mercredi 28 mai 2008

Signes ou singes?

Je ne suis ni Sherlock Holmes, ni Hercule Poirot et parfois c’est dur pour moi de détecter les signes. Dans « La Tectonique des sentiments » (rien à voir avec Modotek) de Schmitt, on ne sait plus si la fin de la passion annonce la fin de la relation ou le début d’une histoire plus intense encore. Mais la vie n’est pas une comédie, ni le théâtre de passions éphémères, ou alors je suis une mauvaise comédienne. Elle est cependant pleine de rebondissements et alors que je pensais avoir perdu Doudi, envolée par son nouveau bonheur, je la retrouve plus suicidaire que jamais. Parfois il est bon de voir que certaines choses ne changent pas, même si c’est aux dépens des autres.

Comme un cheval de course, son regard m’inspire confiance et je lance le pari. Mais parier, c’est toujours risquer. « Voir si le jeu en vaut la chandelle », je trouve cette expression étrange. C’est une bonne bête, avec de l’énergie et du caractère. La course promet d’être belle. Il faut laisser faire le temps car il joue en ma faveur. Grande révélation : on nous fait croire qu’une femme encore célibataire à 30 ans, c’est suspect, mais en réalité c’est une manigance montée de toute pièce par les hommes pour s’assurer d’avoir une bonne bobonne à la maison, prête à réaliser leurs fantasmes et leurs repassages. La Sainte Catherine, c’est désuet. De toute manière, ma mère m’a dit qu’elle ne comprenait pas mon métier et qu’en conséquence, elle ne saurait pas quoi mettre sur mon chapeau. Je me contenterai d’un bob, parce que c’est quand même plus la classe.

Les ex, ça s’en va et ça revient. Ce passage à vide annonce sans défaut un retour imminent. Le soleil leur fait à eux aussi de l’effet, il n’y a pas de raison. Je prétends qu’il faut mêler la théorie à la pratique pour plus de fluidité. En même si j’ai des théories à tout va, je n’en trouve plus les concernant. Parfois, il faut juste remettre du sang neuf pour retrouver l’inspiration. Je pense faire don de mes ovules. Je regrette juste et pour la première fois de ma vie de ne pas être américaine, car là-bas ce don est payé 3000 dollars. Tant pis, je ferai un don purement altruiste. Mélissa va conquérir le monde par la reproduction médicalisée !

Nouvelle théorie : nous, les femmes, nous avons le pouvoir de faire régner la paix dans le monde entier, si nous nous y mettons toutes ensemble. Alors je vous demande à toutes de vous agenouiller et d’ouvrir grandes vos oreilles et vos bouches : femmes de tous pays, sucez pour la paix ! Pendant que les hommes seront occupés à recevoir du plaisir, ils ne penseront plus à se faire la guerre. Si on considère le nombre de femmes et d’homosexuels, il y a suffisamment de bouches à nourrir d’amour lingual. Si vous avez de meilleures propositions pour sauver la paix, n’hésitez pas en m’en faire part, mais pour ma part, je suis déjà convaincue et je m’apprête pour l’occasion de devenir une vraie petite infirmière car « je veux moi aussi sauver les bébés malades » (arrrgh !)

dimanche 18 mai 2008

En 2 mots, Momo

J’utilise les mots comme exutoire, pour me défouler ou critiquer. J’utilise les mots comme certains font du sport. Je m’échauffe, je m’entraîne. Ma victoire n’a pas de coupes ou de médailles. Parfois je chute, je me fais des entorses (souvent aux règlements) , des fractures et des luxations et il faut du temps pour réapprendre un mouvement oublié. Et puis parfois c’est l’âge qui vous oblige à mettre fin à une grande carrière de sportif. Mais l’écriture n’a qu’une seule limite : Parkinson.
Je me demande comment on fait pour vivre de l’écriture. Ca doit être douloureux : le choix des mots, la page blanche, la confrontation permanente avec le lecteur… trop d’exposition personnelle. Mélissa est un joli camouflet bien pratique.
J’aurais aimé être là quand on a inventé les mots : qui a décidé qu’un pamplemousse s’appelerait « pamplemousse » ? Pourquoi pas « choucroute » ou « moustiquaire » ?

Bouh !

Je suis une trouillarde. J’ai peur de tout. Quand j’étais petite, je n’osais étendre mes jambes au bout de mon lit parce que je m’étais imaginée qu’un monstre me les mangerait. J’ai peur de conduire et de provoquer un accident (éclair de lucidité ?). J’ai peur de mon reflet dans le miroir le matin au réveil. J’ai peur que Lady Di vienne me hanter parce que j’ai ri lorsqu’ils ont attaché du jambon sur le pont de l’Alma. A cause de Ca, j’ai peur des clowns, des éviers et des bouches d’égouts. Du haut d’une chaise, j’ai le vertige.
J’ai même peur de ne pas savoir comment finir ce poste.

lundi 12 mai 2008

Nouveau sondage !

Parce que Kiffe ma mère, Next, Qui veut gagner des millions, La Nouvelle Star,... ne pourront jamais leur arriver à la cheville. Dites moi l'émission TV qui vous manque le plus !
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Couleur café décaféiné

Ca y est, je crois enfin au réchauffement climatique mais également au lot de problèmes qui y sont liés. Non pas la pollution ou la fonte des glaciers mais bien les hommes. L’été arrivant, les jupes se raccourcissent et l’ensemble de la population masculine dominée par ses hormones et sa bith se retrouve réduite à siffler et à baver comme un jeune pitbull devant un yorkshire (miam, de la chaire fraîche). On les plaindrait presque ! Mais j’ai trop de choses à me soucier. Reprise de l’entraînement barbotage avec Lulu et Credi. But officiel : garder la forme en sortant avec mes poupines (Doudi, sors de mon corps). Objectif silencieux : lutter contre le bidon pas vraiment Vuitton et rentrer dans cette si jolie robe, pour que les hommes aboient à mon passage et que je puisse avoir le privilège de m’en plaindre (paroxysme du paradoxe féminin, traduction « on est toutes des casse-couilles »).
Nous les filles, parfois on est toutes les mêmes et en ce moment je suis une vraie fille. J’ai envie de prendre soin de moi, de me faire belle et surtout de me sentir belle pour ronronner de plaisir aux compliments de mon chéri. Que voulez-vous, j’adore l’été !
Pour me motiver dans mon accomplissement sportif, j’ai motivé mon homme. Ensemble, on a fait le pari de se muscler, en 2 mois. Celui dont le résultat est le plus visible et le plus beau gagne 100 euros de fringues payés par le perdant (parce qu’il faudra bien refaire notre garde-robe). Ce pari avait pour but de s’encourager mutuellement mais en réalité nous sommes tous les deux de vilains tricheurs. Il me paye toutes les gourmandises dont je raffole et je lui cuisine de bons petits plats 100% matière grasse. A ce rythme là, on aura tous les deux pris du poids d’ici la fin du pari !

Sinon j’ai un nouvel emploi qui me ravit. Adieu Starbucks, le rêve américain n’était décidément pas le mien. Je rencontre de nouvelles têtes, voyage beaucoup et ça me plaît. Je prépare doucement mais sûrement mon départ pour Berlin prévu dans 6 mois. (Bientôt j’écrirais des postes uniquement en allemand pour me la péter) (ou pas). Et en conséquence, me replonge avec allégresse dans la grammaire allemande. A pas peur !

Décidément le soleil dès le réveil, ça me met de bonne humeur. Pourvu que ça dure (Merci Yves).