samedi 28 juillet 2007

4 mariages et pas d’enterrement

Le mariage de mon frère, l’anniversaire de Tante Adèle, le baptême de ma nièce, la grande communion de ma petite cousine,…
Les réunions familiales sont toujours l’occasion de retrouver les cousins cousines que l’on adore mais qu’on ne voie jamais assez souvent (peut-être pour ça qu’on les adore…) mais surtout de faire de nouvelles rencontres. Chic chic chic, je suis en mode « nouvelles têtes » (mais sans passer par la case-coiffeur : assez de saccages pour ce mois)

Bref ce week-end a été riche en rencontres et en alcool (normal, pas de fêtes sans punch !) Selon Francoscopie 2007, les rencontres faites dans les mariages et les fêtes de famille se traduisent le plus souvent par une union. Oh doucement là ! Faisons connaissance et l’amour, nous verrons plus tard pour les enfants ! Quoiqu’il en soit, il paraît qu’avec les années, les mariages seront remplacés progressivement par les enterrements ou par les mariages des enfants qui sont pour le moment trop jeunes pour percevoir l’épée de Damoclès qui pèse sur leurs têtes. Donc je ne serai pas toujours jeune, je ne serai pas toujours invitée, alors autant en profiter dès maintenant.

Après avoir réussi à rentrer dans ma robe meringue (j’adore aussi les mariages pour ça : on peut porter des robes de princesse avec plein de frous-frous, des chapeaux-corbeilles de fruits, et des collants à paillettes !), après mettre largement tartiné le visage de maquillage, après avoir tué l’ensemble de la population d’insectes de la maison à coup de parfum bien trop odorant, j’ai toute prête. Et c’est parti, les bras en l’air (-épilation sous les bras : ok-) pour le jeté traditionnel de riz, les bras en l’air pour (ne pas) attraper le bouquet, les bras en l’air sur le dance floor. Ah la musique… ! N’est-elle pas géniale la musique dans ce genre de soirées ? Quand je serai grande, je veux être DJ pour mariages, baptêmes ou autre réunion familiale ! « Le petit bonhomme en mousse », « La chenille », « T’es ok » (vive Ottawa !),… rien ne nous est épargné. Mais tout le monde danse, s’amuse, fait le pitre et Tonton Henri bourré en train de s’éclater sur « Ca plane pour moi », ça vaut toutes les vidéos du monde !
C’est aussi l’occasion d’oublier les régimes et de s’empiffrer de dragées. Et puis, il était blond, doux et captivant, j’étais belle, captivée et un peu bourrée, parce que, comme je l’ai mentionné plus haut, les mariages, c’est surtout de nouvelles rencontres. Mine de rien, on est tous beaux dans nos costumes, mine de rien, on a tous pleuré quand elle a dit « oui » et on est tous dans un mode « Ooooh c’est beau l’amour ». Alors forcément on l’attire cet amour qu’on admire tant : tous les éléments sont là pour que ça ne se passe pas autrement.
Je me suis réveillée le lendemain matin, décoiffée, pas démaquillée mais avec le sourire aux lèvres : il a laissé un petit mot tendre sur l’oreiller…

Interrogation quotidienne : Je trouve ça bizarre que mon ordinateur me propose pour synonyme de « rencontre », coïncidence, occasion, ou concours. Pas vous ?

Proverbe du jour : « Une femme infidèle a parfois des remords, une femme fidèle a toujours de regrets », par un illustre inconnu, certainement un homme accroché au comptoir d’un bar, complètement bourré mais en pleine révélation.


Horoscope : Note du jour: 7/10.

Chance, super invitation, tendresse familiale…Pétales de joies partout et avec les amis, une ultra sortie à annoter à votre retour dans votre agenda. Quelle belle atmosphère! Et si vous devez vous rendre à une réception de mariage, bingo! Peut-être aurez-vous envie, vous aussi, de convoler en juste noce? Côté amour? Cupidon réchauffe vos sens et votre cœur. Avec Chéri(e) tout baigne dans l'huile. L'huile de la passion!


Je ne modifie pas l'horoscope, il est tel quel : elle n'est pas formidable ma voyante ???

Pas de doute possible avec Cali

Je me frotte les mains
En pensant à tout ça
Tout ce que je vais prendre
C'est du plaisir que du plaisir
Je me frotte les mains
En passant près de toi
Et je souffle dans ton cou
Comme un vampire
J'adore vivre depuis ce matin
Au creux de cette nuit vaincu
J'ai vu j'ai su que c'était foutu
J'adore vivre depuis ce matin
Depuis que je sais qui je suis
Que je te quitte que c'est fini
Refrain
Je m'en vais
T'appelleras ça une mutinerie
Oui j'ai précipité le capitaine par dessus bord
Et je mets le cap très loin très loin d'ici
Quand le bateau s'éloigne j'entends ses cris encore
J'ai vu ton mouchoir blanc hissé
Derrière ton chagrin retranchée
Je ne tirerai pas lâchement sur les blessés
Je ne suis pas encore mort
On ne s'est pas entretué
Alors je selle ma monture
Je repars à l'aventure
Refrain
On s'est trimballés
De droite et de gauche
Entre extase et chagrin
Je te dis au revoir de la main
Non n'insistons plus non
Ca ne sert à rien
Cette sale histoire nous a fait les poches
Je te dis au revoir c'était bien
Tu étais presque belle
J'étais pas loin d'être fidèle
Notre histoire devait être
Un conte de fées
Tu étais presque belle
J'étais pas loin d'être fidèle
Notre histoire a failli
Tu titubes toute fripée
Mais je m'en vais
Refrain



Cali - je m_en vais (clip)
Vidéo envoyée par doudouce67

mercredi 25 juillet 2007

L’homo erectus, suite et fin.

Pour illustrer mes précédents propos, je vous propose une liste non exhaustive des spécimens mâles que j’ai pu observer, de près ou de loin.

1- L’immature ancien : Il mène sa vie d’homme avec appartement, travail et amis mais est capable de taper du pied si on lui refuse un jouet. Il s’oppose directement au vieux jeune qui mène une vie matériellement semblable mais qui se refuse tout excès qui le détournerait du chemin qu’il s’est imaginé pour lui-même. Il est un homme rassurant mais particulièrement ennuyeux.

2- L’indécis dépressif et déprimant : Sa vie pourrait être parfaite s’il le souhaitait, mais il préfère se lamenter sur tout ce qu’il a fait, ou ce qu’il n’a pas encore fait, sur tout ce qu’il n’a pas ou même sur ce qu’il a. Incapable de saisir la moindre opportunité d’être heureux ou de prendre la plus petite décision dans ce sens, il est très dangereux car ses questions et sa tristesse sont contagieuses. A fuir donc.


3- L’italiano menteur : Le titre suffit à lui seul à présenter ce mâle. Pourtant, pendant qu’il vous ment effrontément et que vous en avez pleinement conscience, vous vivez les quelques instants les plus magiques de votre vie. Encore plus dangereux que l’indécis si vous croyez à ces blablas.(Il peut être d’une autre nationalité qu’italienne, donc méfiance !)


4- L’utopiste aveugle : Il se dit prêt à vous offrir tout ce qu’une femme désirerait pour être heureuse. Il ne veut que votre bonheur car c’est cela qui le rend réellement heureux. Malheureusement il ne se rend même pas compte qu’il lui sera impossible de tenir ses promesses. Il est difficile pour vous de lui en vouloir parce qu’au fond vous savez qu’il était honnête. Il ne peut être que source de déception et la déception est pire encore.


5- Le geek-o-bite : Il est une espèce rare de geeks qui pense autant aux bits qu’aux bites. Il n’est pas dangereux, plutôt même amusant mais il faut quand même supporter son côté geek. Sexuellement, il est certainement le meilleur mâle rencontré mais au lieu de fumer une cigarette à vos côtés, il retournera rapidement auprès de son seul amour : son ordinateur.


6- La pédale douce : Attention tous les hommes ont une fâcheuse tendance à appartenir à cette catégorie mais dans une moindre mesure que la pédale douce que j’ai pu rencontrer. Il devient gay dans votre lit, vous interdit de vous vexer pour ça mais ne s’assume pas auprès des autres hommes éventuellement intéressés par cette perspective. Il est adorable mais ne pourra jamais devenir autre chose qu’un ami.


7- Le marin fantôme : Il n’est jamais là mais toujours en mer. Il vous fait croire qu’il est en mission ultra-secrète et qu’il ne peut donc ni vous téléphoner, ni envoyer de mails, et encore moins vous dire où il partira. Et cela fait 4 ans que sa mission a commencé. Il semblerait qu’il vous est pris pour une conne.


8- Le fantasme politique : Comme un politicien, il titille l’imagination mais uniquement l’imagination. Sa promesse électorale n’est pas à la hauteur des réformes qu’il entreprend. Finalement mieux vaut ne jamais voter pour lui, au risque d’être déçue par le décalage entre l’image politique et la réalité. Encore une déception bafouée au nom de l’assouvissement d’un fantasme.


9- Le paysan timide : Inséminer une vache ne lui pose aucun souci mais vous faire un cunnilingus le répugne. Pour lui, être amoureux, c’est vous apprendre à conduire un tracteur et gare à vous si vous êtes mauvaise élève. La punition ne sera (malheureusement) pas sexuelle mais consistera à nettoyer l’étable. Et merde !


10- La mauvaise fréquentation : Ses potes, sa mère, ses ex prennent beaucoup de place, trop de place. Finalement il n’y en a pas pour vous : il ne lâchera jamais ses potes pour vous, sa mère est la seule femme casse-couille qui compte vraiment à ses yeux et ses ex, il ne les a jamais réellement quitter. Vous ferez seulement partie d’une longue liste lorsque votre histoire se terminera et deviendrez amis lorsque vous serez à votre tour son ex, si vous êtes suffisamment conne pour accepter l’amitié d’un tel goujat.


11- L’amoureux (mais pas de vous) : Il parle beaucoup, énormément, toujours, tout le temps…d’elle. C’est à tel point que de toute manière, vous n’aviez même pas espéré bouleverser cet ordre établit. Echec : vous saviez dès le départ qu’il ne l’oublierait pas pour vos beaux yeux. = Déception.


12- Le capitaliste du sexe : Rapidité et efficacité sont ses maîtres-mots. Il bande mou, vous pénètre sans réaction de votre part (Ah bon, t’es là ?), et finit son histoire dans la seconde avec toujours une excuse sous le coude « il y avait tellement longtemps… » Il a l’audace de vous réveiller à 6h du matin en criant « Ca y est, ça y est, j’suis prêt » mais finalement vous, vous ne voyez même pas la différence entre quand il est prêt et quand il ne l’est pas. Il peut être un garçon adorable mais devrait définitivement devenir un communiste du sexe.

Interrogation quotidienne : Pourquoi persister avec les hommes ? Parce que tous ces spécimens peuvent malheureusement aussi être féminins. Donc il ne s’agit pas de taper avec plaisir sur les hommes mais juste de les utiliser en tant qu’illustration pour exprimer une idée plus générale. Mais là,… je ne sais pas laquelle.

Proverbe du jour : De temps en temps, il faut mettre son cœur en jachère, pour laisser se reposer la terre, Mélissa à la ferme (accompagnée de Martine).

Résumé en zik : Zazie « Je suis un homme ».
Horoscope : Note du jour: 7/10.
Besoin d'un stimulant pour éveiller votre imagination? Une suggestion: du cocooning de la plage, éclatez-vous dans un paradis aquatique. Mais n'oubliez pas Chéri(e) pour partager vos expériences. L'amour est au rendez-vous. Et pour les nobles braves du Cancer qui doivent se rendre au boulot, il y a aussi de belles choses à l'horizon.

mardi 24 juillet 2007

L’homo erectus (… mon cul !)

Plusieurs générations de femmes ont lutté dans l’espoir d’obtenir l’égalité entre le sexe fort et le sexe faible. Grâce au combat mené par les femmes qui nous ont précédé, nous avons abouti à une (fausse) liberté, notamment sexuelle. Mais cette liberté est rapidement devenue une nouvelle forme de contrainte :obligation de s’éclater au lit sinon on est « frigide », nécessité d’avoir une vie sexuelle riche sinon on deviendra vite une vieille fille. La preuve de ce que j’avance : l’existence persistante des Catherinettes. Si t’es pas marié avant 25ans, tu es censée porter un chapeau ridicule ayant pour vague but d’attirer sur toi l’attention d’un éventuel mâle. Très valorisant.
Et encore je ne parlerai pas de l’aspect professionnel qui risque de me fâcher toute rouge. Aujourd’hui on assiste à une destruction du genre, à une perte de distinction entre le « fort » et le « faible ». Les hommes sont devenus des lopettes et c’est en grande partie de notre faute. On leur a demandé de développer leur sensibilité, de creuser leur côté féminin, et plus précisément de participer davantage aux corvées ménagères. Et eux, dignes d’eux-mêmes, n’ont rien compris. Leur sensibilité leur fait monter les larmes aux yeux à la moindre contrariété ou coupure d’enveloppe. Concernant le côté féminin, ils sont juste devenus aussi chiants que nous (« hummm… je vais porter quoi aujourd’hui… !?!), nous volant nos prises de têtes, nos doutes et nos questions sans réponses. Seules les corvées se sont (à la rigueur) améliorées (Ben alors, Mélissa, de quoi tu te plains ???).
Pourtant ils pensent aujourd’hui qu’on leur en demande trop : ils se plaignent constamment, sombrent à la première difficulté et nous font passer pour des tyrans parce que l’on n’est pas aussi faible qu’eux et qu’on n’arrive pas à leur pardonner toutes leurs erreurs.
Alors qu’une femme se doit d’être belle et désirable mais pas trop pour ne susciter ni l’envie, ni la jalousie. Elle apprend très vite à mener de front carrière professionnelle, éducation des enfants (qui va les chercher à l’école et les aider à faire leurs devoirs ? pas l’homme, trop occupé à se lamenter sur la non-diffusion de sa série préférée), et à l’entretien du nid d’amour, tout en conservant sa taille de guêpe malgré ses 3 grossesses en 4ans (elle est alors, pour l’opinion publique, soit une connasse d’avoir si souvent oublié sa pilule, soit une allumeuse de chauffer son homme en dessous sexy en pilou).

Parce que l’on demande réellement beaucoup aux femmes et parce que les hommes sont devenus des lopettes, je pense, non j’affirme, que le monde appartiendra aux femmes. Notre société n’exige plus de nous de la force physique mais bien une forte résistance psychologique et de ce point de vue, les hommes ne tiennent pas la distance avec les femmes. Mais nous aussi, avons notre talon d’Achille : dommage qu’on aime autant nos hommes !

Interrogation du jour : Pourquoi si dans un groupe de femmes, il y a 1 homme, on doit tout masculiniser ? Même la grammaire est machiste ! Non, je ne suis pas fâchée en ce moment, mais parfois il y a des choses qui font du bien, rien qu’en le disant!


Résumé en musique :
Anais "Mon coeur, mon amour"


Horoscope :
Note du jour: 8/10.
La vie éternelle! Vous rêvez de la garder? Le ciel vous envoie sa formule magique: activité, sortie et divertissement. Alors, au lieu de vous étendre sur le canapé et regarder toujours la télé, changez votre profil. Lancez des invitations, et prenez votre vie sociale en main. Vous verrez, vos vibrations seront toutes en harmonie. Au travail? Ici, évidement, vous ne pouvez pas commander la pluie et le beau temps. Alors, suivez les directives, et démarquez vous dans vos fonctions. Côté cœur? Ne laissez pas passer la chance d'être heureux. Vénus est à la commande.

samedi 7 juillet 2007

Mélissa s’auto-inspecte.

N’allez pas croire que j’ai chopé des bêtes, ce qui justifierait une auto-inspection, mais ce n’est pas avec mon activité sexuelle du moment…(quoique)
Non, non, non, Mélissa est toute propre. Il s’agit simplement de tous ces articles qui fleurissent dans les magazines de fifilles.

« Comment devenir un sac d’os avant l’été ? » (faites vous plaquer), « Bronzage intégral ou exitez votre voisin en 10 leçons », « Astrologie : découvrez votre été signe par signe » (cancer : vous êtes vraiment pourris), …

Cependant un article a tout de même attiré mon attention : « Découvrez vos défauts et éliminez-les ».
Pour ce faire, 3 étapes :
1) on fait la liste de ce que l’on pense être ses défauts
2) on efface tous les défauts qui n’en sont pas vraiment (timidité, curiosité,…)
3) avec les quelques défauts qu’il reste, on emmerde les autres en prétextant que c’est notre personnalité et qu’il faut nous accepter comme on est.

Donc pour moi :
1) Mes défauts : chiante, coléreuse, versatile, un peu radine, étourdie, autoritaire, susceptible.
2) Ce qui n’est pas vraiment un défaut : versatile (on ne s’ennuie jamais avec moi), radine (je ne suis pas radine mais économe), étourdie (c’est joli de suivre les papillons), susceptible (je me remets suffisamment en question pour que ce défaut me soit pardonné)
3) Donc je suis : chiante et coléreuse et j’emmerde les gens s’ils ne m’acceptent pas ainsi.

Merci Biba ! (mes relations sociales vont enfin s’améliorer après ça ???)

Interrogation du jour : un mec au boulot me parle de son baladeur mp3. N’entendant rien, je lui demande poliment « Plaît-il ? » et il me répond « énormément ! ». j’ai manqué quelque chose ?

Mot roumain important pour emballer une roumaine : sunt francez ! (je suis français)

Horoscope : Note du jour: 6/10.
Grincheux? Souriez les Cancer, et ajoutez un brin de fantaisie à votre humeur plutôt terne. C'est un beau samedi d'été, profitez du bon temps. Côté cœur? N'exigez pas la perfection. Il y aura déception. Soyez naturel et vous serez aimé. Certes, les choses ne vont pas tout a fait comme vous l'aviez souhaité. Alors, ne critiquez pas inutilement. Pas question d'écrire une télésérie sur vos ex, votre douce moitié remplie bien le premier rôle. Le plateau de l'amour est tout éclairé.

mercredi 4 juillet 2007

Mélissa n’est personne

Robert a dit « Personne n’aime personne, personne ne manque à personne, personne ne pleure personne, pourquoi même en parler ? », et elle a bien raison. Eh oui Robert est une fille, un peu comme Vincent Macdoum après tout. Robert est copine avec Amélie Nothomb, un peu comme moi après tout…

Je ne suis personne, il n’est personne, même vous, vous n’êtes personne. Sur l’échelle de la planète, une vie humaine représenterait ¾ de seconde (selon le livre des records de 1998). Ca aide à relativiser, non ?
S’il vous restait ¾ de seconde à vivre, que feriez-vous ? Bon, c’est sûr, c’est court,…Moi j’aimerais en profiter, embrasser le charmant garçon qui dort à côté de moi, ronflant doucement dans le wagon. J’aimerais boire les meilleurs vins, manger les meilleurs plats, être allongée au soleil, dans l’herbe qui, coquine, me chatouille la nuque. Je voudrais que ceux que j’aime le sachent, faire un câlin à Shena, essayer l’héroïne, prendre un bain de lait comme Cléopâtre et…je crois que je pourrai mourir satisfaite. Pas d’exigence, pas de désirs superflus.

Et si on faisait comme si nos vies ne duraient que ¾ de seconde ? Serions-nous plus heureux ? Et si on satisfait chacun de nos désirs, doit-on arrêter de vivre après ça ?

Les gens sont beaux autour de moi : ils ont les yeux bleus et le sourire Colgate. Ils sont cultivés, intéressants et intéressés, spontanés et vivants. Mon voisin, un peu perdu, s’accroche à son fauteuil, comme moi à mon passé : « c’est lourd et encombrant, libère toi » voudrais-je lui dire. Mais il dort et ne se rend compte de rien. J’ai été comme lui, j’ai dormi pendant de longues années et je me réveille seulement, pas vraiment reposée.
Il n’est pas tout à fait réveillé, il somnole. Son voyage est encore long, il a le temps de dormir encore un peu.
Je vais t’attendre en sortant de la gare mais tu ne seras pas là, évidement. Alors je voudrais dormir aussi, c’est trop fatiguant de garder les yeux ouverts, finalement.


Réveil


¾ de seconde pour n’être personne contre 2 mois pour être célèbre dans un loft…mieux vaut n’être personne, je crois. Mais je vous l’ai annoncé, je ne regarde plus la télé et ça fera 3 semaines (ouah !). Mais je sais que TF1 participe au recyclage des vieux-concepts (après la blonde-concept, je vous présente la vénitienne-concept : complètement différent !) mais pour tenir mon engagement vis-à-vis du poste de télévision, vous me ferez un résumé (photos à l’appui) ?
Nous ne sommes personne, mais on est quand même moins dérangés, ennuyeux et cons (a pas peur des mots) que tous ces crétins qui remplissent les soit-disant quotas de la télé-réalité.
Alors relativisez, vous n’êtes personne. Vous faites quoi en ¾ de seconde ?



Robert - Personne
Vidéo envoyée par kristus

mardi 3 juillet 2007

Mélissa rit en lisant le journal

Certaines news sont franchement tordantes. Je vous laisse quelques épisodes croustillants...

07 mars 2007 - Cycliste ivre gravement blessé après avoir heurté un bus à Berne

Un cycliste en état d'ivresse s'est gravement blessé dans une collision frontale avec un bus des transports publics de la ville de Berne. Il venait de subir un contrôle de police au terme duquel il s'était engagé à rentrer à pied la maison.

Le cycliste affichait une alcoolémie supérieure à 0,8 pour mille lors du test pratiqué par les policiers rendus attentifs à son allure. L'avertissant qu'il sera dénoncé, il l'ont enjoint à abandonner le guidon. Assurant qu'il habitait non loin, le cycliste s'est engagé à rentrer à pied, a indiqué la police municipale. Mais une cinquantaine de mètres plus loin, il a enfourché sa bicyclette. Quelque temps après, déporté sur le côté gauche de la route d'où arrivait un bus, il n'a pu l'éviter. Le chauffeur a été choqué. Un seul passager voyageait dans ce bus. Lui a fini à pied.

08 mars 2007 - Sanction pour une grand-mère anglaise qui cuisinait au cannabis

Une grand-mère anglaise récidiviste, qui cuisinait avec du cannabis pour lutter contre la dépression, a été condamnée mercredi à 250 heures de travaux d'intérêt général après avoir été reconnue coupable par un tribunal de Carlisle.
Le jury n'a mis que 15 minutes pour juger coupable, à l'unanimité, Patricia Tabram, 68 ans, qui cultivait quatre pieds de cannabis dans une armoire à son domicile de Humshaugh (Northumberland), en violation d'une condamnation à six mois de prison avec sursis.
"Je vais continuer à me soigner avec du cannabis. Ce tribunal n'est pas compétent et je vais faire appel et déposer plainte car je n'ai pas eu droit à un avocat", a déclaré Mme Tabram après sa condamnation, disant qu'elle n'avait pas peur d'aller en prison.
La police était intervenue chez elle en septembre 2005 sur dénonciation et avait trouvé, outre les plants, un bocal de poudre de cannabis près de la cuisinière. Mme Tabram, auteur du livre "Mamie mange du cannabis" et deux fois grand-mère, avait également indiqué à la police que son congélateur était rempli de plats cuisinés et de glaces contenant du cannabis, qui n'ont pas été confisqués pour ne pas la priver de nourriture.
Elle a expliqué au tribunal qu'elle utilisait le cannabis pour lutter contre la dépression dont elle souffre depuis 1975, lorsqu'elle avait découvert son fils de 14 ans mort dans son lit, et soulager des douleurs persistantes dues à deux accidents de voiture. Ajouter du cannabis à une tasse de chocolat chaud lui donne, selon elle, cinq heures de répit alors que les médicaments ont de nombreux effets secondaires.
"Je suis vieille et fatiguée. (...) Je suis déçue de l'attitude du tribunal vis-à-vis de quelqu'un de mon âge avec mes problèmes de santé et la façon dont je les gère", a-t-elle déclaré.
Après sa première condamnation, elle avait été candidate lors des élections législatives de 2005 avec un programme pro-cannabis.

Suisse - Les images de l'accident entre un char et un tracteur

Un char léopard de l'armée suisse a fini dans le fossé après une collision avec un tracteur, dans le Canton de Berne.

Je ne sais pas pour vous mais moi, ça me fait beaucoup rire. Merci la presse !

dimanche 1 juillet 2007

Mélissa, grande (dés)illusionniste

La désillusion vient généralement après l’espoir : on s’y attend, parfois même on a le temps de s’y préparer mais on l’accepte souvent difficilement. Cependant elle est l’étape nécessaire pour refouler cet espoir fou et pour commencer de nouvelles choses. Pourquoi l’homme a-t-il besoin d’échecs, de tristesse et/ou de déception pour créer et entreprendre ?

Nous ne sommes que des animaux, pas autant pourvus d’instinct et de raison, qu’on pourrait le penser. Si c’était le cas, nous serions rarement brisés par les aléas de la vie : le suicide n’est-il pas un acte purement non-naturel ? A-t-on déjà vu un oiseau se suicider parce qu’il en a marre de manger des vers ? Pourtant aujourd’hui c’est mon instinct de survie et ma raison qui me tiennent encore vivante. Je n’attend pas que les autres réagissent comme moi, je n’attend pas de compassion de mes congénères (ce serait un désillusion de plus).
J’ai toujours su que j’étais seule : même entourée d’amis fidèles et aimants, même la présence d’une famille difficile mais compréhensive, je reste seule. Et seule je dois me battre pour réussir ce que je souhaite entreprendre, ce que je souhaite devenir. Je m’estime chanceuse, je pense généralement réussir à profiter du bon moment mais ce que j’ai aujourd’hui (et évidemment ce que je n’ai pas ou plus), je ne le dois qu’à moi, seule. (merci quand même à maman).

Alors pourquoi suis-je tant affectée par de simples aléas de la vie (même pas si graves au fond) ? Peut-être parce que je ne suis pas aussi forte que je le crois ou que je le voudrais. Chacun de nous essaie de faire au mieux, de ne pas trop se déchirer (même si je me dis que ce sera inévitable) : lui, moi et les autres sommes tous plein de bonne volonté, réfléchissons beaucoup mais pas forcément efficacement.

Bien-sûr j’ai peur du vide, d’être seule dans les moments rudes, sans personne qui m’aime.

Les références botaniques (petite fleur, ortie&co) ne sont que de maladroites métaphores pour transmettre ma peine. J’aurais pu aller plus loin : « je suis forte comme un charme mais fragile comme une pensée » (c’est tiré par les cheveux, hein ?). Mon problèmes est que je ne sais pas oublier (attention j’oublie très facilement les choses importantes : rendez-vous chez le médecin, anniversaires,… ou encore ce que je veux bien oublier, généralement le négatif parce que mine de rien, je suis une fille très optimiste) Mais je n’oublie pas mon passé. Lorsqu’il a été beau, je me refuse à l’effacer de ma mémoire. Jacqueline m’a conseillé de moins penser au passé et de me concentrer sur toutes les bonnes choses qui vont m’arriver dans le futur.

Si tu veux rester dans l’affaire, y a des sacrifices à faire.

Je suis complètement d’accord mais c’est toujours plus facile à dire qu’à faire. On sait ce que l’on perd mais pas ce que l’on aura. Donc forcément c’est plus facile de regretter ce que l’on pense avoir perdu plutôt que d’aimer ce que l’on ne connaît pas encore.
Pourtant j’ai plein d’envies. Mon cœur a mal, mais il finira par guérir (le pauvre, il n’est pas à sa première blessure, il devrait finir par s’habituer…mais non) et alors je serai prête pour mon prince charmant aux yeux clairs et aux cheveux blonds (et ainsi je ne serai plus la seule blonde dans le couple !)

Stirb nicht vor mir, ich warte hier !

Je veux pouvoir m’investir plus dans ma vie professionnelle (et arrêter de passer constamment sous le bureau) et devenir enfin ce que je rêve d’être. Je veux un amour qui me fasse vivre, rire et vibrer.

1an en roumain, c’est long, 1an ½ en langage renard, c’est long…mais sur un vie entière que je me souhaite longue, finalement c’est court (laissons ma raison s’exprimer, elle dit des choses biens). Je dois penser à moi parce que mon bonheur ne dépend pas d’une tierce personne mais de ma propre capacité à accepter le bonheur.
J’ai toujours pensé qu’autour d’un individu, il gravitait trois sphères : les amis, le travail et l’amour. Selon moi, aucune de ces sphères ne doit surpasser les autres sinon l’équilibre est rompu. Aujourd’hui mon équilibre est bouleversé mais je suppose que c’est normal, une transition. Généralement les sphères s’autorégulent (je parle comme Adams et j’adore ça !), il suffit d’y croire et moi, je suis prête à croire à tout ! Même à de vagues théories métapsychologiques créées par moi-même !

Chaque situation comporte ces avantages et ces inconvénients. C’est ensuite à nous de choisir la situation qui présente le plus d’avantages et là encore je ne peux pas m’attendre que les autres fassent les mêmes choix que moi. Mais on a toujours le choix, parfois certains d’entre nous ont trop de choix.
Je voudrais partir, pas fuir mais juste partir et construire autre chose ailleurs (je ne suis décidément pas une sédentaire, encore un déménagement ?). J’aimerais réussir à faire disparaître cette boule dans ma poitrine qui m’empêche de respirer, de dormir et de manger. Je souhaiterais être heureuse et que les autres le voient et soient contents pour moi. Je veux de la douceur et dormir dans une bulle de satin.

Inima spune ea, aici e casa ta !

Lui et les autres étaient fatigués(même si les autres ne m’ont rien dit) de m’entendre si souvent parler de la Roumanie. Quelqu’un de passionné par les chevaux (pire les bébés malades)(ou pas) en parle régulièrement et personne ne se fâche parce qu’on admet cette passion. (Pire : il semblerait que socialement nous ne pouvons pas être dépourvus de passion sans passer pour un être sans intérêt). Penser à la Roumanie ne me rend plus triste, au contraire, j’ai tant de jolis souvenirs qu’une seule pensée suffit à me rendre le sourire.
Luigi Panzani disait qu’une fille qui sourit tout le temps, c’est « noule » parce que tu n’as même pas le plaisir de la faire sourire toi-même. Comme quoi, on peut manger exclusivement des pastas et des pizzas et dire des choses profondes !
Bon reprenons un peu le cours de mes pensées parce que là je divague (vague) (diverge ?)(hihihi)

Je suis triste parce que seule, inquiète parce que sans réels projets, future anorexique parce que sans appétit.
Maintenant essayons de remettre tout ça au positif (technique de Laure de Lattre inspirée de sa maman, mais je vous en parlerai plus tard)
Ma solitude m’offre une liberté inattendue. C’est beau de ne pas avoir de réels projets parce que ça veut dire que j’ai encore plein d’envies. Perdre quelques kilos me fait du bien au moral et il n’est jamais trop tard pour apprendre à manger correctement (non, une alimentation équilibrée n’est pas composée de pizzas et d’Happy Meal)
Maintenant réfléchissons à ce que j’ai perdu : un renard mais il parait que c’est la bonne saison pour en retrouver un autre, 5 kilos superflus, la télécommande de ma télévision (mais combien d’heures gagnées en contrepartie !!!), mais j'ai peut-être gagné un ami.

Alors pourquoi suis-je triste ? J’aime bien les conclusions heureuses à la Walt Disney alors je finirais ce poste là-dessus. Je veux être heureuse et j’ai tous les atouts pour l’être alors fini les chouienements et les lamentations ridicules. Vous voyez, je vous l’avais dis que la désillusion était l’étape nécessaire vers le recommencement.

Les passages en bleu sont des extraits de musique écoutée pendant l’écriture de ce poste.
Ce poste a été écrit le vendredi 22 juin. Certaines informations ont donc été modifiées, d’autres ne sont déjà plus d’actualité. Cependant, rien n’a bouleversé outre mesure le cours de l’histoire.