lundi 16 juin 2008

Réflexions équestres

Si les hommes sont comme les chevaux, alors il faut remonter dans la foulée même si on vient de tomber. Ca s’appelle « insister ». Parfois on sait que c’est stupide d’insister mais c’est notre cœur qui nous pousse à continuer et non notre raison. Et puis, des éléments indépendants de notre volonté ont pu nous pousser à la chute : une selle mal attachée, un cheval trop fougueux ou un moustique perturbateur. Alors on évite de faire des généralités et on offre une seconde chance, voire une troisième ou une quatrième…bref on met notre fierté de côté en espérant que tant de détermination finira par aboutir. Il parait que l’espoir fait vivre mais je veux croire qu’il n’est jamais vain. Lorsqu’on croyait monter un pur-sang espagnol alors que finalement ce n’était qu’un poney de cirque, mieux vaut l’emmener à l’abattoir. J’ai vu un renard s’accoupler avec un cheval et je me demande quel sera le résultat d’une si étrange reproduction.

En Ecosse, on lance des troncs d’arbres. Ca ne sert à rien mais c’est rigolo. Moi aussi, je lance des perches et parfois des poutres pour plus d’efficacité. Avec autant de bois, je construis des ponts. Je pourrais aussi construire une charpente ou un bateau, mais une charpente signifie se sédentariser et un bateau s’enfuir. Un pont est un passage d’un lieu vers un autre et a donc une connotation plus positive.
« Sur le pont d’Avignon… »

Blablabla Carpe Diem, j’ai toujours pensé que ces mots sonnaient creux mais parfois on est rattrapé par le temps. De quoi ai-je envie ? Je ne dirai rien mais mon sourire en dit long sur ce que je pense. Lorsqu’on a trouvé la bonne rue, il ne faut pas se tromper de fille, sinon c’est vraiment bête. Il est temps, grenouille que tu fasses un bond dans mon sens.