lundi 28 janvier 2008

Etudiants, pas contents

Parfois il faut changer les choses et pour cela provoquer une micro-révolution. Chacun, à notre échelle, nous changeons, nous nous transformons mais l'important est qu'on se reconnaisse. Il y a tellement de choses qui ne me satisfont pas : notre président et ses soit-disantes réformes, l'aggessivité des gens, l'avenir qui se profile devant moi,... Je réfléchis et décide qu'il faut changer la donne. Je propose un "new deal" où mes envies se concrétisent. Il me faut encore partir pour trouver ce que je cherche. Qu'est-ce que je cherche justement? Du calme, de l'envie et de la motivation. Autour de moi, je ne vois que du vent alors que je le laisse me pousser vers de nouveaux monts en espèrant les merveilles. Le monde est beau, je veux le conquérir. Je suis en pleine crise identitaire : j'ai oublié d'où je venais et quels étaient mes buts. Pour me faire entendre, je brûle des voitures, des playmobils et des logos. Rien ne m'aide à me retrouver : mon boulot me cache derrière un déguisement qui ne me ressemble pas, la fac veut m'endormir avec ses grands discours, et le gouvernement n'est même pas suffisament convaincant dans ses mensonges pour m'endormir. Je ne suis pas une rebelle, je refuse juste la médiocrité. Je ne veux pas hurler avec les loups et encore moins fréquenter les moutons. Je veux développer le sens critique de mes interlocuteurs car c'est la seule valeur qui vaille. Ne pas se laisser bercer d'illusions, se réveiller une fois pour toute. J'aimerais être immortelle pour pouvoir lire tous les livres à ma disposition alors que ma vie entière n'y suffirait pas. J'aimerais rencontrer des gens avec des vraies idées, qui sauraient me les transmettre. J'aimerais ne plus être la seule à admirer la beauté de Sélénée. Je refuse le mensonge et la calomnie et mon paradis, c'est l'intellectualisation de Christophe Maé (je sais, c'est pas facile).
Existe-il un pays rassamblant ces critères? Si oui, donnez moi son adresse e-mail de suite. Mais consciemment, je sais que ce monde, je le trouverai un peu en chacun de vous et c'est encore la seule chose qui me rassure.
Réveillons nous parce qu'il parait qu'ensemble, tout est possible. Je veux croire que c'est possible mais les nains sont mieux à Disneyland avec leur Blanche Neige médiatique.
Jeanne aime Nicolas. Malgré sa petite taille, elle lui trouve plein de qualités qui me paraissent...incongrues : il est fort (oui mais il est petit ?!?)

samedi 19 janvier 2008

Pot pourri

Trouver la motivation malgré les jours qui avancent et qui semblent monotones, se lever sans conviction mais sans réelle obligation, continuer à sourire parce c’est commercial et penser qu’il fera plus beau demain pour pouvoir remettre des jupes. A partir de quand la vie qu’on a rêvé pour nous-même commence vraiment à exister ? Je n’ai souhaité la bonne année à personne parce que ce n’est qu’une année de plus. La version acoustique de Lithium est horrible et je préfère quand Nina Simone me dit « feeling good ». Ce n’est pas tant que je sois complètement démotivée, mais plutôt que mes priorités ont changé et que les choses auxquelles j’accordais de l’importance me semblent maintenant inutiles. Je me fais poser un lapin par un gay et ça me paraît être le comble de l’ironie. Les bouteilles de jus d’orange me parlent et me disent « please, keep me cold » et parce que je suis une rebelle, je ne leur ai pas laissé le dernier mot et j’ai les ai toutes bu. Pendant mon sommeil, je rêve que je fais plein de trucs : mes courses, mon ménage, et ma lessive. A mon réveil, je suis persuadée de les avoir fais, alors je ferme les yeux devant la vaisselle qui s’accumule pour entretenir ma mythomanie. Ikea m’a appelé pour savoir si c’était normal d’avoir commandé deux fois le même canapé. Non, ça ne l’est pas, merci de l’avoir remarqué pour moi. Je joue à Dungeon Keeper parce que j’aime et que ça me rappelle mon adolescence. Je recherche désespérément War Craft II pour continuer à régresser. Pour les américains, être un geek c’est être fan de Star Wars. Mince, je suis en train de passer à côté de la geekette attitude, que faire ? Aujourd’hui, j’ai cru voir Ola en ville mais ce n’était évidemment pas elle : ça m’a rendu toute triste. Pourtant, personne mieux qu’elle n’aurait pu m’aider à progresser dans la voie de la geek attitude. Je n’ai personne avec qui parler de bith en langage binaire alors je vends du café en chantant « chaud cacao » mais ça ne semble surprendre personne. Mon patron est en train de faire un génocide d’employés : la moindre faute est sanctionnée. La capitaliste que je suis se transforme en syndicaliste, convention collective sur le bout des doigts, pour protéger mes intérêts et celui de mes camarades. Mon dieu, je vire coco !
Je me pose des questions sur les lecteurs de mon blog : qui sont-ils ? Quel intérêt trouvent-ils à me lire ? Moi qui prône l’infidélité comme mode de vie, j’espère tout à coup que vous me serez fidèles.
Je me suis coupée avec une enveloppe : est-ce que c’est un bloody Sunday ? Pour me consoler, je préfère le bloody mary mais je reste allemande sans le vouloir et c’est la bière qui domine dans mon frigo. Mes plantes vertes nommées Jean, Paul et Alfonso sont progressivement en train de mourir. Je dois développer la main verte pour sauver le Tryo.

mardi 15 janvier 2008

Besoin de rien, envie de toi

J'ai des envies de crème glacée à la fraise que j'étalerai sur ton petit corps nu. Forcémment tes tétons pointeraient sous l'effet de la glace et ça me donnerait envie de les mordiller.

J'ai envie de faire caca.

J'ai envie de me réveiller chaque matin avec un homme différent à mes côtés et de profiter de ses coups de reins comme on profite des soldes en janvier (jusqu'à épuisement du crédit).

Je crois que j'ai la diarrhée.

J'aimerais ne plus avoir à te quitter et que tu sois cet homme nouveau tous les matins à mes côtés, parce qu'ainsi je ne pourrai jamais me lasser de toi.

J'ai dû manger un truc périmé pour que ça aie cette odeur.

J'ai très envie de passer le week-end avec toi sous la couette à la découverte de la culture indienne, dans toutes les positions, dans toutes les pièces de la maison, pour pouvoir dire : "Dans cette pièce aussi !"

Ca fait comme un espèce de plâtre qui bouche mes toilettes. Il faut tirer plusieurs fois la chasse pour tout évacuer.

Conclusion : Que ce soit de sexe ou de cul, on croit toujours parler de la même chose. Mais en fait, non.

Conclusion de la conclusion : C'est officiel, je ne suis pas une romantique.

Tempérament de feu

Je suis parfaite, les autres ne sont même pas la pâle copie de ce que je pourrais être en pire. En conséquence, je déteste qu'on puisse me contredire puisque je ne peux pas avoir tort tout simplement. Je suis un modèle à suivre tant chacun de mes actes est digne d'exemple. Il faut faire les choses telles que je l'ai décidé puisqu'il n'existe pas de meilleures manières. Si j'étais un homme, je serais un tyran, un dictateur, un leader.

Mais je ne suis qu'une femme et donc je ne suis qu'une connasse. Et être une connasse, c'est nul. Je ne peux quand même pas changer de sexe! Pour devenir un véritable chef, je dois m'améliorer, "mettre de l'eau dans mon vin", comme le dirait ma mère. Même si du coup, ça efface le goût du vin. Je suis piquante mais pas comme une épice, plutôt comme une punaise. A force d'avoir raison, on finit par se tromper et ceux qu'on a contredit, rectifié, corrigé, seront là pour nous rappeler qu'on n'est pas si parfait.
Comment réussir à tempérer mon comportement sans contredire pour autant celle que je suis? (une casse-couille?) Je ne pourrai pas toujours me fouttre de ce que pensent les autres. Tout prend toujours trop d'importance avec moi. J'arrive très bien à être foutiste dans ma vie de tous les jours : pourquoi je n'y arrive pas professionnellement ?

Je dois faire des efforts, devenir gentille sinon je n'irai pas au paradis car le Bon Dieu n'aime pas les méchantes filles orgueilleuses. Il pointera son doigt accusateur en ma direction pour me condamner à l'enfer. Et j'alimenterai les flammes du royaume d'Hadès avec mon tempérament de feu.
Changer, oui mais pas à tout prix.

lundi 14 janvier 2008

Pendant mes révisions, j’ai découvert

- que des poils poussaient sur mes gros orteils,
- que je n’arrivais pas à toucher mon menton avec ma langue,
- que mon horloge retardait de 2 mn et 35 sec,
- que quelqu’un avait dessiné des cœurs sur mes vitres,
- que ma capacité de concentration ne dépassait pas les 2 min et 35 sec,
- que manger des carottes congelées donnait la diarrhée,
- que l’être humain doit, pour survivre, faire des pauses pipi, clopes ou café toutes les 7 min. Le temps de ces pauses peuvent varier de 30 min à 2h.
- qu’il y avait 1567 trous dans le mur face à mon bureau.
Comment se sont passés mes partiels ? Je n’ai pas eu le temps de réviser toutes mes matières. Pourtant ,j’y ai consacré beaucoup de temps.
Je ne comprend pas.

dimanche 6 janvier 2008

Etrange mais étrangement vrai

Shena est morte. Je l'ai cherché partout mais en vain. Mes voisins m'avaient rassuré en me disant qu'ils l'avaient vu récemment. Un lui avait donné à manger la veille (espèce de chatte roumaine qui fait la manche), l'autre l'avait vu passer devant sa voiture le matin même,... Bref aussi surprenant que ça puisse paraître : Shena était encore vivante après quatre mois dans la nature. Etrange, venant d'une chatte d'appartement, incapable de chasser aute chose que ses croquettes. Je dois admettre que j'étais fière de pouvoir me dire qu'elle était plus forte que je ne le croyais. Ma mère a poursuivit pour moi les recherches après un retour forcé at home. Elle a trouvé un moyen original de trouver mon chat plus facilement : elle a fait appel à une voyante pour animaux. Cette brave femme, grâce à une photo, retrouve tout animal perdu et peut même vous dire s'il est en bonne santé ou pas. Bah ! Comme on n'avait rien à perdre (en plus, c'est gratuit), on a décidé de tenter le coup. Je lui ai donné une photo (celle que vous voyez ici), la voyante a fait le tour de la table et a déclaré "Je suis vraiment désolée mais elle est morte depuis longtemps". Bien-sûr, je ne suis pas le genre à croire aussi facilement une vieille folle un peu secouée. Je lui ai demandé de m'indiquer où était mon chat. Après avoir noté les précieuses informations, je suis allée à l'endroit précis, qui en réalité se trouve à environ 1km de chez moi. J'ai montré la photo à l'homme qui habitait là. Il a reconnu le chat et m'a dit l'avoir trouvé morte, écrasé par une voiture. Il l'a enterré avec sa femme (sa femme l'a aidé à enterrer mon chat, il n'a pas enterré sa femme avec mon chat !!!) il y a un peu près 4 mois, ce qui correspond à la date où elle s'est enfuie.
Mon chat est donc mort et enterré depuis belle lurette et la vieille folle un peu secouée peut-être pas si secouée que ça.
Et voilà que tous mes voisins m'appellent sans cesse pour me dire qu'ils ont encore vu Shena aujourd'hui. Apparition d'un fantôme, un autre chat vangabond, ou mon chat à la recherche de croquettes ? Mystère.
Pour faire le deuil de ma douce, j'ai allumé une petite bougie pour lui dire, peu importe où elle est, que je pense à elle et que je ne l'oublie pas. Nu voi uita.
Oui, je sais, c'est un peu niais mais c'est le seul truc que j'ai trouvé pour me consoler.
PS pour Ola : tu crois qu'elle a rejoint Durkheim au pays où les chats jouent avec les rats?

mercredi 2 janvier 2008

il


Il se moque des chansons que j’écoute. Il me dit que je suis belle mais heureusement pour moi, je ne ressemble pas à Patricia. Avec lui, je suis parfois timide et parfois pas. Il me dit que je suis exigeante et il sourit par fierté. Il contredit mes convictions et finalement ça me rassure. Il habite loin. Il est doué. Il pourrait être une femme mais il reste homme. Il a plein de défauts excusables. Il a le visage doux et dur. Il est toujours l’ami d’une amie. Il veut que je parle de lui sur ce blog. Il ne comprend pas pourquoi je ne couche pas le premier soir. Il m’écoute critiquer le monde et n’est pas vraiment d’accord avec moi. Il est parfois susceptible, convaincant et un peu malhonnête. C’est un libertin. Il est un peu trop sûr de lui mais cache beaucoup de faiblesses. Je le vois peut-être plus fragile qu’il ne le croit mais il ne doit pas le savoir. Il est lubrique. Son nom n’a pas d’importance. Il n’appartient à personne. Il est un peu artiste, un peu voyeur. Je ne sais pas comment il me voit et je ne veux pas le savoir car ça ne m’intéresse pas.

Le reste n’appartient qu’à nous deux mais il ne subsiste rien à part mes draps désormais froids. Tout va bien : j’aime la situation telle qu’elle est.

Brrrrrr

Je n’ose pas me lécher les lèvres de peur de les congeler sur place. Mes mitaines sont devenues complètement inutiles. Je me suis achetée un nouveau bonnet parce que le péruvien, ce n’est plus à la mode même s’il était en laine et protégeait aussi mes oreilles. Des glaçons poussent dans mon nez comme les stalactites dans le tunnel de la Croix Rousse. Bibendum devient mon idole et j’envie les ours de pouvoir hiberner. Je suppose que le réchauffement de la planète est une arnaque mondiale pour nous obliger à acheter des ampoules basse consommation. Si ça se trouve, Philips est dans le complot. Quant à ma consommation d’énergie, elle explose littéralement avec mes radiateurs électriques. J’envisage d’installer un vélo d’appartement relié à EDF pour créer ma propre électricité et ainsi cesser de culpabiliser de mettre trop de chauffage. Je rêve de me reproduire avec un radiateur mais le mien est resté à la maison. Je bénis les temples de la chaleur : centres commerciaux, saunas, métros,…et surtout mon lit. Je danse la Techtonik pour me réchauffer à moindre frais. Le rêve de soleil, plage et sable fin est de plus en plus présent mais malheureusement ce n’est qu’un rêve. Je me transforme en mamie, mon châle sur les genoux, mon thé dans la main mais il me manque mon chat. J’évite de regarder la météo pour ne pas déprimer davantage. Ma salle de bain est un énorme frigo, même mon savon a congelé. Je réfléchis sur la condition humaine et sur l’expression « un froid de canard ». En soutien avec les tentes Queshua du canal Saint Martin, j’ai monté la mienne dans mon salon. Le mot « réunion » m’apporte du soleil alors que le mot « debriefing » me laisse de glace.

A quand l'été?Il parait qu'il sera chaud...même dans les t-shirts et les maillots.