et les boulimiques, les fast foods païens et les plats Marie Surgelé. Son pardon ne vaudra que pour Saint Jean-Pierre Coffe et Sainte Maïté. Toi qui me lis, ouvre la bouche, je te le dis ; si tu gâches, tu seras punis.
1.4 Ouvre ton cœur, je te le dis ; le poney rouge fustigera la violence guerrière. Il apportera destruction à ceux qui veulent le mal, aux médecins et infirmières qui découpent, charcutent et droguent, aux contractuelles qui punissent sans la légitimité du Tout-puissant. Toi qui me lis, ouvre ton cœur, je te le dis : si tu répands le bien autour de toi, le poney rouge t’épargnera.
vendredi 18 septembre 2009
Mélissa danse en rond

Il était là, lancinant. Il me piquait de mes remords et ne pouvait s’empêcher de m’accuser. Je n’étais pas seule ! Toi aussi, mon bel Endymion, tu pouvais lutter. Nous avons cédé par facilité (nous cédons tous par facilité), nous n’étions pas différents de vous, de lui, d’eux. Nous étions simplement inconscients. Ma montre s’est brisé en même temps que mon cœur. J’ai amené mon bijou chez l’horloger, mais le cardiologue n’a pas voulu me recevoir. « On ne répare pas les cœurs ici Mademoiselle » « Mais alors, vous faites quoi ? » Le proctologue s’est montré plus compréhensif… Au fur et à mesure, l’image disparait. Pour se consoler, mon cerveau a mis en place une cellule de crise. Il me fait même douter de l’existence du passé. Que me reste-t-il ? Parfois, je me sens comme la victime d’un incendie : des images dans les yeux, des pincements au cœur et des films cérébraux. C’est vraiment trop peu. Peut-on s’acheter une vie clef en main sur Internet ?
vendredi 14 août 2009
Mélissa (se) croit dans un conte de fée

Je pourrai t’envoyer plein de vœux de bonheur avec des fleurs et des cartes musciales mais il ne faudrait pas exagérer non plus. Je suis un héros à la rancune dure et à la défaite difficile. Remarque que je pourrai te le dire sans le penser… mais les héros ne se rabaissent pas à faire ce genre de choses.
Je pourrai t’envoyer toutes les idées qui trottent dans la tête mais ce ne serait pas forcément raisonnable. Si un jour, le dragon meurt de vieillesse, on s’installera ensemble dans le donjon. Pas de problème, j’ai déjà le four à micro-ondes !
dimanche 9 août 2009
Mélissa, la Brigitte Bardo des animaux
Je rêve d’une vie de chat, ronronnements et caresses inclus
Attention à la rage et aux abandons de printemps
Je rêve d’une vie d’oiseau, grands espaces et migrations inclus.
Je rêve d’une vie de lion, roi de la savane et lionnes soumises inclus
Attention aux vitres des grands immeubles et aux braconniers.
Je rêve d’une vie de bonobos, sexe et sexe inclus
Je rêve d’une vie de paresseux, sieste et sieste incluses
Attention au SIDA et à la chute en hauteur.
Je rêve d’une vie de grenouille, sauts et moustiques inclus
Je rêve d’une vie de poisson, aisance nautique et découverte de l’océan inclus.
Attention aux cuisiniers et au pétrole en mer.
jeudi 6 août 2009
L'agent Mélissa 001 attend vos ordres

Mais je sais aussi que je ne peux décemment pas être à la fois juive et vendéenne, niçoise et roumaine, bizontine, lyonnaise et nancéenne…Je sais tout ça mais quand même je persiste à penser qu’il est plus beau d’être multiple.
J’attend toujours que la C.I.A. me contacte pour des missions d’infiltration.
mardi 4 août 2009
Mélissa prie pour son pardon

J’ai tué tous les apôtres, jusqu’au treizième : je ne supportais pas que d’autres t’idolâtrent. J’ai prêché dans le monde entier ton culte, non pour convertir les païens mais pour affirmer ma foi en ton nom. Je suis devenue une fanatique. Ma danse liturgique t’est destiné, à toi qui me voit où que je suis. Tu es mon Tout. Pas de carême au sein de ton corps. Tu m’as ressuscité par deux fois. J’ai conservé mes draps en relique : ils sont devenus le suaire de ta présence.
Amen
lundi 3 août 2009
Mélissa est folle (dialogue schizophrène)

Spiiiiiiiiicht !
- aspirine -
Mélissa voyage, voyage...ou pas

Je ne peins plus, de peur d'échouer à mettre sur la toile, les couleurs de ma tête. C'est exactement la même raison qui m'a retenu jusqu'ici. Et s'il était heureux finalement? Et si je venais tout bouleverser juste pour...rien ? Et s'il était devenu gros, laid, tel qu'elle le pronostique ? Pire encore, et s'il me trouvait grosse et laide?
Finalement quel confort que de se vautrer dans des souvenirs modelés à mon aise ? Dire que je me moquais du Renard incapable de discerner le vrai du faux : je ne vaux pas plus que lui.
RE-SAISI-SSEMENT ! Tu ne seras ni gros, ni laid, et moi non plus d'ailleurs. Tu seras juste absent, comme tu l'as toujours été. On me dira que tu es parti dans une nouvelle ville, dans une nouvelle vie.
Je ferai chou blanc comme on dit. Mais les choux avec de la sauce béchamel, ça tue ! Alors je me consolerai parce que c'est la meilleure chose que je puisse faire.
Et je n'irai pas encore le voir cette année. (J’attends la crise de la quarantaine pour bien ruminer ma frustration)
Mélissa aime Volo
samedi 25 juillet 2009
Le 8ème jour, il créa le doute

Lorsque son ventre est devenu plus large, il a été à la fois fasciné et répugné. Il admirait le corps svelte des naïades, tout en poussant Gaïa qu'il avait lui-même conçu. Comme un demi-dieu qui traîne sa culpabilité. Dans nos regrets, nous nous retrouvons, mais seulement en rêve tel qu'il aime le dire, à condition que je pense suffisamment à lui. Entretenir le mal en attisant le feu avec des (em)bûches.
Impossible pour lui de l'abandonner : il s'est converti à un autre culte désormais. Elle tient ce cadeau entre ses reins comme un poison auquel il n'est pas possible de résister.
"Défense de monter sur l'échafaudage" dit la pancarte. Alors il la contourne car en fermant les yeux, c'est un nouveau monde qu'il imagine.
Certains jours, il est pourtant heureux, mais il ne distingue plus le plaisir du bonheur: le premier éphémère et animal ne remplace pas l'orgasme du second. Ne te trompe pas de cible.
Train-train. Il l'a raté. Un peu trop tard comme le corbeau de la fable, il se dit qu'on ne l'y prendra plus. Trop tard, à jamais trop tard.
Il faudrait apprendre à nous pardonner. Il ne peut pas y avoir que de mauvais souvenirs entre nous.
Mes "te iubesc" ne te sont plus destinés. Les tiens non plus. Le Sud n'est qu'un point sur un carte, et la Sambuca, un alcool trop fort. Ce message n'est pas pour toi, mais toujours pour Lui parce qu'à chaque fois que tu me décevras, c'est vers Lui que je me tournerai. C'est Lui que j'accuserai, incapable de Lui pardonner. Convertie à Son culte, c'est un Dieu que je déteste aimer.
lundi 25 mai 2009
La (mauvaise) foi du monde

Si vous avez l’impression qu’on lance du sable dans les yeux, je suppose que vous êtes frappé surtout de paranoïa. Comment osez-vous imaginer que l’on puisse ainsi détourner votre attention ? Mauvais citoyen que vous êtes !
Finalement tout ne va pas si mal en France : si on en arrive à arrêter un enfant de 6 ans, c’est bien la preuve qu’il n’y a rien de pire dans notre pays. Le niveau a baissé, même concernant la criminalité. Où est donc passé Arsène Lupin ? Mais il faut dire aussi que ça n’a plus aucun respect, les gamins de nos jours : ils poignardent leurs sœurs pour une console de jeu (ou pas), ils laissent accuser leurs parents de téléchargements pornographiques illégaux (à venir prochainement)… Où est passé Dorothée ? Elle doit être avec Arsène !
jeudi 16 avril 2009
Le monde part en sucettes à l’anis


Est-ce que Pocahontas fumait de l’herbe pour voir le souffle du vent? Azur et Asmar auraient-ils mangé Babe dans la réalité ? Obélix était-il zoophile ? Ariel sentait-elle la moule pas fraiche ? La Belle au Bois Dormant a-t-elle fait un coma éthylique ? Le Petit Poucet n’avait pas de GPS ? (Le ringard) Merlin l’enchanteur était- il déjà vieux à 12 ans ? Aladdin a-t-il frotté autre chose que la lampe magique? Astérix se teint-il la moustache ? Les tortues Ninjas sont devenues SDF ? Est-ce que Peter Pan a rencontré Mickael Jackson ? Les Winx se prostituent-elles ? Est-ce que les Schtroumpfs sont consanguins ? Le sexe de Kirikou est-il proportionné à sa taille ? Tintin va-t-il souvent chez le coiffeur ? Rox a-t-il refilé la rage à Rouky ? Donald est –il pédophile ?
jeudi 9 avril 2009
La corneille et le goupil par Pantalon de la Source
Détenait en son clapet un Cœur de Lyon.
Professeur goupil par le relent captivé
Lui chatta presque ce jargon :
«Et salut Camarade Diffamateur.
Que vous êtes charmant! Que vous me paraissez racoleur!
Sans abuser, si votre couplet
Vaut votre duvet,
Vous êtes le farfadet des convives de cette forêt»
A ces termes la corneille se la pète;
Et pour exhiber son surprenant phonème,
Il décapsule un spacieux clapet laisse choir son trophée.
Le goupil le croque et dit: "Mon charitable Camarade,
Intégrez que tout adorateur
Abuse de celui qui l’ouïe:
Cette démonstration mérite parfaitement un Cœur de Lyon."
Le corvidé penaud et désolé
Promit mais pas assez tôt, qu'on ne l'y harponnerait plus.
par Microsoft Word 2007, outil Synonymes.