mardi 21 octobre 2008

Mélissa est une collabo et fière de l'être

Pas de photo parce que il m'est impossible de trouver quelque capable d'illustrer..."ça". Sarkozy s'obstine à insulter et mépriser le reste du monde et plus particulièrement l'Europe et plus fâcheux pour moi l'Allemagne. J'aimerais dire à tous ceux hors de France et qui ne voient que ce que leurs médias veulent bien leur dire, que non, décidément, non, la France n'est pas toute entière derrière son petit président.
Et comme le dit si bien Didier Super, "ne me dites pas que Hitler a aussi été Ministre de l'Intérieur, parce que ça me rappelerait vaguement quelqu'un".
Merci Didier

Mélissa, plus forte que le gouvernement

On vous parle de crise économique, de pouvoir d'achat en baisse. La publicité claironne ce message comme un slogan, le gouvernement dépense 4 millions d'euros pour assurer à ces citoyens que des efforts seront fait... et nous, on a juste envie d'y croire mais en se doutant bien que ce n'est pas aussi simple.

Cette photo vous montre ce que l'on peut avoir, pour 35 euros, en faisant le marché. Plus fort que Carrefour, Leclerc et tous les autres, non?

dimanche 5 octobre 2008

Mélissa fait de la musique de chambre

J’ai troqué mon coloc gay contre une coloc métaleuse et je ne suis pas sûre d’y avoir gagné au change. D’abord elle adore les lyonnais : suspect… Elle veut participer à Diner presque parfait mais l’appartement est surtout digne de C’est du Propre.
Nos meubles sont en carton et home made par herself. Si l’idée ne me déplaît pas, je fatigue à jouer à Domino Days avec ma commode (ce qui n’est pas commode) (poinnn poinnn poinnnnn). Lorsque je lui ai suggéré de prendre des cours ou d’acheter des bouquins pour s’améliorer, elle a boudé comme si je l’avais insulté.
Elle refuse que je mette des rideaux aux fenêtres de ma chambre parce qu’elle n’aime pas ça. Bref j’ai dû négocier pour que le voisin ne prenne plus ma fenêtre pour une vitrine à Amsterdam (en plus, il ne paie même pas, c’est de l’arnaque pour moi).
Elle trouve que je suis chiante, exigeante et que je ronchonne tout le temps. Eh oui, c’est tout moi ça ! Mais elle sait si bien me flatter lorsqu'elle veut que je lui prête mes robes de blonde... et encore suis-je polie de ne pas lui rappeler que la nature ne nous a pas équitablement gâté. Ce n'est pas la peine d'en rajouter encore à la liste de nos défauts respectifs.
2 mois avant que je n’emménage, je lui confie mes cartons, mes affaires, une partie de ma vie. Elle les entrepose chez sa voisine qui part 6 mois en Chine. Et moi ? J’attends le retour de ma voisine pour pouvoir reprendre mes biens. Qu’est-ce que je peux faire ? Je cherche un nouvel appartement et un bon serrurier !

vendredi 3 octobre 2008

Manger, bouger

Les lyonnais sont comme les Kinder : ils sont vraiment trop durs à monter. Ces jouets, je finis toujours par les jeter : soit parce que ça m’énerve de ne pas réussir à emboiter telle pièce dans telle pièce, soit parce qu’ils sont nuls tout simplement.
Vu de loin, ça sent bon le chocolat mais quand on croque, ça a rarement le goût escompté. Et puis il est petit ce chocolat, non? Trop Fastoche de s’enfiler la boite complète.
L’ouverture de l’œuf est toujours un grand moment de suspense alors qu’il est plus souvent synonyme de déception et de jalousie. Déception parce que notre jouet est nul, Jalousie parce que lui a eu un jouet plus sympa. Moralité : il ne faut jamais manger ses œufs avec d’autres personnes.
Certains disent que je suis une cochonne. Mais si dans le cochon, tout est bon alors si je suis une cochonne, ça veut bien dire que je suis bonne. Chic !

Mélissa utilise son cerveau

Et si l’amour était un choix rationnel ? On sélectionnerait alors chez l’autre des qualités susceptibles de nous être utiles socialement ou personnellement. Est-ce que cette idée s’éloigne tant que cela de la réalité ?
Johnny est le meilleur choix rationnel que j’ai pu faire et mon cœur s’est mis à aimer celui que ma tête avait désigné. Si la passion mène à Bléroland, la raison conduit-elle à Charmingland ? Certes mais il n’est pas toujours aisé de faire preuve de discernement dans les questions de l’amour. Il n’existe aucune recette. J’essaie tant que je le peux, de ne pas m’intéresser aux garçons qui ne s’intéressent pas à moi, afin d’éviter des peines inutiles. J’esquive au maximum ceux qui sont bêtes et méchants pour ne pas provoquer des échecs prévisibles. Et pourtant cela ne m’a pas empêché d’être zoophile (comprenez : coucher avec des blaireaux) mais pour être honnête, le ratio n’est pas aussi élevé que je le laisse entendre.
Alors la raison serait-elle la recette magique ou seulement une partie des ingrédients nécessaires ? Un peu de poudre de perlimpinpin, une cuisse de grenouille, 3 champignons rouge, de l’herbe de Provence. Mélangez et portez à ébullition. Rajoutez une dent de mémé et un hymen d’escargot. Laissez reposer une heure puis faites avaler à l’être désigné. (S’il meurt, c’est que ce n’était pas le bon)

La raison peut peut-être nous convaincre de faire des choix logiques mais en les appliquant, n’oubliez pas de rajouter une douce dose de folie.

lundi 11 août 2008

Retour aux sources pour Manon

Dans un dernier poste, je prédisais que les ex, comme le beau temps et les hirondelles, n’allaient pas tarder à revenir. Je ne me doutais pas alors à quel point j’avais raison.

Après un retour au bercail bien mérité (suite à mon stage désastreux), j’ai assisté à une « rave party » alcoolique-barbecue avec 200 compatriotes dans les bois. Deux de mes ex (Renard et Chaud Bouillant) et Johnny l’actuel, y étaient. Bah, me direz vous, sur 200 personnes, il y a possibilité d’esquiver les inconvenants. Que nenni ! Mélissa fonce tête baissée, a même pas peur !

Tout d’abord Chaud Bouillant, pour ne pas faillir à sa réputation, m’annonce d’emblée, sans un Bonjour d’usage au préalable, qu’il est célibataire et que si je suis d’accord, il est prêt à me faire grimper aux arbres (Rappel : l’action se situe en forêt). J’ai toujours adoré le romantisme de cet homme. Si le souvenir de nos ébats me provoque quelques sensations abdominales, je décline l’offre. Je ne peux décemment pas accepter ce genre de galipettes alors que Johnny chante amoureusement « Que je t’aime » à tue-tête. Et soyons honnête, je préfère les sérénades de Johnny aux invitations indécentes de CB.
Puis évidemment vient le tour du Renard de m’achever. Ces bêtes-là sont charognards et ne manquent jamais une occasion de le prouver. Il y a un an, presque jour pour jour, il mangeait mon petit cœur (tout mou ?), et il s’assure aujourd’hui qu’il n’en a pas laissé une miette. Sa force ? Me faire dire exactement ce qu’il a envie d’entendre même si mon cerveau n’est pas du tout d’accord avec ce que débite cette pipelette de bouche. Bref je l’écoute raconter ses bêtises, je dis « oui » et pense « crétin ». Si malgré l’alcool, j’ai réussi à intégrer quelque chose d’intelligible, ça devrait donner « Je ne te supportais plus alors je t’ai quitté. Mais je t’aime encore et je n’ai jamais cessé de t’aimer. Mais j’aime ma nouvelle copine, je suis heureux. Je souffre loin de toi… » En conclusion, je n’ai rien compris, sauf qu’il m’avait saoulé au propre comme au figuré et que je suis allée cuver très vite dans ma tente.

Finalement, Renard est certainement l’ex le plus exaspérant que je puisse avoir. Peut-être une part d’amour non achevée…mais franchement à laquelle il serait temps de mettre fin, ne serait-ce pour commencer avec lui une relation plus saine basée sur le souvenir mutuel de notre affection commune et une tentative désespérée de ne pas tout gâcher encore par des blablas inutiles. J’ai, pour la plupart du temps, gardé de bons contacts avec mes ex. Pourquoi est-ce si difficile avec lui ? Et pourquoi chacune de nos tentatives manquent-elles tant de naturel ?
Chaud Bouillant a beau être un pervers, je me sens flattée par l’intérêt qu’il continue à me porter malgré le temps qui passe. Il est toujours agréable d’entendre qu’il loue mes louanges auprès de nos amis communs.

Ce qui est étrange, c’est que d’une manière ou d’une autre, je les aime tous encore un peu. D’un amour différent, mêlé à la déception pour certains, à la colère pour d’autres, à l’amitié sincère pour un, à la passion intacte pour le premier, … et à un étrange sentiment de culpabilité pour l’ensemble (« j’aurais pu faire mieux, j’aurais dû comprendre plus vite, j’aurais dû être différente… ») Johnny appelle ça « le pouvoir inconditionnel des ex ». Ils laissent une marque en nous que l’on souhaiterait moins nette mais qu’il semble impossible à effacer. Ils gardent une sorte de contrôle sur nous, touchent la corde sensible et même si parfois tout ceci est inconscient de leur part, nous, nous sommes absolument conscient de tout, immobilisés par l’absurdité de la situation, comme un cerf aveuglé par les phares d’une voiture (un cerf ? un renard ? Où est le bois de Quat’sous ?)

Un bon ex est un ex mort…Non ? J’suis pas sympa ? Bon, alors qu’il se taise, ça sera déjà ça !

jeudi 7 août 2008

Soooooooondaaaaageeeeuh !

C'est n'importe quoi ce blog ! Y a plus de sondages ici que de référendums dans toute l'Union Européenne... Bah, profitez en : pour une fois, qu'on vous demande votre avis !

Histoire sans fin finie

Le temps a passé, le désir aussi. Laissant place à l’exaspération, la fatigue m’a poussé à dire et à penser des choses que j’aurais peut-être mieux fait de garder pour moi. Je suis partie fâchée avec et contre tout le monde, de mon nouveau travail, devenu ne serait-ce le temps de le dire, mon ancien job. Finalement le cheval était un vieux canasson et j’ai dû lui mettre une balle entre les yeux. Dommage… L’enthousiasme des premières semaines n’a pas tenu la quinzaine de jours. Pathétique moi, infréquentable selon certains, vaguement séduisante pour d’autres.
On n’est jamais assez bien pour ceux que l’on fréquente tous les jours. J’ai un amer sentiment de gâchis et l’avouer ne me réconfortera pas davantage. Comme à mon habitude, après avoir embrasé la maisonnée, j’ai pris la fuite. Ne vous y trompez pas, c’est de moi dont j’ai le plus peur. Ce n’est pas tant que je sois une Miss Catastrophe en puissance mais plutôt qu’à force d’espérer merveilles de mes congénères, la chute du mont me blesse et me frustre.
Il suffit que je remarque un cheval pour que vous puissiez être sûr qu’il s’agisse du mauvais et que je parie toutes mes économies sur lui. Plutôt que bookmaker, je vais ouvrir une boucherie chevaline.

Bref pour ceux qui ont éventuellement pu s’inquiéter, je vais bien. Je me reposais. Pour les autres, ne laissez pas la Marmotte vous bouffer (Alpe d’Huez
http://www.la-marmotte.info/GT/randomarmotte1.htm). C’est vilain ces bêtes-là : on croit que ça fabrique tranquillement des tablettes Milka alors qu’en réalité ça prend de l’EPO en cachette.

Pourtant dans ce travail assommant d’illogismes et d’œstrogènes, j’ai trouvé une jolie consolation. PiouPiou, cette dédicace est pour toi. Tu es la preuve vivante qu’une grande gueule peut quand même intégrer et réussir sur le marché (masculin) du travail. Pffff, je doutais, me voilà rassurée ! Ce qui est beau, c’est que parfois, dans la merde, on peut trouver une perle. Alors tous à vos canibags !

lundi 16 juin 2008

Réflexions équestres

Si les hommes sont comme les chevaux, alors il faut remonter dans la foulée même si on vient de tomber. Ca s’appelle « insister ». Parfois on sait que c’est stupide d’insister mais c’est notre cœur qui nous pousse à continuer et non notre raison. Et puis, des éléments indépendants de notre volonté ont pu nous pousser à la chute : une selle mal attachée, un cheval trop fougueux ou un moustique perturbateur. Alors on évite de faire des généralités et on offre une seconde chance, voire une troisième ou une quatrième…bref on met notre fierté de côté en espérant que tant de détermination finira par aboutir. Il parait que l’espoir fait vivre mais je veux croire qu’il n’est jamais vain. Lorsqu’on croyait monter un pur-sang espagnol alors que finalement ce n’était qu’un poney de cirque, mieux vaut l’emmener à l’abattoir. J’ai vu un renard s’accoupler avec un cheval et je me demande quel sera le résultat d’une si étrange reproduction.

En Ecosse, on lance des troncs d’arbres. Ca ne sert à rien mais c’est rigolo. Moi aussi, je lance des perches et parfois des poutres pour plus d’efficacité. Avec autant de bois, je construis des ponts. Je pourrais aussi construire une charpente ou un bateau, mais une charpente signifie se sédentariser et un bateau s’enfuir. Un pont est un passage d’un lieu vers un autre et a donc une connotation plus positive.
« Sur le pont d’Avignon… »

Blablabla Carpe Diem, j’ai toujours pensé que ces mots sonnaient creux mais parfois on est rattrapé par le temps. De quoi ai-je envie ? Je ne dirai rien mais mon sourire en dit long sur ce que je pense. Lorsqu’on a trouvé la bonne rue, il ne faut pas se tromper de fille, sinon c’est vraiment bête. Il est temps, grenouille que tu fasses un bond dans mon sens.

mercredi 28 mai 2008

Signes ou singes?

Je ne suis ni Sherlock Holmes, ni Hercule Poirot et parfois c’est dur pour moi de détecter les signes. Dans « La Tectonique des sentiments » (rien à voir avec Modotek) de Schmitt, on ne sait plus si la fin de la passion annonce la fin de la relation ou le début d’une histoire plus intense encore. Mais la vie n’est pas une comédie, ni le théâtre de passions éphémères, ou alors je suis une mauvaise comédienne. Elle est cependant pleine de rebondissements et alors que je pensais avoir perdu Doudi, envolée par son nouveau bonheur, je la retrouve plus suicidaire que jamais. Parfois il est bon de voir que certaines choses ne changent pas, même si c’est aux dépens des autres.

Comme un cheval de course, son regard m’inspire confiance et je lance le pari. Mais parier, c’est toujours risquer. « Voir si le jeu en vaut la chandelle », je trouve cette expression étrange. C’est une bonne bête, avec de l’énergie et du caractère. La course promet d’être belle. Il faut laisser faire le temps car il joue en ma faveur. Grande révélation : on nous fait croire qu’une femme encore célibataire à 30 ans, c’est suspect, mais en réalité c’est une manigance montée de toute pièce par les hommes pour s’assurer d’avoir une bonne bobonne à la maison, prête à réaliser leurs fantasmes et leurs repassages. La Sainte Catherine, c’est désuet. De toute manière, ma mère m’a dit qu’elle ne comprenait pas mon métier et qu’en conséquence, elle ne saurait pas quoi mettre sur mon chapeau. Je me contenterai d’un bob, parce que c’est quand même plus la classe.

Les ex, ça s’en va et ça revient. Ce passage à vide annonce sans défaut un retour imminent. Le soleil leur fait à eux aussi de l’effet, il n’y a pas de raison. Je prétends qu’il faut mêler la théorie à la pratique pour plus de fluidité. En même si j’ai des théories à tout va, je n’en trouve plus les concernant. Parfois, il faut juste remettre du sang neuf pour retrouver l’inspiration. Je pense faire don de mes ovules. Je regrette juste et pour la première fois de ma vie de ne pas être américaine, car là-bas ce don est payé 3000 dollars. Tant pis, je ferai un don purement altruiste. Mélissa va conquérir le monde par la reproduction médicalisée !

Nouvelle théorie : nous, les femmes, nous avons le pouvoir de faire régner la paix dans le monde entier, si nous nous y mettons toutes ensemble. Alors je vous demande à toutes de vous agenouiller et d’ouvrir grandes vos oreilles et vos bouches : femmes de tous pays, sucez pour la paix ! Pendant que les hommes seront occupés à recevoir du plaisir, ils ne penseront plus à se faire la guerre. Si on considère le nombre de femmes et d’homosexuels, il y a suffisamment de bouches à nourrir d’amour lingual. Si vous avez de meilleures propositions pour sauver la paix, n’hésitez pas en m’en faire part, mais pour ma part, je suis déjà convaincue et je m’apprête pour l’occasion de devenir une vraie petite infirmière car « je veux moi aussi sauver les bébés malades » (arrrgh !)

dimanche 18 mai 2008

En 2 mots, Momo

J’utilise les mots comme exutoire, pour me défouler ou critiquer. J’utilise les mots comme certains font du sport. Je m’échauffe, je m’entraîne. Ma victoire n’a pas de coupes ou de médailles. Parfois je chute, je me fais des entorses (souvent aux règlements) , des fractures et des luxations et il faut du temps pour réapprendre un mouvement oublié. Et puis parfois c’est l’âge qui vous oblige à mettre fin à une grande carrière de sportif. Mais l’écriture n’a qu’une seule limite : Parkinson.
Je me demande comment on fait pour vivre de l’écriture. Ca doit être douloureux : le choix des mots, la page blanche, la confrontation permanente avec le lecteur… trop d’exposition personnelle. Mélissa est un joli camouflet bien pratique.
J’aurais aimé être là quand on a inventé les mots : qui a décidé qu’un pamplemousse s’appelerait « pamplemousse » ? Pourquoi pas « choucroute » ou « moustiquaire » ?

Bouh !

Je suis une trouillarde. J’ai peur de tout. Quand j’étais petite, je n’osais étendre mes jambes au bout de mon lit parce que je m’étais imaginée qu’un monstre me les mangerait. J’ai peur de conduire et de provoquer un accident (éclair de lucidité ?). J’ai peur de mon reflet dans le miroir le matin au réveil. J’ai peur que Lady Di vienne me hanter parce que j’ai ri lorsqu’ils ont attaché du jambon sur le pont de l’Alma. A cause de Ca, j’ai peur des clowns, des éviers et des bouches d’égouts. Du haut d’une chaise, j’ai le vertige.
J’ai même peur de ne pas savoir comment finir ce poste.

lundi 12 mai 2008

Nouveau sondage !

Parce que Kiffe ma mère, Next, Qui veut gagner des millions, La Nouvelle Star,... ne pourront jamais leur arriver à la cheville. Dites moi l'émission TV qui vous manque le plus !
Votez pour votre préféré en bas de page.

Couleur café décaféiné

Ca y est, je crois enfin au réchauffement climatique mais également au lot de problèmes qui y sont liés. Non pas la pollution ou la fonte des glaciers mais bien les hommes. L’été arrivant, les jupes se raccourcissent et l’ensemble de la population masculine dominée par ses hormones et sa bith se retrouve réduite à siffler et à baver comme un jeune pitbull devant un yorkshire (miam, de la chaire fraîche). On les plaindrait presque ! Mais j’ai trop de choses à me soucier. Reprise de l’entraînement barbotage avec Lulu et Credi. But officiel : garder la forme en sortant avec mes poupines (Doudi, sors de mon corps). Objectif silencieux : lutter contre le bidon pas vraiment Vuitton et rentrer dans cette si jolie robe, pour que les hommes aboient à mon passage et que je puisse avoir le privilège de m’en plaindre (paroxysme du paradoxe féminin, traduction « on est toutes des casse-couilles »).
Nous les filles, parfois on est toutes les mêmes et en ce moment je suis une vraie fille. J’ai envie de prendre soin de moi, de me faire belle et surtout de me sentir belle pour ronronner de plaisir aux compliments de mon chéri. Que voulez-vous, j’adore l’été !
Pour me motiver dans mon accomplissement sportif, j’ai motivé mon homme. Ensemble, on a fait le pari de se muscler, en 2 mois. Celui dont le résultat est le plus visible et le plus beau gagne 100 euros de fringues payés par le perdant (parce qu’il faudra bien refaire notre garde-robe). Ce pari avait pour but de s’encourager mutuellement mais en réalité nous sommes tous les deux de vilains tricheurs. Il me paye toutes les gourmandises dont je raffole et je lui cuisine de bons petits plats 100% matière grasse. A ce rythme là, on aura tous les deux pris du poids d’ici la fin du pari !

Sinon j’ai un nouvel emploi qui me ravit. Adieu Starbucks, le rêve américain n’était décidément pas le mien. Je rencontre de nouvelles têtes, voyage beaucoup et ça me plaît. Je prépare doucement mais sûrement mon départ pour Berlin prévu dans 6 mois. (Bientôt j’écrirais des postes uniquement en allemand pour me la péter) (ou pas). Et en conséquence, me replonge avec allégresse dans la grammaire allemande. A pas peur !

Décidément le soleil dès le réveil, ça me met de bonne humeur. Pourvu que ça dure (Merci Yves).

dimanche 6 avril 2008

Starbucks (pour Alinus)

Ne jamais être allé chez Starbucks risque fortement de compromettre vos relations dans le beau monde, assurément. Y être allé avant tout le monde fera de vous un être admiré, assurément.
Mais qu’est-ce que Starbucks ? Un MacDonald du café (mais chuuut ! ne le répétez pas, mon patron me reprocherait ce manque évident de patriotisme) qui propose d’ailleurs des cafés pas si excellents que ça et multitude d’autres boissons gourmandes qui feraient hurler un nutritionniste (mais il faut admettre que les calories, il n’y a rien de mieux), des pâtisseries chères et pas toujours correctement décongelés (mais où trouver un meilleur cheesecake dans la capitale ?) et une connection Wifi peu abordable (4euros l’heure).
Effectivement Starbucks, ce n’est pas pour les pauvres mais étrangement les pauvres sont toujours attirés par ce qu’il leur semble cher et inaccessible. Un chocolat chaud dans un gobelet pour 4euros, ça fait cher du Banania mais quelle frime de pouvoir se promener avec ça ! Starbucks ne vend pas du café, il vend du pathétisme.

Concernant la vie à l’intérieur du Starbucks, c’est un enchantement de tous les jours. Après vous avoir affublé d’un superbe tablier vert (qui sera sans conteste la couleur phare de la collection printemps-été 2008) et de t-shirts trop grands (taille américaine oblige), vous pouvez arborer votre sourire le plus commerçant. Ne craignez rien, les USA vous prennent en charge. Formation du café, dégustation de cafés, conception du café,… : le café sera le seul mot et breuvage en bouche. On vous apprendra à faire toutes les boissons dans les règles de l’art et les premiers jours, vous serez même fier d’exhiber vos talents à vos amis. Puis la magie s’estompe. Les clients sont stupides : ils ne savent pas prononcer le nom de leur boisson, oublient leur commande exactement 30 secondes après l’avoir passé, veulent absolument prendre à emporter même s’ils restent sur place (parce que le logo est plus gros sur les gobelets que sur les mugs et permet une meilleure visibilité, idéale pour la frime). Pour votre intégration, vous devrez apprendre les termes d’usage : on ne passe pas la serpillière mais la « mop », on ne prend pas une pause mais un « break », on fait soit une « open », soit un « middle », soit une « close » et enfin on ne fait pas une décongélation mais une « cuisson » (vous croyez vraiment qu’un boulanger-pâtissier nous accompagne ?) Bien-sûr rien de tout ceci n’enlève à la qualité du produit. Les boissons y sont bonnes, les pâtisseries appétissantes et le sourire du vendeur constamment figé. Avec un peu de chance, on se rappellera de votre prénom, ce qui vous donnera alors l’illusion que dans ce monde d’individualistes, vous ne passez pas inaperçu. Re-pathétique.
Les employés sont généralement jeunes, moins de 26 ans en moyenne. Ne bénéficiant plus ou bientôt plus, de la carte 12-25, ils vendent leur temps en échange de quelques pièces. Pour avoir le sentiment d’être utiles et d’être reconnus dans leur travail, ils se font la course aux prix Mug (petite gratification sous forme de pin’s –tellement tendance- exhibés sur leur tablier). « Moi, j’en ai plus que toi », retour à la cour de récréation. Les plus ambitieux veulent devenir shifts, ce qui finalement prouve un manque certain d’ambition. Et ceux qui ne souhaitent pas le devenir, deviennent des parias qui ne comprennent pas leur chance. La politique générale favorise le respect des producteurs de cafés, selon les principes non avoués du commerce équitable (puisque ce terme est l’unique propriété de Max H) mais dans la boutique, n’espérez pas tant de considération. Le Code du Travail est une légende que personne ne fréquente. Ici, c’est l’usine : pointage des horaires, chronométrage des tâches, productivité à son maximum.

Le rêve américain ? Il est mort, enterré et digéré. Testez Starbucks pour ne pas être en reste, mais frimez en dénichant un café plus cosy que personne ne connaît et où le barman vous connaîtra réellement. Mais avant de partir, goûtez le cheesecake, je me porte garant.

vendredi 4 avril 2008

Grand Sondage

Un ultime sondage vous attend à la fin de cette page.
Si vous souhaitez faire sonder une partie de votre corps ou un thème qui vous tient à coeur, n'hésitez pas à me soumettre vos idées.
Bon vote

Parce Voter, c'est le droit de chacun !

Mélissa et la superstition

Pour avoir de la chance, il faut être née sous une bonne étoile, éviter les échelles et les chats noirs, ne pas porter du vert au théâtre et marcher dans de la merde (mais seulement du pied gauche). Il faut également avoir une pièce dans sa poche au chant du coucou ce qui apporterait la bonne fortune. N’oubliez pas, selon la tradition, de caresser un agneau pour la nouvelle année, de ne pas sortir de chez vous un vendredi 13 ou au contraire de jouer à la loterie. A la cuisine, toujours jeter du sel par-dessus votre épaule pour conjurer le mauvais sort et des oignons aux fenêtres pour repousser les esprits néfastes. Sans oublier le matin de se lever du bon pied (reste à savoir lequel c’est) et de se rassurer car « araignée du soir, espoir ».

La chance est un travail à temps plein, qui ne pardonne aucune erreur, aucun oubli. On n’y croit pas vraiment mais bizarrement on évite tous de passer sous une échelle « au cas où ». Ces croyances sont ancrées profondément en nous et sont plus résistantes que le string de Maïté (qui n’a pourtant jamais craqué). Je suis superstitieuse et avouer que je suis chanceuse risque de me porter malheur. Je suis issue d’une pure famille d’athées : pourtant quand, petite, je faisais une bêtise, je me disais que Dieu allait me punir. D’où cette idée a pu bien me venir, persuadée que jamais mes parents n’auraient utilisé une excuse aussi invraisemblable pour me culpabiliser ?
Le Moyen Age a laissé des traces plus profondes que Jacquouille. Je me coupe les cheveux les soirs de pleine lune parce que cela favorise la repousse, je voile les miroirs de noir pour un deuil, je commence toujours par mettre ma chaussure gauche puis la droite avant de boire du Volvic. Les hirondelles qui volent bas m’annoncent la pluie, un ciel rose le soir, le beau temps pour le lendemain, et des corbeaux dans les arbres, un malheur. Je crois que mes rêves sont prémonitoires, me narrent mes vies passées ou osent mes peurs. Je n’allume jamais ma cigarette avec une bougie de peur de tuer un marin. Le pain ne doit pas être retourné et je chante toujours la même comptine lorsqu’une coccinelle se pose sur mon doigt. Je touche du bois ou croise les doigts pour me porter chance.

PS : si vous ne laissez pas de commentaires sur ce poste, vous aurez 7 ans de malheur informatique.

dimanche 23 mars 2008

J'ai la mémoire qui flanche

Louis de Cazenave disait « il ne faut pas parler de la guerre aux enfants. C’est fait, c’est fini ! ». Alors que nous nous acharnons à faire vivre notre mémoire, peut-être devrions nous demander conseils aux anciens soldats sur l’enseignement à donner à nos enfants.
Pourtant, oublier, c’est risquer de recommencer les erreurs du passé. Se rappeler, c’est oublier d’avancer.
Lazare Ponticelli est mort et avec lui meurs notre mémoire. Ca ne me rassure pas trop, même si restera les documentaires, les images, les récits,… je repense à toutes ces images que nous n’avons pas vu mais que nous connaissons : cet homme seul devant un char, cette petite fille brûlée sortant du charnier, ce déporté derrière les barbelés. Il y avait bien quelqu’un pour prendre ces photos ! Combien de personnes ont assisté sans pouvoir rien faire ? Sommes nous contraint de voir sans rien faire ?
J’ai besoin d’aller sur le net pour m’assurer de l’orthographe de « Cazenave ». J’ai trouvé un site recensant les poilus français. Ca ne sert à rien sauf si vous devez rendre un travail sur la der des ders.
Préférez ce site
http://dersdesders.free.fr/france.html, plutôt qu’une recherche google avec le mot « poilus ». Parce que dans ce cas, vous trouverez tout autre chose. Faites moi confiance, j’ai en toute naïveté fait le test.

mercredi 12 mars 2008

J'ai du bon tabac...

L’homme le plus fort du monde est polonais, l’homme le plus puissant de France aussi. Faut-il y voir un lien ? Le concept de la fidélité a-t-il été imposé par les moches pour justifier leurs absences de conquêtes ? Les moches ont-ils le droit de se reproduire ? Si Jean-Marie a eu une fille, alors pourquoi pas les moches, me direz-vous (surtout que lui, quand même, il cumule). Les détracteurs de l’infidélité me font rire : ils ont juste peur que leur partenaire puisse penser ne serait-ce qu’un dixième comme moi. Ils critiquent car ils aimeraient être aussi libres sans oser franchir le cap. Je Kiffe Ma Mère mais que pourrait-elle dire de moi pour vanter mes mérites auprès d’un jeune homme ?
Finalement, je n’ai acheté aucun gode mais j’ai trouvé un coloc gay. J’ai hâte d’habiter avec un homme qui ramènera plus d’hommes que moi. Dommage que je ne sois plus célibataire : on aurait pu faire un concours. Mais Mélissa n’est pas une fille facile, même si pour me séduire, je ne demande qu’un bouton d’or. Conclusion : je ne suis facile qu’au printemps. Tu aimes le beurre ? Les jeux d’enfants sont si innocents.
Je connais des gens qui se font épingler pour exhibitionnisme parce qu’ils font pipi dehors. Quelle idée aussi !?! Pourquoi nous les fille, nous sommes capables de nous retenir mais pas les garçons? Ont-ils une vessie si petite ? Quand je le vois, j’ai des petits frissons qui me parcourent le dos. C’est quoi l’amour ? Je devrais peut-être en parler avec Carole Rousseau. Je suis devenue insomniaque : avant je regardais la télé par ennui, maintenant par dépit. Je ne sais plus quoi écouter de neuf. Les anglaises qui tentent de conquérir la France, commencent à m’ennuyer franchement. Je voudrais un petit chat mais je dois patienter jusqu’à mon prochain déménagement. Je ne suis pas une fille patiente. Maman m’a dit de ne plus reprendre d’animaux tant que je ne serai pas définitivement posée. Mais alors je n’aurai jamais de chat ? Si j’étais une plante, je serai un nénuphar pour pouvoir quand même bouger en fonction de l’eau. Je recherche un stage en comm dans la région lyonnaise. On ne sait jamais…
J’ai l’impression de voir des visages connus partout où je vais mais en m’approchant, je me rends compte que je me suis trompée. Immanquablement je suis toujours un peu déçue. Pourtant, mon intégration dans cette ville avance de mieux en mieux et ça me rassure sur mes compétences. Pourquoi certaines filles se teignent en blonde ? Il parait que c’est pour attirer les regards. C’est triste de ne pas être capable de faire la même chose sans artifice. Une fille à mon travail met du noir autour de ses yeux et les gens disent qu’elle est gothique. Les étiquettes sont si faciles à poser mais alors pourquoi celle avec mon nom sur la boîte aux lettres s’obstine à toujours se détacher ? Mes amis ne veulent plus venir chez moi parce que je suis trop loin du sol. Il faut parfois s’élever mais de quelques étages seulement.
En cours, nous apprenons à créer de nouveaux mots et ça donne des résultants étranges tels que « l’aspilencieux ». Mine de rien, je ne trouve pas ça très vendeur. Mais c’est aussi pour cette raison que Ahlem devient Caroline quand elle fait de la téléprospection. Tu veux faire quoi quand tu seras grande ? Je veux être heureuse parce qu’il paraît que je suis jolie quand je souris. J’ai regardé un film suédois. Je croyais que c’était de l’allemand et que j’étais devenue nulle soudainement.
Pourquoi personne n’aime les caniches ? Pour les américains, être belle, c’est être grosse selon les critères européens. Alors qui a raison ? Comment font les autres filles pour porter des talons aussi hauts ? Attention aux entorses. Si je me casse une jambe, je ne sors plus de chez moi : les 7 étages me paraîtront alors infranchissables. Je touche le bois de la béquille de Jacqueline pour m’éviter tout désagrément. Les hommes qui portent des slims ont souvent des comportements étranges. Il ne faut pas danser la tektonik, même si c’est Lorie qui chante (surtout si c’est Lorie qui chante). Pour ceux qui se poseraient la question, les boissons starbucksiennes sont bonnes mais le prix ne me semble pas justifié. Le commerce équitable, c’est drôle. Le respect et la dignité ne valent que si vous êtes producteur de café en Amérique du Sud. Il faudra attendre encore un peu pour les employés français.
Je suis allée dans un bar à shishas. Un énorme nuage de fumée flottait au dessus des clients mais le propriétaire a fortement insisté sur le fait que les cigarettes étaient interdites. Certaines logiques me dépassent mais je n’y prête plus attention parce que j’aime trop les paradoxes pour ça.
Pour finir ce poste, je vous dirais juste que Doudi va bien, comme ça tout le monde est rassuré et je peux aller (enfin) me coucher tranquille.

dimanche 2 mars 2008

Je suis une connasse

Comment faire bonne impression quand on est une connasse ? Il parait que la première impression est celle qui compte le plus alors comment avoir l’air sympa quand tout le monde s’accorde à penser que ce n’est pas le cas ? Mais faut-il vraiment s’en préoccuper ou laisser couler ? Ma chère Ola me dirait d’assumer voire même de donner raison à mes détracteurs. Mais ça me parait trop facile pour être vrai. Pas évident de savoir se vendre parce qu’évidemment on est le moins objectif et le moins apte pour le faire. A force de vendre du vent et du café, j’ai semé la tempête et la nervosité. Prise dans une crise d’insomnie et d’identité, je m’interroge sur l’attitude à adopter. On me reproche d’être de mauvaise humeur mais je dois admettre que je suis fatiguée de devoir sourire bêtement pendant 8 heures à des clients complètement crétins. Ce n’est quand même pas si dur de commander un café ? Il faut croire que si.

Pour détendre l’atmosphère, une collègue de travail a proposé d’organiser une soirée Tupperware Sextoys. Le rendez-vous est pris et j’attends avec impatience de tester les progrès de l’industrie du sexe. Le sexe, justement, voilà bien une valeur sûre, sur laquelle on peut compter et même grimper. Mais on ne peut pas tout résoudre à coups de mégabith. Réponse aux problèmes écologiques ? Le sexe ! Réponse à la guerre en Irak ? Le sexe ! Réponse au pouvoir d’achat ? Le sexe, encore et toujours. Il existe 1000 façons d’aimer, une seule de se faire entuber.

J’ai rencontré mes voisines de palier pendant leur pendaison de crémaillère. Nous avons décider de créer l’événement en proposant une soirée inter-étages : tous les voisins, portes ouvertes et la fête dans tout l’immeuble. Ca va être festif ! Mais quel ne fut pas mon désarroi en constatant qu’elles payaient le même loyer que moi pour une surface deux fois supérieure. L’accord a donc été conclu de prendre leur appartement à leur départ en juin. Bénéfice pour moi : le déménagement sera plus facile à organiser d’un palier à l’autre. Le bonheur, parfois, c’est simple comme du pain, chez le voisin d’en face.

mardi 26 février 2008

Un arc-en-ciel de médiocrité

Je suis orange : utilisation abusive d’autobronzant ou consommation excessive de carottes ? Je suis verte : manque évident de maturité trahi par des excès de caractère ou transit intestinal difficile ? Je vois rouge : dilatation anormale des vaisseaux sanguins ou simplement syndrome des yeux de lapins (encore plus crétins) ? Je suis jaune : effet banane (jaune à l’extérieur et blanche à l’intérieur) ou effet alcool qui a tué ma rate ? Je suis bleue : origine Strchoumpf ou froid intense ?
Les hommes qui ont la bith multicolore, ont eu droit à des plaisirs linguaux par un grand nombre de femmes, ce sont les Experts qui l’ont dit.

Le monde est tout en couleur mais dire à un noir qu’il « se fait porter pâle », c’est risquer l’insulte raciste. Johnny voudrait que le monde soit tout blanc pour faire prendre l’air à ses skis. Je voudrais que le monde soit chocolat pour le croquer à pleines dents. Quand je suis fatiguée, j’ai un œil plus petit que l’autre et ma mère se moque de moi. Ces derniers temps, ma mère a beaucoup ri. Et moi aussi, je ris jaune, le regard certes diminué mais surtout noir. Mon patron écoute aux portes quand je parle de ma gynécologue avec mes collègues féminines. « Dis donc, c’est bizarre ce que vous faites avec votre médecin » dit-il en rougissant comme une pivoine. La gynécologie, ce n’est pas pour les enfants. Quand les hommes auront montré leur sexe à autant de personne que nous (gynéco, esthéticienne, huissier de justice,…), ils auront fait un petit pas vers la pudeur et un grand pas vers les femmes. Peu importe, je porterais quand même du blanc à mon mariage.

J’apprend à Johnny à parler allemand parce qu’il doit me comprendre, même saoule (l’alcool intensifiant étrangement mes non origines allemandes). Si le bonheur était une couleur, il serait rose comme une DS.

Les hommes maquillent leurs visages de toutes les couleurs au nom du foot, les femmes peignent leurs visages de toutes les couleurs pour plaire aux hommes, les clowns cachent leurs visages derrière toutes ces couleurs pour faire peur aux enfants.
Comment savoir si mon chien voit les couleurs ? « Kiki, tu préfères la laisse bleue ou rouge ? »

On porte tous un regard différent sur ce qui nous entoure. Johnny privilégie l’œil de la caméra aux couleurs que j’admire. Certains hommes ne voient pas plus loin que le bout de leur bith et certaines femmes sont incapables de penser sans l’avis de leurs poupines.
Mais au fond, peu importe comment vous regardez le monde : essayez juste de ne pas trop broyer du noir, de voir la vie en rose et de ne jamais boire rouge sur blanc, car « rouge sur blanc, … »

lundi 18 février 2008

Syndrôme de l'écran blanc

Panne d'inspiration : que faire? Existe-t-il une pilule de Viagra pour l'imagination?

lundi 28 janvier 2008

Etudiants, pas contents

Parfois il faut changer les choses et pour cela provoquer une micro-révolution. Chacun, à notre échelle, nous changeons, nous nous transformons mais l'important est qu'on se reconnaisse. Il y a tellement de choses qui ne me satisfont pas : notre président et ses soit-disantes réformes, l'aggessivité des gens, l'avenir qui se profile devant moi,... Je réfléchis et décide qu'il faut changer la donne. Je propose un "new deal" où mes envies se concrétisent. Il me faut encore partir pour trouver ce que je cherche. Qu'est-ce que je cherche justement? Du calme, de l'envie et de la motivation. Autour de moi, je ne vois que du vent alors que je le laisse me pousser vers de nouveaux monts en espèrant les merveilles. Le monde est beau, je veux le conquérir. Je suis en pleine crise identitaire : j'ai oublié d'où je venais et quels étaient mes buts. Pour me faire entendre, je brûle des voitures, des playmobils et des logos. Rien ne m'aide à me retrouver : mon boulot me cache derrière un déguisement qui ne me ressemble pas, la fac veut m'endormir avec ses grands discours, et le gouvernement n'est même pas suffisament convaincant dans ses mensonges pour m'endormir. Je ne suis pas une rebelle, je refuse juste la médiocrité. Je ne veux pas hurler avec les loups et encore moins fréquenter les moutons. Je veux développer le sens critique de mes interlocuteurs car c'est la seule valeur qui vaille. Ne pas se laisser bercer d'illusions, se réveiller une fois pour toute. J'aimerais être immortelle pour pouvoir lire tous les livres à ma disposition alors que ma vie entière n'y suffirait pas. J'aimerais rencontrer des gens avec des vraies idées, qui sauraient me les transmettre. J'aimerais ne plus être la seule à admirer la beauté de Sélénée. Je refuse le mensonge et la calomnie et mon paradis, c'est l'intellectualisation de Christophe Maé (je sais, c'est pas facile).
Existe-il un pays rassamblant ces critères? Si oui, donnez moi son adresse e-mail de suite. Mais consciemment, je sais que ce monde, je le trouverai un peu en chacun de vous et c'est encore la seule chose qui me rassure.
Réveillons nous parce qu'il parait qu'ensemble, tout est possible. Je veux croire que c'est possible mais les nains sont mieux à Disneyland avec leur Blanche Neige médiatique.
Jeanne aime Nicolas. Malgré sa petite taille, elle lui trouve plein de qualités qui me paraissent...incongrues : il est fort (oui mais il est petit ?!?)

samedi 19 janvier 2008

Pot pourri

Trouver la motivation malgré les jours qui avancent et qui semblent monotones, se lever sans conviction mais sans réelle obligation, continuer à sourire parce c’est commercial et penser qu’il fera plus beau demain pour pouvoir remettre des jupes. A partir de quand la vie qu’on a rêvé pour nous-même commence vraiment à exister ? Je n’ai souhaité la bonne année à personne parce que ce n’est qu’une année de plus. La version acoustique de Lithium est horrible et je préfère quand Nina Simone me dit « feeling good ». Ce n’est pas tant que je sois complètement démotivée, mais plutôt que mes priorités ont changé et que les choses auxquelles j’accordais de l’importance me semblent maintenant inutiles. Je me fais poser un lapin par un gay et ça me paraît être le comble de l’ironie. Les bouteilles de jus d’orange me parlent et me disent « please, keep me cold » et parce que je suis une rebelle, je ne leur ai pas laissé le dernier mot et j’ai les ai toutes bu. Pendant mon sommeil, je rêve que je fais plein de trucs : mes courses, mon ménage, et ma lessive. A mon réveil, je suis persuadée de les avoir fais, alors je ferme les yeux devant la vaisselle qui s’accumule pour entretenir ma mythomanie. Ikea m’a appelé pour savoir si c’était normal d’avoir commandé deux fois le même canapé. Non, ça ne l’est pas, merci de l’avoir remarqué pour moi. Je joue à Dungeon Keeper parce que j’aime et que ça me rappelle mon adolescence. Je recherche désespérément War Craft II pour continuer à régresser. Pour les américains, être un geek c’est être fan de Star Wars. Mince, je suis en train de passer à côté de la geekette attitude, que faire ? Aujourd’hui, j’ai cru voir Ola en ville mais ce n’était évidemment pas elle : ça m’a rendu toute triste. Pourtant, personne mieux qu’elle n’aurait pu m’aider à progresser dans la voie de la geek attitude. Je n’ai personne avec qui parler de bith en langage binaire alors je vends du café en chantant « chaud cacao » mais ça ne semble surprendre personne. Mon patron est en train de faire un génocide d’employés : la moindre faute est sanctionnée. La capitaliste que je suis se transforme en syndicaliste, convention collective sur le bout des doigts, pour protéger mes intérêts et celui de mes camarades. Mon dieu, je vire coco !
Je me pose des questions sur les lecteurs de mon blog : qui sont-ils ? Quel intérêt trouvent-ils à me lire ? Moi qui prône l’infidélité comme mode de vie, j’espère tout à coup que vous me serez fidèles.
Je me suis coupée avec une enveloppe : est-ce que c’est un bloody Sunday ? Pour me consoler, je préfère le bloody mary mais je reste allemande sans le vouloir et c’est la bière qui domine dans mon frigo. Mes plantes vertes nommées Jean, Paul et Alfonso sont progressivement en train de mourir. Je dois développer la main verte pour sauver le Tryo.

mardi 15 janvier 2008

Besoin de rien, envie de toi

J'ai des envies de crème glacée à la fraise que j'étalerai sur ton petit corps nu. Forcémment tes tétons pointeraient sous l'effet de la glace et ça me donnerait envie de les mordiller.

J'ai envie de faire caca.

J'ai envie de me réveiller chaque matin avec un homme différent à mes côtés et de profiter de ses coups de reins comme on profite des soldes en janvier (jusqu'à épuisement du crédit).

Je crois que j'ai la diarrhée.

J'aimerais ne plus avoir à te quitter et que tu sois cet homme nouveau tous les matins à mes côtés, parce qu'ainsi je ne pourrai jamais me lasser de toi.

J'ai dû manger un truc périmé pour que ça aie cette odeur.

J'ai très envie de passer le week-end avec toi sous la couette à la découverte de la culture indienne, dans toutes les positions, dans toutes les pièces de la maison, pour pouvoir dire : "Dans cette pièce aussi !"

Ca fait comme un espèce de plâtre qui bouche mes toilettes. Il faut tirer plusieurs fois la chasse pour tout évacuer.

Conclusion : Que ce soit de sexe ou de cul, on croit toujours parler de la même chose. Mais en fait, non.

Conclusion de la conclusion : C'est officiel, je ne suis pas une romantique.

Tempérament de feu

Je suis parfaite, les autres ne sont même pas la pâle copie de ce que je pourrais être en pire. En conséquence, je déteste qu'on puisse me contredire puisque je ne peux pas avoir tort tout simplement. Je suis un modèle à suivre tant chacun de mes actes est digne d'exemple. Il faut faire les choses telles que je l'ai décidé puisqu'il n'existe pas de meilleures manières. Si j'étais un homme, je serais un tyran, un dictateur, un leader.

Mais je ne suis qu'une femme et donc je ne suis qu'une connasse. Et être une connasse, c'est nul. Je ne peux quand même pas changer de sexe! Pour devenir un véritable chef, je dois m'améliorer, "mettre de l'eau dans mon vin", comme le dirait ma mère. Même si du coup, ça efface le goût du vin. Je suis piquante mais pas comme une épice, plutôt comme une punaise. A force d'avoir raison, on finit par se tromper et ceux qu'on a contredit, rectifié, corrigé, seront là pour nous rappeler qu'on n'est pas si parfait.
Comment réussir à tempérer mon comportement sans contredire pour autant celle que je suis? (une casse-couille?) Je ne pourrai pas toujours me fouttre de ce que pensent les autres. Tout prend toujours trop d'importance avec moi. J'arrive très bien à être foutiste dans ma vie de tous les jours : pourquoi je n'y arrive pas professionnellement ?

Je dois faire des efforts, devenir gentille sinon je n'irai pas au paradis car le Bon Dieu n'aime pas les méchantes filles orgueilleuses. Il pointera son doigt accusateur en ma direction pour me condamner à l'enfer. Et j'alimenterai les flammes du royaume d'Hadès avec mon tempérament de feu.
Changer, oui mais pas à tout prix.

lundi 14 janvier 2008

Pendant mes révisions, j’ai découvert

- que des poils poussaient sur mes gros orteils,
- que je n’arrivais pas à toucher mon menton avec ma langue,
- que mon horloge retardait de 2 mn et 35 sec,
- que quelqu’un avait dessiné des cœurs sur mes vitres,
- que ma capacité de concentration ne dépassait pas les 2 min et 35 sec,
- que manger des carottes congelées donnait la diarrhée,
- que l’être humain doit, pour survivre, faire des pauses pipi, clopes ou café toutes les 7 min. Le temps de ces pauses peuvent varier de 30 min à 2h.
- qu’il y avait 1567 trous dans le mur face à mon bureau.
Comment se sont passés mes partiels ? Je n’ai pas eu le temps de réviser toutes mes matières. Pourtant ,j’y ai consacré beaucoup de temps.
Je ne comprend pas.

dimanche 6 janvier 2008

Etrange mais étrangement vrai

Shena est morte. Je l'ai cherché partout mais en vain. Mes voisins m'avaient rassuré en me disant qu'ils l'avaient vu récemment. Un lui avait donné à manger la veille (espèce de chatte roumaine qui fait la manche), l'autre l'avait vu passer devant sa voiture le matin même,... Bref aussi surprenant que ça puisse paraître : Shena était encore vivante après quatre mois dans la nature. Etrange, venant d'une chatte d'appartement, incapable de chasser aute chose que ses croquettes. Je dois admettre que j'étais fière de pouvoir me dire qu'elle était plus forte que je ne le croyais. Ma mère a poursuivit pour moi les recherches après un retour forcé at home. Elle a trouvé un moyen original de trouver mon chat plus facilement : elle a fait appel à une voyante pour animaux. Cette brave femme, grâce à une photo, retrouve tout animal perdu et peut même vous dire s'il est en bonne santé ou pas. Bah ! Comme on n'avait rien à perdre (en plus, c'est gratuit), on a décidé de tenter le coup. Je lui ai donné une photo (celle que vous voyez ici), la voyante a fait le tour de la table et a déclaré "Je suis vraiment désolée mais elle est morte depuis longtemps". Bien-sûr, je ne suis pas le genre à croire aussi facilement une vieille folle un peu secouée. Je lui ai demandé de m'indiquer où était mon chat. Après avoir noté les précieuses informations, je suis allée à l'endroit précis, qui en réalité se trouve à environ 1km de chez moi. J'ai montré la photo à l'homme qui habitait là. Il a reconnu le chat et m'a dit l'avoir trouvé morte, écrasé par une voiture. Il l'a enterré avec sa femme (sa femme l'a aidé à enterrer mon chat, il n'a pas enterré sa femme avec mon chat !!!) il y a un peu près 4 mois, ce qui correspond à la date où elle s'est enfuie.
Mon chat est donc mort et enterré depuis belle lurette et la vieille folle un peu secouée peut-être pas si secouée que ça.
Et voilà que tous mes voisins m'appellent sans cesse pour me dire qu'ils ont encore vu Shena aujourd'hui. Apparition d'un fantôme, un autre chat vangabond, ou mon chat à la recherche de croquettes ? Mystère.
Pour faire le deuil de ma douce, j'ai allumé une petite bougie pour lui dire, peu importe où elle est, que je pense à elle et que je ne l'oublie pas. Nu voi uita.
Oui, je sais, c'est un peu niais mais c'est le seul truc que j'ai trouvé pour me consoler.
PS pour Ola : tu crois qu'elle a rejoint Durkheim au pays où les chats jouent avec les rats?

mercredi 2 janvier 2008

il


Il se moque des chansons que j’écoute. Il me dit que je suis belle mais heureusement pour moi, je ne ressemble pas à Patricia. Avec lui, je suis parfois timide et parfois pas. Il me dit que je suis exigeante et il sourit par fierté. Il contredit mes convictions et finalement ça me rassure. Il habite loin. Il est doué. Il pourrait être une femme mais il reste homme. Il a plein de défauts excusables. Il a le visage doux et dur. Il est toujours l’ami d’une amie. Il veut que je parle de lui sur ce blog. Il ne comprend pas pourquoi je ne couche pas le premier soir. Il m’écoute critiquer le monde et n’est pas vraiment d’accord avec moi. Il est parfois susceptible, convaincant et un peu malhonnête. C’est un libertin. Il est un peu trop sûr de lui mais cache beaucoup de faiblesses. Je le vois peut-être plus fragile qu’il ne le croit mais il ne doit pas le savoir. Il est lubrique. Son nom n’a pas d’importance. Il n’appartient à personne. Il est un peu artiste, un peu voyeur. Je ne sais pas comment il me voit et je ne veux pas le savoir car ça ne m’intéresse pas.

Le reste n’appartient qu’à nous deux mais il ne subsiste rien à part mes draps désormais froids. Tout va bien : j’aime la situation telle qu’elle est.

Brrrrrr

Je n’ose pas me lécher les lèvres de peur de les congeler sur place. Mes mitaines sont devenues complètement inutiles. Je me suis achetée un nouveau bonnet parce que le péruvien, ce n’est plus à la mode même s’il était en laine et protégeait aussi mes oreilles. Des glaçons poussent dans mon nez comme les stalactites dans le tunnel de la Croix Rousse. Bibendum devient mon idole et j’envie les ours de pouvoir hiberner. Je suppose que le réchauffement de la planète est une arnaque mondiale pour nous obliger à acheter des ampoules basse consommation. Si ça se trouve, Philips est dans le complot. Quant à ma consommation d’énergie, elle explose littéralement avec mes radiateurs électriques. J’envisage d’installer un vélo d’appartement relié à EDF pour créer ma propre électricité et ainsi cesser de culpabiliser de mettre trop de chauffage. Je rêve de me reproduire avec un radiateur mais le mien est resté à la maison. Je bénis les temples de la chaleur : centres commerciaux, saunas, métros,…et surtout mon lit. Je danse la Techtonik pour me réchauffer à moindre frais. Le rêve de soleil, plage et sable fin est de plus en plus présent mais malheureusement ce n’est qu’un rêve. Je me transforme en mamie, mon châle sur les genoux, mon thé dans la main mais il me manque mon chat. J’évite de regarder la météo pour ne pas déprimer davantage. Ma salle de bain est un énorme frigo, même mon savon a congelé. Je réfléchis sur la condition humaine et sur l’expression « un froid de canard ». En soutien avec les tentes Queshua du canal Saint Martin, j’ai monté la mienne dans mon salon. Le mot « réunion » m’apporte du soleil alors que le mot « debriefing » me laisse de glace.

A quand l'été?Il parait qu'il sera chaud...même dans les t-shirts et les maillots.