mercredi 19 décembre 2007

A l’heure des poules sur Gibraltar

Je n’aime pas me lever tôt. Je n’aime pas me lever tôt parce que je me couche trop tard et que mes nuits sont trop courtes. Je n’aime pas me lever tôt parce que toute la journée je baille aux corneilles même si ça ne veut rien dire. Quand je me lève tôt, je me dis que je devrais me coucher plus tôt mais quand j’essaie de me coucher plus tôt, je n’ai pas sommeil. Quand je me lève plus tôt, j’ai l’impression que ma journée est plus longue mais je préférerais que ce soit mes nuits les plus longues. Je n’aime pas me lever tôt et d’ailleurs je ne me lèverai pas de sitôt. Je n’aime pas me lever tôt car ça avance l’heure de ma première cigarette et que c’est mauvais pour ma santé.

On peut vraiment écrire sur n’importe quoi. C’est effarant. Voilà un poste qui ne sert vraiment à rien.

mardi 18 décembre 2007

Mélissa et la tentation

Au lieu de résister à la tentation, je suis Oscar et y cède sans culpabiliser. Je dévore mon pot de Nutella à défaut de pouvoir t’embrasser, j’ai peur devant ce gros serpent que mes petites mains peinent à maîtriser et préfère me cacher dans ton cou en jouant avec ta barbe.
Les mots sont des clefs et ce n’est pas toujours celui que l’on croit qui pourra les déchiffrer. Soyez Indiana Jones et je serai votre diamant vert (bouteille de Kro).
Je suis partagée et je n’aime pas ça. Avec Mélissa, ce n’est jamais gris mais soit noir, soit blanc, « car il ne suffit pas d’être un top model pour être un véritable boudin ». Qui dirige l’enfer quand je n’y suis pas ?

Si je frottais une lampe Ikea et qu’un génie Van Den Klük en sortait, quel vœu ferais-je ? Fi de la faim dans le monde, je demanderais de ne pas avoir à choisir entre le Coca Zéro et le Coca Light, parce que j’aime trop les deux. Il y a toi tellement beau et désirable et toi tellement magique et adorable, alors que moi, je ne veux que toi ! Peut-être que nous sommes comme un sac de billes aux différentes facettes. Je veux prendre le sac complet et non me contenter d’une bille. Je ne suis pas quelqu’un qui se contente du peu si elle peut avoir le tout.
A défaut du sac, tu m’as donné les bourses et ça me convient aussi.

Je suis confuse, je rêve. J’ai une petite idée de ce qu’il va se passer. Johnny, tu n’es pas un ange mais ne crois pas que ça me dérange. Harley ronronne et moi aussi contre toi. Tout ça n’est encore qu’une histoire de chattes. Miou. J’aime le restaurant japonais, même s’ils mangent peut-être le meilleur ami de l’homme (la télévision ?), mais j’aime aussi le MacDo (je n’ai pas fini mon MacFleury qui est resté entre la viande et les légumes surgelés de ton congélateur. Laisse le là, je le tuerais en rentrant).

La vie n’est pas une question de choix, de priorités ou pire de fatalité. La vie, c’est juste être plus malin que les autres. Quand on ne sait pas quoi choisir, on postule partout pour ne pas prendre le risque de rester seule. Rejoins moi, je te cuisinerai des gâteries.
Seulement lorsqu’on fait un choix (ou une connerie), on s’y tient (ou on assume). Il s’agit de savoir ce que l’on veut parce qu’il paraît que « qui veut le plus, peut ». Ou pas, allez savoir.

mardi 4 décembre 2007

Les ex, le retour

Partagée entre un sentiment de fierté et d’impuissance, j’assiste au grand retour de mes ex. Ca fait plaisir, ça donne parfois un peu envie mais finalement ça ne sert à rien. Juste à raviver peut-être des déceptions passées, à rappeler des liens brisés. Cependant, ça a au moins le mérite de me rappeler le nom de certains.
- « C’est Bernard ! Ton ex de Trouville ! On est resté 2 ans ensemble. »
Oups, mode poisson rouge enclenché
- « Oui, bien-sûr ! Comment oublier ? »
Ben, justement, avec un peu de temps et de l’amour expatrié, on oublie vite.

Les ex sont des comiques. Ils reviennent la bouche en cœur, ils ont la voix douce, la même qu’à l’époque où ils essayaient de nous séduire. Ils se disent, à raison, que s’ils ont réussi à nous faire craquer une fois, ils y arriveront bien une seconde fois. Ils réapparaissent comme si de rien n’était : 4 mois voire 1an ½ après. Ils vous parlent de la pluie et du beau temps et glissent subtilement quelques phrases flatteuses.
- « Tu es toujours aussi jolie.
- M’enfin ! Comment tu peux savoir : on est au téléphone ?!?
- Non…mais…euh… au son de ta voix bien-sûr. »
Ils réapparaissent donc après plusieurs mois de silence et ne se soucient guère que l’on puisse être heureuse sans eux. Je n’ai pas attendu ton retour pour cesser de pleurer ! D’ailleurs, au fond, pour eux, c’est impossible d’être bien avec quelqu’un d’autre, puisqu’ils sont, selon eux, « l’unique homme de notre vie ».

On les connaît par cœur, on se souvient très bien pourquoi on n’a pas cherché à reprendre de leurs nouvelles, on n’a pas oublié le découpage de notre cœur en puzzle 1000 pièces. Et pourtant, au fond, on se laisserait volontiers séduire, amicalement parlant évidemment. Avec eux, on a fait des choses extraordinaires : on a fait 3h de voiture pour se baigner dans un lac, on a traversé la France pour les voir un week-end, on est allé à un bal déguisés en princesse et prince, on a fait des cochonneries dans un wagon-lit,…
On les a aimé, ils nous ont quitté, on les a détesté puis finalement on a accepté d’être aimée et d’aimer quelqu’un d’autre qui ne nous a pas encore fait du mal. C’est un cercle vicieux et continuel. Seuls les protagonistes changent. Cependant la réintroduction d’anciens acteurs n’est pas habituelle.
Dites moi : pour combien de personnes ça a marché une retentative d’ex ? Juste pour savoir…
J’ai plutôt tendance à penser que si ça n’a pas marché une 1ère fois, pourquoi ce serait mieux la fois suivante avec la même personne ? D’ailleurs « Ta gueule et marche à l’ombre » (relou comme prénom, trop long. Désormais, nous l’appellerons Johnny) est plutôt d’accord avec moi.
Alors pas de renard dans mon poulailler, ni de jeune vieux devant Derrick et de ton côté, tu supprimes la brindille SFR compulsive et la chaude Tiwi. L’amour est un monde de compromis où je m’engage à rester fidèle (à moi-même ?) et à métaboliser à fond la tonne de nourriture quotidienne (« Je suis Bender, veuillez insérer un alcool fort »). Toi, tu t’engages à m’aimer et à prendre soin de moi pour une durée minimale de 24 mois, abonnement renouvelable.

Tout n’est qu’une question de transaction et de négociation (demande toujours plus). Alors mes ex, c’est à vous que je m’adresse : qu’avez-vous de nouveau à poser sur la table pour espérer négocier ? Parce qu’après rupture de contrat, il va falloir un très bon restaurant, de magnifiques fleurs et de putains de bons arguments pour espérer déboucher sur un compromis acceptable. Quoique…

lundi 3 décembre 2007

Pass the cheer

En français, ça donnerait plutôt Pass the Cheese (et n’oublie pas le vin en passant).
La chaîne de la solidarité, c’est surtout une nouvelle démarche commerciale pour vendre du café. Mais si l’idée est bonne (quelqu’un a rendu votre journée plus agréable, en échange vous lui donnez une carte Pass the Cheer, qu’il devra transmettre à une autre personne sympa) ; peu de personne ne pratique la gentillesse gratuite. Je ne veux pas accuser sans cesse Paris mais je me demande si l’indifférence n’est pas automatique ici.
-« Excusez moi, vous savez où se trouve la rue…
- Non, je ne connais pas. »

La solidarité est très mode en ce moment. On est solidaire de plein de trucs : les étudiants qui ne veulent pas que leurs facultés deviennent des écoles type USA pour gosses de riches, les cheminots qui ne veulent pas voir disparaître certains de leurs privilèges, les profs qui veulent être mieux payés, ceux qui vivent dans des taudis et qui ne peuvent même pas regarder la télévision,...En réalité, on ne fait que se revendiquer solidaire parce qu’au fond on s’en fout un peu. D’autres militent pour nous et c’est amplement suffisant. Donner de l’argent ? Non, on n’est jamais sûr du but de cet argent, je préfère donner des couvertures ou des pâtes. Ca ne sauvera pas la misère du monde mais s’ils ne sont pas contents, tant pis pour eux ! On est tous des gros cons en puissance et ça, ça fait plaisir. Rihanna me dit que coucher avec des garçons laids, c’est faire un acte social. Comme quoi on peut tous agir à moindre niveau.

lundi 19 novembre 2007

Fais pas ci, fais pas ça !

On ne dit pas : Je transpire comme une grosse vache
Mais mon système de sudation fonctionne à merveille.

On ne dit pas : J’ai voté Sarkosy
Mais j’ai fais une grosse erreur de jugement aux dernières élections.

On ne dit pas : J’ai redoublé cinq fois
Mais je suis si exigeante que je me laisse le temps de la perfection.

On ne dit pas : T’es bonne mais t’es conne
Mais tu es aussi jolie qu’intelligente, voire plus.

On ne dit pas : Je voudrais un café au lait dans une petite taille
Mais je voudrais un moyen café Latte.

On ne dit pas : Tu es petit
Mais les girafes, c’est bon pour les zoos.

On ne dit pas : Bush est un con
Mais Bush est un gros con.

On ne dit pas : Le TGV est encore en retard, comme d’habitude
Mais en raison de difficultés techniques,…

On ne dit pas : Je suis interdit bancaire
Mais je dépense sans compter, contre l’avis de mon banquier.

On ne dit pas : J’ai encore grossi
Mais l’hiver me donne de jolies formes.

On ne dit pas : Le Beaujolais Nouveau est dégueulasse cette année encore
Mais le Beaujolais Nouveau est fidèle à lui-même.

On ne dit pas : Tu m’invites à manger chez toi ?
Mais est-ce que je peux t’aider à nettoyer ton frigo ?

On ne dit pas : Je te quitte parce que tu me saoules
Mais je crois que notre relation est arrivée à son terme.

On ne dit pas : T’es tellement conne que tu pourrais être blonde
Mais tu es une copine de Mélissa, non ?

On ne dit pas : Je suis un obsédé sexuel
Mais mon intelligence se situe davantage dans le centre de mon corps qu’à son extrémité supérieure.

On ne dit pas : NRJ, c’est de la merde commerciale (même si on a raison de le penser)
Mais je désapprouve la politique musicale de cette radio.


On ne dit pas : J’ai oublié ton anniversaire
Mais je ne voulais pas te mettre mal à l’aise en te rappelant que tu as un an de plus.

On ne dit pas : C’est moche, comment tu t’habilles
Mais je trouve que tu es quelqu’un d’audacieux.

On ne dit pas : T’as du miel dans les oreilles
Mais une abeille sommeille en toi.


mardi 13 novembre 2007

Mais vous êtes fous ! Oh oui !

Un homme, dans le métro, parle tout seul : récite-t-il une pièce de théâtre ou est-il simplement fou ? Il parle des hommes, des negros, des manouches et des arabes et résume le tout en une seule phrase très philosophique : « les Hommes, c’est comme l’alcool : il ne faut pas les mélanger »
Il parle des Rosembergs, les juifs, qui ont été accusé d’être des communistes, « d’ailleurs aussi coco que moi je suis transsexuel » précise-t-il, « Eh ben, Rosemberg, ça s’écrivait comme les Rosemberg, les manouches du 5è. Donc ça prouve bien que c’est pareil. »
Il est plein de bon sens et très perspicace « Les bretons, ils sont pauvres car ils n’ont pas de guitare. Il y a des gens qui me prennent pour un breton. Moi ?!? Un breton !?! Mais n’empêche que le breton, il aurait pu être manouche ».

Je ris de sa folie (maintenant je pense en être sûre). En sortant du métro, je croise une vieille femme sale qui, elle aussi, récite une pièce de théâtre au milieu de la rue (je suis naïve, des fois). C’est officiel, ces gens sont dingues et seulement alors je prends un peu peur. Ont-ils toujours été comme ça ou le sont-ils devenus à force de vivre à Paris ? Est-ce que les gens qui vivent ici sont condamnés à la folie ?

Je sens moi-même que je commence à craquer : je cours partout et tout le temps, je me suis inscrire au CCGCSFG (le Club Contre les Gros Cons qui Stagnent dans le File de Gauche), je me professionnalise en matière de métro (maintenant pour moi, un M jaune et géant signifie l’entrée d’une bouche de métro et non plus un MacDo).
Les publicités vantent des choses incroyables : « Avoir les meilleures chaussures pour un meilleur sexe » (c’est quoi le rapport ???). Les Centres Commerciaux sont des villes et leurs vendeurs, des guides touristiques. On nous vend du rêve constamment mais voir des petits gosses de bourges claquer l’argent de papa-maman, ne me fait pas du tout rêver. Au contraire, ça aurait tendance à m’énerver un petit peu. Dans le quartier où je bosse, j’en vois tous les jours. Ils ont des visages de gosses torturés à qui la vie n’a pas fait de cadeau (« Arrête, c’est pas toujours facile d’être pété de tune ! ») Quand je les entend se plaindre ou tenter une vague analyse sociologique du XIXè siècle, je rigole intérieurement et j’aimerais tant pouvoir leur souffler « Vous vivez dans une jolie bulle que j’éclaterais bien volontiers ».
Et pour le coup, ça me donne envie de réciter, seule et à haute voix, des pièces de théâtre dans le métro.

News du jour : J’ai vu Mya Frye à la boutique aujourd’hui et j’avais très envie de lui dire que je n’avais manqué aucun épisode de Popstar.

jeudi 8 novembre 2007

Mélissa linguiste

Certaines expressions françaises peuvent paraître obscures. Nous l’avons évoqué tout au début de ce blog, « l’huile de coude » n’est pas en vente dans le commerce. Mais ce qui me rassure dans mon ignorance (pour ne pas dire ma bêtise), c’est, qu’après un rapide sondage autour de moi, je n’étais pas la seule à ne pas savoir (j’ai même appris des trucs aux autres).
Afin de vous permettre de briller en société, je vous propose de vous expliquer l’expression « fuite en avant » (la semaine prochaine « pense-bête » car ce n’est pas seulement permettre aux animaux de penser mais surtout aux étourneaux).
Finalement qu’est-ce qu’une fuite en avant si ce n’est reculer pour mieux sauter ? (J’aime les gens qui répondent à une question par une autre question !) Il s’agit donc de prendre de l’élan (rien à voir avec ceux du Père Noël)(quoique…) pour avancer plus loin. Schématisons l’ensemble : si vous fuez, c’est que quelque chose vous poursuit, une ex encombrante, un dinosaure derrière le TGV (c’est pour ça qu’il ne faut tirer l’alarme qu’au moment opportun), un chien derrière le facteur… Quoiqu’il en soit, cette chose est derrière vous, d’où l’importance de la « fuite en avant ». De toute manière, il parait difficile de fuir en arrière : ceci s’appelle un retrait stratégique dans le jargon militaire ou de la lâcheté dans le langage usuel (ou de l’intelligence, diront les lâches).

La fuite en avant permet de prendre de l’avance sur la situation pour pouvoir se retourner et agir après réflexion. « Anticipation, adaptation, domination » comme le résumerait si bien Renaud (ta gueule et marche à l’ombre).
Cependant il n’est pas inutile d’aller plus loin encore. Si la fuite est verticale, la notion d’ « avant » prouve le caractère urgent de la chose. Ainsi dira-t-on « mon évier fuit : avant tout je dois appeler le plombier ». Si la fuite est purement féminine, on préférera l’expression « en arrière » plutôt qu’en avant, l’arrière étant dans cet exemple le symbole de trahison de notre Nana.
Enfin pour clôturer mon idée, je rajouterais que les Etats-Unis sont exempts de toutes les fuites (surtout de cerveaux) car n’oublions pas que pour que quelque chose puisse fuir, il faut en avoir en réserve.

PS : ce poste a été écrit sans consommation de drogues au préalable.
PSS : fuite en avant, mécanisme inconscient qui pousse l’individu à agir malgré le risque imminent.
PSS : Est-ce que « se jeter dans la gueule du loup » fonctionne aussi avec les renards ?
PSSS : C’est lourd ces PS qui ne finissent jamais !

vendredi 2 novembre 2007

Aller- Retour

Mélissa toujours en mode binaire (j’aime parler de moi à la troisième personne) : 00111000101. Comme le dirait ce cher G (rien à voir avec Doudi G), je suis très bissextile en ce moment : Paris, Nancy, Lyon, Paris, Nancy, Paris, soit toujours et encore dans le train. Un jour, je me le promets, la SNCF sera mon sponsor. Je redécouvre Paris, la joie du métro le matin, le plaisir de la bousculade dans la rue, l’œil morose des parisiens, pur reflet du ciel. J’ai entendu dans la rue qu’il ne faut pas taper la main d’un enfant. Pourquoi me demandez-vous ? Parce qu’apparemment, il y a une veine qui relie la main au cerveau. A Paris, on réinvente la science et l’anatomie. Ici, les chinois se donnent de nouveaux noms car les leurs sont trop durs à prononcer pour les gentils français que nous sommes. Et ça donne quelques délires « Bonjour, je m’appelle Saint Lazare » « Et moi Galeries Lafayette ». J’ai mal au ventre à force de boire du café mais il parait que c’est de la dégustation. Je travaille chez Starbucks et je découvre le travail à l’américaine. Sans vouloir faire de mauvais jeux de mots, pour le moment, c’est la classe. J’ai droit à un sachet de café ou de thé par semaine et je peux ramener quelques gourmandises une fois la boutique fermée. Mais chuuuut ! C’est illégal de ramasser les gâteaux de la poubelle pour en prendre chez soi. Je joue à la timide et n’ose rien prendre : je ne vais quand même pas me faire virer pour vol de muffins ! Paris est une ville construite avec intelligence : la Rue de la Lingerie est suffisamment loin de le Rue des Boulets. Je me trompe allègrement de métro, quand je choisis le bon, c’est le mauvais sens. La fatigue me fait perdre le peu de sens de l’orientation que j’ai. Après 5 jours sur Paris, je deviens une vraie parisienne. Je suis déjà avide de verdure mais au lieu d’un week-end en Normandie, je me contente de l’Est. Ici, seuls les commerçants sourient (et encore !). Si je demande mon chemin dans la rue, j’ai une chance sur deux de tomber sur quelqu’un encore plus perdu que moi. Je laisse des mots doux à ma femme de chambre pour mettre un peu de bonheur dans sa journée…et continue à attendre qu’elle veuille bien changer mes draps. L’hôtel a un sauna, une salle de gym et une salle de billard. Mais je reste devant la télévision pour découvrir de nouvelles émissions sur le câble. Ma chambre est plus grosse que mon appartement lyonnais. Mon alimentation s’est modifiée pour se concentrer exclusivement sur le café et les clopes. Mon planning est chargé : métro, boulot, dodo et ne laisse aucun temps pour Albert le 5è mousquetaire photographe ou Lucien le maigre mannequin. Je vis accrochée au téléphone pour parler à ceux que j’aime et qui sont loin. J’envisage sérieusement de me faire greffer une oreillette directement dans la main…Evidemment puisque la main et le cerveau sont reliés.

mercredi 31 octobre 2007

Oui ou Non ?

J’y pense régulièrement, plus que je ne le devrais, plus que je ne le voudrais. Pourtant, rappelez vous : personne ne pense à personne.

Je lis son horoscope depuis 2 mois persuadée qu’il est gémeaux alors qu’il est taureau. Echec. Je lui parle toute la nuit alors qu’elle dort depuis 2h. Echec. J’arrive, pour une fois, à l’heure en cours mais le prof est absent. Echec. Il est triste sans moi comme je le suis sans lui mais on a trop de fierté pour se revoir. Echec. J’ai oublié de bipper mon abonnement TCL le jour où il y avait des contrôleurs. Echec. C’est le magasin à côté de celui où je travaille, qui a brûlé. Echec. A ma tête déconfite, il aurait dû comprendre que les boucles d’oreilles, ce n’étaient pas mon truc…mais non. Echec. Mes parents m’offrent une voiture mais je n’ai pas le permis. Echec. Je l’aimerai toujours. Echec. Je ne me suis épilée qu’une seule jambe pour mon rendez-vous de ce soir. Echec. Si les choses étaient à refaire, je continuerai à ne pas dire NEXT. Echec. Elle a commandé un gâteau aux poires juste pour moi alors que je n’aime pas les poires. Echec.

Ou alors…

Il adore donner et moi j’adore recevoir. Succès. Elle sera toujours là pour moi, même à 2h du mat. Succès. Mes profs sont tolérants avec mes retards. Succès. Il regrette plus tôt que je ne l’aurais imaginé. Succès. J’ai réussi à gérer avec les contrôleurs pour ne pas payer d’amendes. Succès. Le magasin a quand même brûlé la moitié du Centre Commercial qui sera donc fermé pour un mois. Succès. J’ai pu tirer un bon prix des boucles d’oreilles en argent. Succès. J’évite les embouteillages en ne prenant pas ma voiture. Succès. Il m’aimera toujours. Succès. Il aime les femmes poilues. Succès. Les choses ne sont ni à faire, ni à refaire. Succès. Elle avait prévu un gâteau au chocolat juste au cas où… Succès.

Finalement, tout n’est qu’une question de point de vue.

mardi 30 octobre 2007

Dans le train, toujours et encore

Je pars de chez moi ( ?) pour rentrer chez moi (Lyon) pendant que les autres vont chez moi (Nice). Deux solutions s’offrent à moi : soit je n’ai pas de chez moi, soit le monde est chez moi. Bon, je vous laisse la Terre Adélie parce que des bancs de glace, ça ne m’emballe pas.

Parce que ce sont les vacances de la Toussaint, les mioches accompagnent leurs parents (pour mon plus grand bonheur naturellement) en braillant des trucs incompréhensibles pour des oreilles inexpertes comme les miennes. Je me demande pourquoi on n’oblige pas les heureux géniteurs à enfermer leurs gesticulantes et bruyantes progénitures dans une caisse, comme pour les chats. Ce serait un service pour l’humanité ou au moins pour les voyageurs environnants ! Comme c’est un train en direction du Sud, la moyenne d’âge atteint allègrement la petite 60taine. De jeunes retraités donc qui ont décidé de profiter de leur vieillesse avant que la maladie, la mort ou le fisc ne les emporte. Et ils ont bien raison ! En plus, l’air du large, ça fait du bien aux rhumatismes de Kiki (le caniche nain de Mémé qui a une voix tellement aigue que tout le monde croit que c’est une fille) (le caniche, pas Mémé) Mémé me dit qu’elle aurait bien pris l’avion mais elle ne se résigne pas à enfermer Kiki dans la soute. Je hoche la tête, intéressée par un si beau discours sur la compassion animale. En réalité, je n’entends rien de ce qu’elle me dit, puisque j’ai augmenté le son de mon baladeur pour me couper des braillements du mioche dans le wagon.
C’est vrai que les gamins parlent comme des mecs bourrés…mais peut-être que les gosses sont vraiment bourrés… Que fait la police ? Où est Super Nanny ?

Mémé a un pull à paillettes qui volent à chacun de ses mouvements. Elle continue à parler inlassablement et je continue à hocher la tête poliment. Parfois j’entends des bribes de phrases « Aaaah le Sud… », « Ce cher monsieur Sarkosy » « J’ai pleuré quand John quitte Samantha ». Elle parle de son petit fils, de sa maison à Antibes, de Kiki, de Pascal Sevran,… et moi, je décolle. Je suis loin, je suis déjà partie depuis un bon moment. Je suis dans un monde où on a le droit de mettre du scotch sur la bouche des gamins qui braillent, où on peut donner un coup de pied à Kiki juste pour le plaisir et où on fait avaler sa perruque mauve à Mémé pour qu’enfin elle se taise.
Comme le dirait M6, « ça doit ressembler à ça le bonheur ! »

lundi 29 octobre 2007

Mélissa et les 3 petits cochons

C’est l’histoire revisitée des trois petits cochons : Cochonou, Rillettes et JB alias Jambon Blanc. Ensemble, ils décident de faire un pari : se taper le plus de petites cochonnes avant Noël. Ca a l’air facile parce qu’apparemment les petites cochonnes ne demandent que ça mais en réalité elles n’aiment que les gros cochons. Donc nos trois amis se demandent comment devenir des gros cochons.
Cochonou dit « Moi, je vais manger au Mac Do pendant un mois et je deviendrais à coup sûr un gros cochon ». Rillettes dit « Moi je vais mater des films animaliers très sensuels sur la reproduction des cochons (c’est-à-dire des films pornos) toute la journée et je deviendrais à coup sûr un gros cochon ». JB lui, trouve ce pari ridicule et préfère ne pas jouer.
Quoiqu’il en soit, ils décident de se retrouver dans un mois pour voir lequel a réussit à devenir un gros cochon.

Cochonou est passé de 50 kg à 120 kg mais il n’arrive à emballer que des cochonnes chinoises parce qu’il est devenu un cochon sumo. Rillettes, à force de regarder des films en tir bouchon, connaît toutes les positions du Kama sutra. Mais finalement il n’est devenu qu’un gros porc !

JB, pendant ce temps-là, a rencontré une connasse en manteau rouge (vous savez, celle qui cuisinait des gâteaux à l’arsenic pour tuer sa grand-mère et ainsi espérer toucher l’héritage). Il décide de la prostituer à tous les grands méchants loups en rut de la forêt de Boulogne. La petite a du succès, JB s’enrichit et devient un cochon tirelire.

Cochonou a peut-être réussit à devenir un gros cochon mais c’est JB qui se tape le plus de petites cochonnes maintenant qu’il est riche.
Moralité : Pour se taper des petites cochonnes, rien ne sert d’être un gros cochon et de connaître le Kama sutra par cœur, mieux vaut avoir de l’argent dans sa tirelire.

mercredi 10 octobre 2007

Mère Mélissa, raconte nous une histoire

OK, mais faut être sage les enfants.

C’est l’histoire d’une jeune fille appelée Cosmina qui était très amoureuse de Radu. Et comme la vie est bien faite, il l’aimait aussi. Un jour, la jeune fille partit pour un long voyage très très loin de son amoureux. Mais aucun des deux n’était triste car ils s’étaient promis de s’aimer malgré la distance. Ils avaient imaginer plein de projets au retour de la belle et avaient même choisi les noms de leurs futurs enfants. Malheureusement l’adage « Loin des yeux, loin du cœur » était justifié dans leur cas. Quelques moi après son départ, Cosmina tomba amoureuse d’un autre garçon et Radu tomba lui aussi amoureux d’une autre fille. Jusque là rien de dramatique : ni la jeune fille, ni son ami n’étaient fâchés parce qu’ils avaient fauté tous les deux au même moment. Lorsque notre héroïne est revenue de son voyage, elle et son ancien amoureux essayèrent de rester amis et ainsi de préserver le souvenir de leur relation passée. Mais ceci n’était naturellement pas au goût de la nouvelle copine de Radu qui avait très peur que Cosmina tente de se rapprocher trop du garçon tant convoité. La jeune fille interpellait sans cesse Cosmina pour savoir quelles étaient ses intentions et tenter alors de se rassurer. Cosmina ne voulait rien de plus qu’être une amie pour ce garçon qui avait tant compté à un moment de sa vie. Mais elle avait des dons de voyance et prédit à la nouvelle amoureuse de Radu que leur histoire était vouée à l’échec parce qu’il n’était pas amoureux d’elle. Cette dernière refusa de l’entendre et préféra ignorer les néfastes prophéties. Cosmina comprit et repartit pour un autre voyage. Plusieurs années se passèrent sans qu’aucun de nos héros ne se revoie. Jusqu’au jour où la prédiction s’accomplit et on vit venir celle qui fut la remplaçante de Cosmina. Elle dit à notre héroïne que Radu était parti avec une autre et qu’il lui avait brisé le cœur. Elle s’excusa de ne pas avoir cru Cosmina et précisa que sa première pensée avait été « Cosmina avait raison ».
La morale de l’histoire est que Cosmina a toujours raison et si un jour, vous la rencontrez et qu’elle vous fait une prédiction, croyez là.

Prédiction flash : un homme qui trompe une fois, trompera une autre fois.

Mélissa cherche des amis !

Comme je ne compte pas rester toute la journée devant ma télé, à défaut d’avoir suffisamment d’amis pour pouvoir faire du topless en boite (Doudi, si tu nous regarde…), j’ai décidé d’inviter mes voisins pour l’apéro afin de faire connaissance (et éventuellement soumettre l’idée de piquer leur connexion Internet à moindre frais). Joe est un jeune maquettiste pour agence immobilière. C’est lui qui fera la maquette du futur appartement que vous voudriez peut-être acheter. Je ne savais même pas que l’on pouvait en faire son métier. Mince ! J’ai oublié de lui demander quelle formation il avait suivi…Samantha est (que Dieu m’en garde) étudiante infirmière. J’ai donc passé la soirée à m’acharner sur elle, tentant de lui faire comprendre l’inutilité de sa profession (sélection naturelle blablabla) et comme elle m’a semblé réceptive (ou juste polie), je pense qu’on va pouvoir s’entendre. Marie-Lou veut devenir tailleuse de pierre et son copain Polo est dessinateur de bandes dessinées. En fait, la plupart des habitants de mon immeuble sont étudiants ou de jeunes travailleurs. Mais Samantha m’a prévenue : les fêtes restent quand même difficilement organisables comme le prouve la main courante portée contre elle à la gendarmerie pour tapage nocturne. Hum… pas cool ! De toute manière, mon appartement n’est pas suffisamment grand pour inviter tous les amis que je compte bientôt avoir dans mon carnet d’adresse.

On a donc passer la soirée à picoler et à discuter, et à picoler et à picoler et à picoler. Et arriva ce qui devait arriver…J’ai…enfin vous voyez quoi !

Conclusion : mes voisins sont encore plus des ivrognes que mes anciens potes et moi je suis toujours un petit foie. C’est la dernière soirée que je fais avec eux ! (mais je peux toujours les inviter au MacDo ou à toute autre soirée non alcoolisée)

mardi 9 octobre 2007

Mélissa et le rugby

Il n’y a de ça que quelques mois, le rugby était encore préservé des stupidités d’usage réservé au football. Maintenant que les médias ont mis la main basse sur ce nouveau sport (Pourquoi ? Le rugby existait avant tout ce tapage ?), ils en ont fait un truc à la mode, un truc parmi tant d’autres trucs à la mode.
Mon colocataire essaie depuis longtemps de me convaincre de la superbe de ce sport et je dois admettre qu’il a réussi. En même temps, admirer les culs de petites brutes en pleine action, moi ça me convint toujours. Mais il me parlait de valeur, d’amour du sport…Je ne me souviens plus des autres arguments puisque je me concentre surtout sur les petits culs.

Je ne suis pas la seule à avoir oublié que le rugby n’a pas été inventé la semaine dernière, car entre les supporters de toujours qui voudraient bien qu’on foute la paix à Chabal et les supporters d’aujourd’hui qui ont ressorti leur maillot de foot tricolore, il y a de la marge. Les spectateurs se sont transformés en supporters samedi dernier, grâce à la victoire non-espérée de l’équipe de France (pardon, NOTRE équipe maintenant qu’ils ont gagné…) contre les méchants Tout Noir.

Et ce sont les médias qui ont fait du rugby ce qu’il est aujourd’hui. Hamburgers, Chabal Mania, gel à raser, déodorant, shampoing anti-pelliculaire, crème épilatoire,…on leur verra tout vendre parce que c’est ce que le public attend. La publicité n’est pas stupide, elle ne fait pas des individus de braves consommateurs-moutons,…elle ne dit que ce que son public veut entendre et elle ne fait de son public que ce que celui veut devenir.
Mais peu importe. Pendant que les médias nous bourrent le crâne avec le rugby (il suffit de voir le nombre de Unes sur le sujet suite à la victoire), nous oublions que tout ce tapage médiatique n’est qu’une fable conçue et voulue par nous-même. Et par le gouvernement aussi, qui n’attend qu’une seule chose : un nouveau 98, un nouvel opium qui doit faire oublier au peuple toute la merde qui l’entoure (où sont les SDF dans leur tente Quechua ? De combien de points l’économie est-elle sensée augmenter ? Quelle réforme va faire diminuer le chômage ? et les sujets ne manquent pas)
Evidement les grands annonceurs se frottent les mains : ceux qui ont parié depuis plusieurs mois sur le rugby devaient bien serrer les fesses devant leur écran samedi dernier. Et ceux qui n’ont pas encore investi, ne tarderont plus à le faire.

Pendant ce temps, l’équipe de France d’escrime remporte 8 médailles dont 4 en or, dans l’indifférence générale.Est-ce que l’on va pourrir le rugby comme on a réussi à le faire pour le football ? J’espère que non. Une chose est sûre pourtant : les inscriptions en club vont grandement augmentées dans les semaines à venir et finiront par se tasser d’elles-mêmes. Comme les adoptions de poissons ridicules après Nemo ou de rats après Ratatouille.

Mélissa en mode larve

J’ai passé le week-end à… ne rien faire ! « Non maman, je n’ai pas besoin de la télévision dans mon nouvel appartement ! » Pouah ! Heureusement que finalement elle m’a forcé à la prendre !
Tout a commencé vendredi matin (eh oui ! Mes week-end commencent le jeudi soir : dur hein ?) où pleine de contemplation j’ai regardé Beverly Hills. Et là, STUPEUR ! Brandon ne sort plus avec Kelly ! Putain, tout part en vrille ! A quoi peut-on se raccrocher, je vous le demande ?!? Alors rapidement de ce que j’ai pu y comprendre : Brandon avait demandé Kelly en mariage mais elle a refusé. Il a gardé la bague quelques semaines, super dég de s’être fait jeter par la blondasse, puis il a finit par la revendre dans une bijouterie. Mais finalement Kelly se rend compte qu’elle a peut-être fait une connerie donc elle suit Brandon, rachète la bague parce qu’elle ne peut supporter qu’une autre fille la porte (c’est trop romantique avec la musique et tout le tralala). Bon ne me demandez pas plus d’informations : je vous jure que je ne regarde plus cette série depuis mes 15 ans et que pour quelqu’un qui ne regarde pas, je vous donne quand même pas mal de détails !

Dans l’épisode d’aujourd’hui, Brandon part avec sa nouvelle copine en Chine voir son père (à Brandon ! faut suivre un peu). Et à ce moment de l’épisode, on a droit à une vraie leçon de sagesse chinoise revisitée par les américains. La greluche trouve une gravure en bois sur un marché et l’autochtone, qui naturellement parle magnifiquement anglais, lui raconte la légende inscrite sur la gravure. Je l’ai retenue, juste pour avoir le plaisir de vous la raconter. Le prince était amoureux de deux princesses, habitant chacune de part et d’autre du fleuve. Le prince, ne réussissant pas à choisir entre les deux princesses, traversait chaque jour le fleuve pour leur rendre visite. Mais un jour, il y eut une tempête, l’embarcation du prince coula et lui avec. C’est donc l’indécision du prince qui a finit par le tuer, car il est mort de ne pas avoir été capable de choisir.
Evidement c’est un petit (énorme) clin d’œil à Brandon qui est toujours amoureux de Kelly même s’il ne veut pas l’admettre. D’ailleurs cette dernière pour essayer de l’oublier, se bourre la gueule dans une soirée et emballe un vieux mec accro aux lévriers (la traduction est-elle bonne ?). C’est bizarre…tout ça me rappelle encore vaguement quelque chose… Mais dans l’épisode qui suit, ils s’embrassent parce que Brandon sans Kelly, au fond, on sait tous que ce n’est pas possible. (D’ailleurs où est cette connasse de Branda ?)

Ensuite j’ai regardé une émission avec Delarue (attention, une hôtesse de l’air! ). Le thème de l’émission : Ils se font insultés à cause de leur laideur. Comment font-ils face ?
Certains méritaient leur venue dans l’émission, d’autres moins. En fait, ça m’était un peu égal mais ce qui m’a le plus choqué, c’est cette femme obligée de se raser tous les deux jours et qui vivait mal sa perte évidente de féminité. J’espère qu’elle aura des retours positifs e l’émission et qu’elle ira mieux. Pour une fois, je n’avais envie, ni de critiquer, encore moins de me moquer des invités de l’émission. On peut le dire : Jean-Luc a réussi l’exploit de me faire taire et pire encore de faire de moi quelqu’un de compatissant.
Heureusement Jeanne est venue me sortir de mon coma pour m’inviter au resto (un restaurant américain, que je ne fréquente jamais, avec pour logo un grand M… qui c’est ?)(Igor ?)(private joke) Et nous avons fini la soirée…devant la télé avec cette superbe émission Les 30 histoires qui vous feront pipi dans votre froc. Comme Jeanne est une vraie fille et que les filles, ça a toujours peur (des araignées, des MST ou des calories), elle est restée dormir à la maison. Nous avons fait l’amour toute la nuit, c’était chaud et enflammé… Non, je plaisante, on s’est juste dit qu’on devrait se trouver des potes, pour changer !

lundi 1 octobre 2007

Mélissa voudrait être « chizophraine » car…

Si on est schizo, est-ce qu’on peut être accusé d’infidélité ? Je veux dire que c’est peut-être une des personnes qui encombrent ma tête qui fait des bêtises mais pas vraiment moi… ?!?
Je vais écrire un livre qui s’intitulera « les 1000 bonnes raisons d’être infidèle » et pour vous, ce soir, je vais vous donner quelques extraits.

1- Tout d’abord, règle de base : ne jamais avouer, même sous la torture. Il ne s’est JAMAIS rien passé (qui ça ? moi ? nooon !). D’ailleurs, vous n’étiez même pas là !
Donc n’avouez rien et ceci pour une raison simple : avouer une infidélité est la chose la plus égoïste que l’on peut faire. Les gens avouent non pour réclamer une absolution mais pour soulager leur conscience (si, ça, c’est pas de l’égoïsme ?!?). Donc taisez vous à jamais et apprenez à gérer votre conscience sans pourrir la vie des autres.

2- Cessez d’avoir une conscience (c’est déjà incroyable de devoir préciser une chose aussi logique mais bon…). C’est un principe universel valable pour tous les contextes autres que sentimental mais voyons déjà pour le domaine qui nous intéresse. La conscience, c’est comme une belle-mère : ça casse les couilles et ça fait chier même le dimanche (j’ai trouvé ça toute seule…). Rappelez vous les hommes et les femmes qui vous ont fait du mal et dites vous que c’est toujours œil pour œil, dent dans l’œil. Regardez autour de vous : les connasses sortent avec des mecs géniaux et les connards avec des filles adorables. Il ne sert donc à rien d’être adorable (sauf si vous aimez les connasses ou les connards). Alors éliminez le mot « conscience » de votre esprit et devenez un connard.


3- Un homme infidèle est adorable avec sa femme. Par son infidélité, il entretient la flamme par de petites attentions (fleurs, chocolat, resto) qu’il n’aurait pas eu s’il n’avait rien eu à se reprocher (bien que selon moi, il n’avait rien à se reprocher mais bon, laissons le croire ce qu’il veut tant qu’il est gentil avec sa dulcinée, moi ça me va…).
Poussons le raisonnement plus loin : s’il n’avait pas été infidèle, son couple aurait certainement déjà été brisé depuis un moment, parce qu’on finit inévitablement par se lasser, à cause du quotidien tout ça, blablabla,… Mais qu’est-ce qui permet à un couple de durer ? La capacité de l’un et de l’autre à se réinventer chaque jour ensemble. Si l’infidélité vous permet d’être personnellement épanoui et plus attentif alors soyez certain que ça ne peut avoir que des répercutions positives sur votre couple. Baisez, baisez et baisez encore : c’est la seule chose qui nous fasse nous sentir vivant !

4- L’infidélité, c’est caca, bouh pas bien ! Mais c’est aussi parce que c’est « interdit », que ça plaît autant. Notez par contre que la fidélité oui, la bigamie/polygamie (pour les plus gourmand(e)s d’entre vous) non ! Principalement parce que c’est trop compliqué à gérer au quotidien mais surtout parce que l’infidélité doit préserver le couple et non pas le détruire ou l’écarteler. L’infidélité doit être une aventure personnelle alors prenez vous pour un agent secret si ça vous amuse mais n’oubliez pas la règle numéro 1 et gardez pour vous votre secret. Ce sera la meilleure manière de préserver l’excitation de l’infidélité.


5- On a vu précédemment que l’infidélité contribue au bien-être du couple mais elle peut aussi vous rendre de grands services personnels. On se jure, devant prêtre ou pas, amour et fidélité jusqu’à sa mort mais on ignore si on ne trouvera pas mieux au détour d’une rue. En étant infidèle, vous vous rassurez d’avoir pris la bonne décision (mon mec est mieux que l’autre) et dans le cas échéant vous n’attendez pas un an, 5 ans ou plus, pour vous rendre compte que votre homme n’est pas le bon. Aussi si vous trompez votre compagnon et que vous développez de l’amour pour votre amant, alors prenez la décision qui s’impose et faites un choix. Aimez deux personnes en même temps n’est pas concevable. L’infidélité doit toujours être faite avec respect de part et d’autre mais il est important de faire la distinction entre respect et sentiment amoureux : vous aimez votre ami, vous vous amusez avec votre amant.


6- Nous ne sommes que des animaux et dans la nature, l’infidélité n’existe pas (sauf chez les inséparables mais qui a envie d’avoir une tête de piaf ?). Afin de créer une forte progéniture, il est important de profiter d’un brassage de gènes le plus diversifié possible et donc de cumuler le plus d’amants différents. La fidélité est donc contre-nature par définition.

Si vous aussi, vous avez d’autres arguments qui prouvent les bienfaits de la fidélité, n’hésitez pas à donner vos commentaires (j’en ai d’autres mais je les ai oublié) ( bonjour, je suis un poisson rouge)

mercredi 26 septembre 2007

Mélissa est heureuse et grand bien lui fasse

Les vacances sont finies et il est temps de faire un bilan avant de démarrer la rentrée. Nouveaux amis, anciens amis, nouveau ami, nouvel appartement, nouvelle ville, nouvelle classe, nouveau job et me revoilà en vadrouille. L’été a été difficile mais maintenant que tout est derrière moi (pour une fois sans mauvais jeu de mots), je comprend que ce n’est pas si…négatif que cela. Je n’ai pas attendu le printemps pour faire le grand ménage et je trouve aujourd’hui ma vie plus…mieux ! Je vais bien, et ça me fait plaisir juste de pouvoir le dire. Je n’ai pas envie de lire les précédents postes, parce que ce qui appartient au passé doit le rester. Il faut comprendre que dire ce genre de choses pour moi est très nouveau, mais c’est ce que j’aurais du faire depuis un bail. Je ne peux pas m’empêcher de penser à tout ce qui est arrivé cet été : je suis autant surprise des événements passés que de la situation actuelle. Je retourne dans ma tête certains épisodes, fais mon propre montage selon mes humeurs et accuse le coup : il est parti. Je tire un trait sur le passé et tente naïvement de découdre le bien du mal, le positif du négatif. Mais je ne suis pas sûre du positif ; car comme le dirait Mémé, « On sait ce qu’on perd, pas ce qu’on gagne ». Serais-je quand même une gagnante même si je ne sais rien du lot que je gagne ? Peut-être que oui au fond. Alors tant pis pour Mémé et ses proverbes parce que je sais justement ce que je perd et je pense être gagnante !

Ma vie est dispersée, mes amis ici et ailleurs, mon chat disparu. Je me suis cherchée pendant 4 mois et je me suis retrouvée. Et c’est apaisant. Maintenant je me pose beaucoup de questions : qu’est-ce que j’ai envie de faire et est-ce que je suis capable d’y arriver ? Qu’est-ce qui est le plus important pour moi ? Quelle est la couleur d’un caméléon devant un miroir ? Comment a fait le type pour mettre la pancarte « Interdit de marcher » au beau milieu de la pelouse ?

Le renouveau a donc du bon et j’attend avec impatience de voir ce que les dieux ont réservés pour moi. Tu comprends, cher renard, que les dieux sont ironiques ? Crois moi, ils le sont.

mardi 18 septembre 2007

Qui fume, fume

J'attend mon train et posée au soleil sur une terrasse de café, je joue à mon jeu préféré (petite pensée à Marie-paul qui aime autant que moi ce jeu) : regarder les autres vivre sans se faire remarquer (et en profiter pour mater les jolies filles). Aujourd'hui je m'amuse à compter le nombre de fumeurs dans la rue. Hum... à priori, je n'ai pas franchement le sentiment que les campagnes de prévention soient très efficaces. Toutes les personnes que je croise (du regard) portent à leur bouche cette dangereuse blonde pourtant tant appréciée. Par contre, une chose me surprend : tous ces fumeurs que je contemple, sont...(pardon)...moches. Dans un éclair de lucidité, je comprend alors quelle était la manoeuvre de ces fameuses campagnes : ringardiser la clope ! Et là, la réussite du projet semble plus assurée. Avant, c'étaient les hommes beaux et virils qui fumaient, accompagnés de jolies fumeuses fragiles et mystérieuses. Aujourd'hui on fume par dépit, par nervosité, par malchance.
Il faut que je pousse l'enquête plus loin. Il doit bien rester quelques beaux et quelques belles qui fument !
Euh... j'avais précisé que j'attendais mon train à la gare de Vesoul ? (Trouver des beaux à Vesoul, c'est comme chercher de l'eau dans le Sahara : possible mais pas facile)

Sondage :
Est-ce que pour vous, l'augmentation des prix est une solution suffisante pour arrêter de fumer ?

Horoscope :
Note du jour: 8/10.
Un mardi tout doux, tout chaud! Vous avez la cote. Côté cœur? Tête-à-tête amoureux, nuits magiques avec votre Chéri(e). Le ciel se fait romantique et vous? Vite, ça sent la passion partout!

Petit jeu pour vous

Voici quelques photos : à vous de me dire si elles ont été prises en France ou à l'étranger. A la mode de Karambolage, les gagnants auront une petite surprise...


















Les vacances sont finies


et Mélissa reprend du service après une longue pause (eh oh, moi aussi j'ai droit à du repos!)
Tous à l'école, le sac sur le dos et c'est reparti pour un an !
Bon courage à tous et bonne rentrée

lundi 13 août 2007

Mélissa sur les bords de la Tamise

Il n’y a que moi pour visiter Londres accompagnée d’une espagnole et d’un australien. Il y avait longtemps que je n’avais pas voyagé ainsi et je dois admettre que ça me manquait. Je me suis laissée guider par El avec plaisir et confiance. Pendant que je m’extasiais devant cette ville incroyable et ses habitants tout aussi incroyables, El ronchonnait, comme elle a l’habitude de le faire, contre ses stupides anglais, sa coloc « casse-couille », les transports bondés,… Et si elle avait peut-être raison, j’étais trop heureuse d’être là pour me plaindre de quoique ce soit.

Je suis allée à Camden Town et son marché incroyable, à Whitechapel sur les traces de Jack l’Eventreur. Je me suis promenée sur les bords de la Tamise en admirant Big Ben et l’abbaye de Westminster. J’ai été éblouie par les trésors volés du British Museum. J’ai cherché Hugh Grant (en vain) à Notting Hill. J’ai fais du shopping so british à Oxford Street et à Soho. J’ai testé l’english breakfast et mon ventre a piaillé de plaisir. J’ai bu des litres de bières au Great British Beer Festival (the world’s biggest pub = iouh !!!!). J’ai fumé ma cigarette comme une vraie jeune fille anglaise c’est-à-dire sur le trottoir (bouh ! nul ! caca ! zéro !). J’ai mangé une pure spécialité de là-bas, le Fish&Chips (du poisson pané avec des frites : on n’a décidément pas les mêmes valeurs concernant la gastronomie)… Selon El, mon guide officiel, j’ai vu tout ce qu’il faut voir à Londres.

Mais où étaient les anglaises bourrées montrant leurs seins et vomissant sur le trottoir ? pourtant j’ai fais des efforts. Tous les soirs, je testais un pub différent mais je n’ai rien vu de tel. Et puis fermeture à 23h, décidément, moi, je ne m’y fais pas ! Imaginez ma surprise quand la serveuse m’a dit à 23h qu’il lui était impossible de me servir une bière parce que le bar était fermé. Dans mon anglais approximatif, j’ai pensé que soit elle plaisantait (Ah ! L’humour analis ! Allez, coquine, sers moi 3 pintes !), soit que le bar était temporairement fermé pour nettoyage ou je-ne-sais-quoi. Mais lorsque son collègue m’a demandé de lâcher le bar avec mes dents, j’ai réalisé que dans la phrase « The bar is closed », il n’y avait aucun sens caché.
Naturellement, je suis une fille intelligente qui sait retenir les leçons de ses expériences passées. Le lendemain, j’étais bourrée à 20h !

Phrase du jour :
Ce con t'a miné avec ses appâts rences !

Horoscope :
Note du jour: 8/10.
Comme on n'attire pas des mouches avec du vinaigre, vous souriez à tous, et vous ajoutez du miel à vos propos. Faut croire que vous êtes en pleine forme pour débuter la semaine avec la Lune en Lion. Sans rien faire pour attirer l'attention, vous prenez votre place au soleil. Côté cœur, il faut vous laissez désirer. Au lieu de plonger dans l'aventure le premier soir, tassez-vous un tantinet. Après, surprise!

lundi 6 août 2007

Melissa au pays de sa majeste


absence momentanne pour excursion londienne-clavier qwerty donc pas d'accent-abandonne l'idee de poster des commetaires pour difficultes technologiques-prefere tester les pubs et la biere tiede-retour prevu j-5

samedi 28 juillet 2007

4 mariages et pas d’enterrement

Le mariage de mon frère, l’anniversaire de Tante Adèle, le baptême de ma nièce, la grande communion de ma petite cousine,…
Les réunions familiales sont toujours l’occasion de retrouver les cousins cousines que l’on adore mais qu’on ne voie jamais assez souvent (peut-être pour ça qu’on les adore…) mais surtout de faire de nouvelles rencontres. Chic chic chic, je suis en mode « nouvelles têtes » (mais sans passer par la case-coiffeur : assez de saccages pour ce mois)

Bref ce week-end a été riche en rencontres et en alcool (normal, pas de fêtes sans punch !) Selon Francoscopie 2007, les rencontres faites dans les mariages et les fêtes de famille se traduisent le plus souvent par une union. Oh doucement là ! Faisons connaissance et l’amour, nous verrons plus tard pour les enfants ! Quoiqu’il en soit, il paraît qu’avec les années, les mariages seront remplacés progressivement par les enterrements ou par les mariages des enfants qui sont pour le moment trop jeunes pour percevoir l’épée de Damoclès qui pèse sur leurs têtes. Donc je ne serai pas toujours jeune, je ne serai pas toujours invitée, alors autant en profiter dès maintenant.

Après avoir réussi à rentrer dans ma robe meringue (j’adore aussi les mariages pour ça : on peut porter des robes de princesse avec plein de frous-frous, des chapeaux-corbeilles de fruits, et des collants à paillettes !), après mettre largement tartiné le visage de maquillage, après avoir tué l’ensemble de la population d’insectes de la maison à coup de parfum bien trop odorant, j’ai toute prête. Et c’est parti, les bras en l’air (-épilation sous les bras : ok-) pour le jeté traditionnel de riz, les bras en l’air pour (ne pas) attraper le bouquet, les bras en l’air sur le dance floor. Ah la musique… ! N’est-elle pas géniale la musique dans ce genre de soirées ? Quand je serai grande, je veux être DJ pour mariages, baptêmes ou autre réunion familiale ! « Le petit bonhomme en mousse », « La chenille », « T’es ok » (vive Ottawa !),… rien ne nous est épargné. Mais tout le monde danse, s’amuse, fait le pitre et Tonton Henri bourré en train de s’éclater sur « Ca plane pour moi », ça vaut toutes les vidéos du monde !
C’est aussi l’occasion d’oublier les régimes et de s’empiffrer de dragées. Et puis, il était blond, doux et captivant, j’étais belle, captivée et un peu bourrée, parce que, comme je l’ai mentionné plus haut, les mariages, c’est surtout de nouvelles rencontres. Mine de rien, on est tous beaux dans nos costumes, mine de rien, on a tous pleuré quand elle a dit « oui » et on est tous dans un mode « Ooooh c’est beau l’amour ». Alors forcément on l’attire cet amour qu’on admire tant : tous les éléments sont là pour que ça ne se passe pas autrement.
Je me suis réveillée le lendemain matin, décoiffée, pas démaquillée mais avec le sourire aux lèvres : il a laissé un petit mot tendre sur l’oreiller…

Interrogation quotidienne : Je trouve ça bizarre que mon ordinateur me propose pour synonyme de « rencontre », coïncidence, occasion, ou concours. Pas vous ?

Proverbe du jour : « Une femme infidèle a parfois des remords, une femme fidèle a toujours de regrets », par un illustre inconnu, certainement un homme accroché au comptoir d’un bar, complètement bourré mais en pleine révélation.


Horoscope : Note du jour: 7/10.

Chance, super invitation, tendresse familiale…Pétales de joies partout et avec les amis, une ultra sortie à annoter à votre retour dans votre agenda. Quelle belle atmosphère! Et si vous devez vous rendre à une réception de mariage, bingo! Peut-être aurez-vous envie, vous aussi, de convoler en juste noce? Côté amour? Cupidon réchauffe vos sens et votre cœur. Avec Chéri(e) tout baigne dans l'huile. L'huile de la passion!


Je ne modifie pas l'horoscope, il est tel quel : elle n'est pas formidable ma voyante ???

Pas de doute possible avec Cali

Je me frotte les mains
En pensant à tout ça
Tout ce que je vais prendre
C'est du plaisir que du plaisir
Je me frotte les mains
En passant près de toi
Et je souffle dans ton cou
Comme un vampire
J'adore vivre depuis ce matin
Au creux de cette nuit vaincu
J'ai vu j'ai su que c'était foutu
J'adore vivre depuis ce matin
Depuis que je sais qui je suis
Que je te quitte que c'est fini
Refrain
Je m'en vais
T'appelleras ça une mutinerie
Oui j'ai précipité le capitaine par dessus bord
Et je mets le cap très loin très loin d'ici
Quand le bateau s'éloigne j'entends ses cris encore
J'ai vu ton mouchoir blanc hissé
Derrière ton chagrin retranchée
Je ne tirerai pas lâchement sur les blessés
Je ne suis pas encore mort
On ne s'est pas entretué
Alors je selle ma monture
Je repars à l'aventure
Refrain
On s'est trimballés
De droite et de gauche
Entre extase et chagrin
Je te dis au revoir de la main
Non n'insistons plus non
Ca ne sert à rien
Cette sale histoire nous a fait les poches
Je te dis au revoir c'était bien
Tu étais presque belle
J'étais pas loin d'être fidèle
Notre histoire devait être
Un conte de fées
Tu étais presque belle
J'étais pas loin d'être fidèle
Notre histoire a failli
Tu titubes toute fripée
Mais je m'en vais
Refrain



Cali - je m_en vais (clip)
Vidéo envoyée par doudouce67

mercredi 25 juillet 2007

L’homo erectus, suite et fin.

Pour illustrer mes précédents propos, je vous propose une liste non exhaustive des spécimens mâles que j’ai pu observer, de près ou de loin.

1- L’immature ancien : Il mène sa vie d’homme avec appartement, travail et amis mais est capable de taper du pied si on lui refuse un jouet. Il s’oppose directement au vieux jeune qui mène une vie matériellement semblable mais qui se refuse tout excès qui le détournerait du chemin qu’il s’est imaginé pour lui-même. Il est un homme rassurant mais particulièrement ennuyeux.

2- L’indécis dépressif et déprimant : Sa vie pourrait être parfaite s’il le souhaitait, mais il préfère se lamenter sur tout ce qu’il a fait, ou ce qu’il n’a pas encore fait, sur tout ce qu’il n’a pas ou même sur ce qu’il a. Incapable de saisir la moindre opportunité d’être heureux ou de prendre la plus petite décision dans ce sens, il est très dangereux car ses questions et sa tristesse sont contagieuses. A fuir donc.


3- L’italiano menteur : Le titre suffit à lui seul à présenter ce mâle. Pourtant, pendant qu’il vous ment effrontément et que vous en avez pleinement conscience, vous vivez les quelques instants les plus magiques de votre vie. Encore plus dangereux que l’indécis si vous croyez à ces blablas.(Il peut être d’une autre nationalité qu’italienne, donc méfiance !)


4- L’utopiste aveugle : Il se dit prêt à vous offrir tout ce qu’une femme désirerait pour être heureuse. Il ne veut que votre bonheur car c’est cela qui le rend réellement heureux. Malheureusement il ne se rend même pas compte qu’il lui sera impossible de tenir ses promesses. Il est difficile pour vous de lui en vouloir parce qu’au fond vous savez qu’il était honnête. Il ne peut être que source de déception et la déception est pire encore.


5- Le geek-o-bite : Il est une espèce rare de geeks qui pense autant aux bits qu’aux bites. Il n’est pas dangereux, plutôt même amusant mais il faut quand même supporter son côté geek. Sexuellement, il est certainement le meilleur mâle rencontré mais au lieu de fumer une cigarette à vos côtés, il retournera rapidement auprès de son seul amour : son ordinateur.


6- La pédale douce : Attention tous les hommes ont une fâcheuse tendance à appartenir à cette catégorie mais dans une moindre mesure que la pédale douce que j’ai pu rencontrer. Il devient gay dans votre lit, vous interdit de vous vexer pour ça mais ne s’assume pas auprès des autres hommes éventuellement intéressés par cette perspective. Il est adorable mais ne pourra jamais devenir autre chose qu’un ami.


7- Le marin fantôme : Il n’est jamais là mais toujours en mer. Il vous fait croire qu’il est en mission ultra-secrète et qu’il ne peut donc ni vous téléphoner, ni envoyer de mails, et encore moins vous dire où il partira. Et cela fait 4 ans que sa mission a commencé. Il semblerait qu’il vous est pris pour une conne.


8- Le fantasme politique : Comme un politicien, il titille l’imagination mais uniquement l’imagination. Sa promesse électorale n’est pas à la hauteur des réformes qu’il entreprend. Finalement mieux vaut ne jamais voter pour lui, au risque d’être déçue par le décalage entre l’image politique et la réalité. Encore une déception bafouée au nom de l’assouvissement d’un fantasme.


9- Le paysan timide : Inséminer une vache ne lui pose aucun souci mais vous faire un cunnilingus le répugne. Pour lui, être amoureux, c’est vous apprendre à conduire un tracteur et gare à vous si vous êtes mauvaise élève. La punition ne sera (malheureusement) pas sexuelle mais consistera à nettoyer l’étable. Et merde !


10- La mauvaise fréquentation : Ses potes, sa mère, ses ex prennent beaucoup de place, trop de place. Finalement il n’y en a pas pour vous : il ne lâchera jamais ses potes pour vous, sa mère est la seule femme casse-couille qui compte vraiment à ses yeux et ses ex, il ne les a jamais réellement quitter. Vous ferez seulement partie d’une longue liste lorsque votre histoire se terminera et deviendrez amis lorsque vous serez à votre tour son ex, si vous êtes suffisamment conne pour accepter l’amitié d’un tel goujat.


11- L’amoureux (mais pas de vous) : Il parle beaucoup, énormément, toujours, tout le temps…d’elle. C’est à tel point que de toute manière, vous n’aviez même pas espéré bouleverser cet ordre établit. Echec : vous saviez dès le départ qu’il ne l’oublierait pas pour vos beaux yeux. = Déception.


12- Le capitaliste du sexe : Rapidité et efficacité sont ses maîtres-mots. Il bande mou, vous pénètre sans réaction de votre part (Ah bon, t’es là ?), et finit son histoire dans la seconde avec toujours une excuse sous le coude « il y avait tellement longtemps… » Il a l’audace de vous réveiller à 6h du matin en criant « Ca y est, ça y est, j’suis prêt » mais finalement vous, vous ne voyez même pas la différence entre quand il est prêt et quand il ne l’est pas. Il peut être un garçon adorable mais devrait définitivement devenir un communiste du sexe.

Interrogation quotidienne : Pourquoi persister avec les hommes ? Parce que tous ces spécimens peuvent malheureusement aussi être féminins. Donc il ne s’agit pas de taper avec plaisir sur les hommes mais juste de les utiliser en tant qu’illustration pour exprimer une idée plus générale. Mais là,… je ne sais pas laquelle.

Proverbe du jour : De temps en temps, il faut mettre son cœur en jachère, pour laisser se reposer la terre, Mélissa à la ferme (accompagnée de Martine).

Résumé en zik : Zazie « Je suis un homme ».
Horoscope : Note du jour: 7/10.
Besoin d'un stimulant pour éveiller votre imagination? Une suggestion: du cocooning de la plage, éclatez-vous dans un paradis aquatique. Mais n'oubliez pas Chéri(e) pour partager vos expériences. L'amour est au rendez-vous. Et pour les nobles braves du Cancer qui doivent se rendre au boulot, il y a aussi de belles choses à l'horizon.

mardi 24 juillet 2007

L’homo erectus (… mon cul !)

Plusieurs générations de femmes ont lutté dans l’espoir d’obtenir l’égalité entre le sexe fort et le sexe faible. Grâce au combat mené par les femmes qui nous ont précédé, nous avons abouti à une (fausse) liberté, notamment sexuelle. Mais cette liberté est rapidement devenue une nouvelle forme de contrainte :obligation de s’éclater au lit sinon on est « frigide », nécessité d’avoir une vie sexuelle riche sinon on deviendra vite une vieille fille. La preuve de ce que j’avance : l’existence persistante des Catherinettes. Si t’es pas marié avant 25ans, tu es censée porter un chapeau ridicule ayant pour vague but d’attirer sur toi l’attention d’un éventuel mâle. Très valorisant.
Et encore je ne parlerai pas de l’aspect professionnel qui risque de me fâcher toute rouge. Aujourd’hui on assiste à une destruction du genre, à une perte de distinction entre le « fort » et le « faible ». Les hommes sont devenus des lopettes et c’est en grande partie de notre faute. On leur a demandé de développer leur sensibilité, de creuser leur côté féminin, et plus précisément de participer davantage aux corvées ménagères. Et eux, dignes d’eux-mêmes, n’ont rien compris. Leur sensibilité leur fait monter les larmes aux yeux à la moindre contrariété ou coupure d’enveloppe. Concernant le côté féminin, ils sont juste devenus aussi chiants que nous (« hummm… je vais porter quoi aujourd’hui… !?!), nous volant nos prises de têtes, nos doutes et nos questions sans réponses. Seules les corvées se sont (à la rigueur) améliorées (Ben alors, Mélissa, de quoi tu te plains ???).
Pourtant ils pensent aujourd’hui qu’on leur en demande trop : ils se plaignent constamment, sombrent à la première difficulté et nous font passer pour des tyrans parce que l’on n’est pas aussi faible qu’eux et qu’on n’arrive pas à leur pardonner toutes leurs erreurs.
Alors qu’une femme se doit d’être belle et désirable mais pas trop pour ne susciter ni l’envie, ni la jalousie. Elle apprend très vite à mener de front carrière professionnelle, éducation des enfants (qui va les chercher à l’école et les aider à faire leurs devoirs ? pas l’homme, trop occupé à se lamenter sur la non-diffusion de sa série préférée), et à l’entretien du nid d’amour, tout en conservant sa taille de guêpe malgré ses 3 grossesses en 4ans (elle est alors, pour l’opinion publique, soit une connasse d’avoir si souvent oublié sa pilule, soit une allumeuse de chauffer son homme en dessous sexy en pilou).

Parce que l’on demande réellement beaucoup aux femmes et parce que les hommes sont devenus des lopettes, je pense, non j’affirme, que le monde appartiendra aux femmes. Notre société n’exige plus de nous de la force physique mais bien une forte résistance psychologique et de ce point de vue, les hommes ne tiennent pas la distance avec les femmes. Mais nous aussi, avons notre talon d’Achille : dommage qu’on aime autant nos hommes !

Interrogation du jour : Pourquoi si dans un groupe de femmes, il y a 1 homme, on doit tout masculiniser ? Même la grammaire est machiste ! Non, je ne suis pas fâchée en ce moment, mais parfois il y a des choses qui font du bien, rien qu’en le disant!


Résumé en musique :
Anais "Mon coeur, mon amour"


Horoscope :
Note du jour: 8/10.
La vie éternelle! Vous rêvez de la garder? Le ciel vous envoie sa formule magique: activité, sortie et divertissement. Alors, au lieu de vous étendre sur le canapé et regarder toujours la télé, changez votre profil. Lancez des invitations, et prenez votre vie sociale en main. Vous verrez, vos vibrations seront toutes en harmonie. Au travail? Ici, évidement, vous ne pouvez pas commander la pluie et le beau temps. Alors, suivez les directives, et démarquez vous dans vos fonctions. Côté cœur? Ne laissez pas passer la chance d'être heureux. Vénus est à la commande.

samedi 7 juillet 2007

Mélissa s’auto-inspecte.

N’allez pas croire que j’ai chopé des bêtes, ce qui justifierait une auto-inspection, mais ce n’est pas avec mon activité sexuelle du moment…(quoique)
Non, non, non, Mélissa est toute propre. Il s’agit simplement de tous ces articles qui fleurissent dans les magazines de fifilles.

« Comment devenir un sac d’os avant l’été ? » (faites vous plaquer), « Bronzage intégral ou exitez votre voisin en 10 leçons », « Astrologie : découvrez votre été signe par signe » (cancer : vous êtes vraiment pourris), …

Cependant un article a tout de même attiré mon attention : « Découvrez vos défauts et éliminez-les ».
Pour ce faire, 3 étapes :
1) on fait la liste de ce que l’on pense être ses défauts
2) on efface tous les défauts qui n’en sont pas vraiment (timidité, curiosité,…)
3) avec les quelques défauts qu’il reste, on emmerde les autres en prétextant que c’est notre personnalité et qu’il faut nous accepter comme on est.

Donc pour moi :
1) Mes défauts : chiante, coléreuse, versatile, un peu radine, étourdie, autoritaire, susceptible.
2) Ce qui n’est pas vraiment un défaut : versatile (on ne s’ennuie jamais avec moi), radine (je ne suis pas radine mais économe), étourdie (c’est joli de suivre les papillons), susceptible (je me remets suffisamment en question pour que ce défaut me soit pardonné)
3) Donc je suis : chiante et coléreuse et j’emmerde les gens s’ils ne m’acceptent pas ainsi.

Merci Biba ! (mes relations sociales vont enfin s’améliorer après ça ???)

Interrogation du jour : un mec au boulot me parle de son baladeur mp3. N’entendant rien, je lui demande poliment « Plaît-il ? » et il me répond « énormément ! ». j’ai manqué quelque chose ?

Mot roumain important pour emballer une roumaine : sunt francez ! (je suis français)

Horoscope : Note du jour: 6/10.
Grincheux? Souriez les Cancer, et ajoutez un brin de fantaisie à votre humeur plutôt terne. C'est un beau samedi d'été, profitez du bon temps. Côté cœur? N'exigez pas la perfection. Il y aura déception. Soyez naturel et vous serez aimé. Certes, les choses ne vont pas tout a fait comme vous l'aviez souhaité. Alors, ne critiquez pas inutilement. Pas question d'écrire une télésérie sur vos ex, votre douce moitié remplie bien le premier rôle. Le plateau de l'amour est tout éclairé.

mercredi 4 juillet 2007

Mélissa n’est personne

Robert a dit « Personne n’aime personne, personne ne manque à personne, personne ne pleure personne, pourquoi même en parler ? », et elle a bien raison. Eh oui Robert est une fille, un peu comme Vincent Macdoum après tout. Robert est copine avec Amélie Nothomb, un peu comme moi après tout…

Je ne suis personne, il n’est personne, même vous, vous n’êtes personne. Sur l’échelle de la planète, une vie humaine représenterait ¾ de seconde (selon le livre des records de 1998). Ca aide à relativiser, non ?
S’il vous restait ¾ de seconde à vivre, que feriez-vous ? Bon, c’est sûr, c’est court,…Moi j’aimerais en profiter, embrasser le charmant garçon qui dort à côté de moi, ronflant doucement dans le wagon. J’aimerais boire les meilleurs vins, manger les meilleurs plats, être allongée au soleil, dans l’herbe qui, coquine, me chatouille la nuque. Je voudrais que ceux que j’aime le sachent, faire un câlin à Shena, essayer l’héroïne, prendre un bain de lait comme Cléopâtre et…je crois que je pourrai mourir satisfaite. Pas d’exigence, pas de désirs superflus.

Et si on faisait comme si nos vies ne duraient que ¾ de seconde ? Serions-nous plus heureux ? Et si on satisfait chacun de nos désirs, doit-on arrêter de vivre après ça ?

Les gens sont beaux autour de moi : ils ont les yeux bleus et le sourire Colgate. Ils sont cultivés, intéressants et intéressés, spontanés et vivants. Mon voisin, un peu perdu, s’accroche à son fauteuil, comme moi à mon passé : « c’est lourd et encombrant, libère toi » voudrais-je lui dire. Mais il dort et ne se rend compte de rien. J’ai été comme lui, j’ai dormi pendant de longues années et je me réveille seulement, pas vraiment reposée.
Il n’est pas tout à fait réveillé, il somnole. Son voyage est encore long, il a le temps de dormir encore un peu.
Je vais t’attendre en sortant de la gare mais tu ne seras pas là, évidement. Alors je voudrais dormir aussi, c’est trop fatiguant de garder les yeux ouverts, finalement.


Réveil


¾ de seconde pour n’être personne contre 2 mois pour être célèbre dans un loft…mieux vaut n’être personne, je crois. Mais je vous l’ai annoncé, je ne regarde plus la télé et ça fera 3 semaines (ouah !). Mais je sais que TF1 participe au recyclage des vieux-concepts (après la blonde-concept, je vous présente la vénitienne-concept : complètement différent !) mais pour tenir mon engagement vis-à-vis du poste de télévision, vous me ferez un résumé (photos à l’appui) ?
Nous ne sommes personne, mais on est quand même moins dérangés, ennuyeux et cons (a pas peur des mots) que tous ces crétins qui remplissent les soit-disant quotas de la télé-réalité.
Alors relativisez, vous n’êtes personne. Vous faites quoi en ¾ de seconde ?



Robert - Personne
Vidéo envoyée par kristus

mardi 3 juillet 2007

Mélissa rit en lisant le journal

Certaines news sont franchement tordantes. Je vous laisse quelques épisodes croustillants...

07 mars 2007 - Cycliste ivre gravement blessé après avoir heurté un bus à Berne

Un cycliste en état d'ivresse s'est gravement blessé dans une collision frontale avec un bus des transports publics de la ville de Berne. Il venait de subir un contrôle de police au terme duquel il s'était engagé à rentrer à pied la maison.

Le cycliste affichait une alcoolémie supérieure à 0,8 pour mille lors du test pratiqué par les policiers rendus attentifs à son allure. L'avertissant qu'il sera dénoncé, il l'ont enjoint à abandonner le guidon. Assurant qu'il habitait non loin, le cycliste s'est engagé à rentrer à pied, a indiqué la police municipale. Mais une cinquantaine de mètres plus loin, il a enfourché sa bicyclette. Quelque temps après, déporté sur le côté gauche de la route d'où arrivait un bus, il n'a pu l'éviter. Le chauffeur a été choqué. Un seul passager voyageait dans ce bus. Lui a fini à pied.

08 mars 2007 - Sanction pour une grand-mère anglaise qui cuisinait au cannabis

Une grand-mère anglaise récidiviste, qui cuisinait avec du cannabis pour lutter contre la dépression, a été condamnée mercredi à 250 heures de travaux d'intérêt général après avoir été reconnue coupable par un tribunal de Carlisle.
Le jury n'a mis que 15 minutes pour juger coupable, à l'unanimité, Patricia Tabram, 68 ans, qui cultivait quatre pieds de cannabis dans une armoire à son domicile de Humshaugh (Northumberland), en violation d'une condamnation à six mois de prison avec sursis.
"Je vais continuer à me soigner avec du cannabis. Ce tribunal n'est pas compétent et je vais faire appel et déposer plainte car je n'ai pas eu droit à un avocat", a déclaré Mme Tabram après sa condamnation, disant qu'elle n'avait pas peur d'aller en prison.
La police était intervenue chez elle en septembre 2005 sur dénonciation et avait trouvé, outre les plants, un bocal de poudre de cannabis près de la cuisinière. Mme Tabram, auteur du livre "Mamie mange du cannabis" et deux fois grand-mère, avait également indiqué à la police que son congélateur était rempli de plats cuisinés et de glaces contenant du cannabis, qui n'ont pas été confisqués pour ne pas la priver de nourriture.
Elle a expliqué au tribunal qu'elle utilisait le cannabis pour lutter contre la dépression dont elle souffre depuis 1975, lorsqu'elle avait découvert son fils de 14 ans mort dans son lit, et soulager des douleurs persistantes dues à deux accidents de voiture. Ajouter du cannabis à une tasse de chocolat chaud lui donne, selon elle, cinq heures de répit alors que les médicaments ont de nombreux effets secondaires.
"Je suis vieille et fatiguée. (...) Je suis déçue de l'attitude du tribunal vis-à-vis de quelqu'un de mon âge avec mes problèmes de santé et la façon dont je les gère", a-t-elle déclaré.
Après sa première condamnation, elle avait été candidate lors des élections législatives de 2005 avec un programme pro-cannabis.

Suisse - Les images de l'accident entre un char et un tracteur

Un char léopard de l'armée suisse a fini dans le fossé après une collision avec un tracteur, dans le Canton de Berne.

Je ne sais pas pour vous mais moi, ça me fait beaucoup rire. Merci la presse !