mardi 22 décembre 2009

Instant culturel avec Mélissa

Encore un exemple que la publicité nous prend pour des cons. N'y voyez aucun jugement de ma part, je me fais suffisamment prendre au jeu pour qu'une fois je puisse dénoncer la stupidité avérée de mes con - citoyens.
En ce moment, ce sont les fêtes de Noël (si, si je vous jure ! ce qui explique toutes ces lumières clignotantes au moment du Sommet de Copenhague, du soit-disant réchauffement climatique sous 50 cm de neige et d'économie d'énergie...mais c'est une autre histoire). Donc, disais-je, ce sont les fêtes de Noël et la période adéquate pour une crise de foie. A la radio, j'entendais ce matin, une publicité pour le foie gras de la Comtesse du Barry (à ne pas en douter, elle devait effectivement avoir le foie gras), dont le slogan magistral est "redonnez ces lettres de noblesse au foie gras".
Jusque là, rien de très choquant...si vous ne connaissez pas la Comtesse du Barry.

En effet, cette tendre demoiselle était la maitresse de Louis XV. A l'origine, c'était une roturière (pour ne pas dire une catin) à qui le roi a donné des titres de noblesse pour la faire accepter par la Cour. Ce qui a évidemment royalement échoué : les riches appréciant peu qu'on occupe leur espace vital (les riches et les nazis).
Si vous voulez vous instruire, je vous laisse ce lien : http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=126

Bref la Comtesse du Barry n'est pas exactement ce que l'on peut appeler une noble de sang. Et utiliser son nom pour du foie gras n'est pas flatteur pour la dame. Mais ce slogan est surtout soit un pur mensonge (Le canard qui a donné son foie avait-il le sang bleu ?) soit d'une immense ironie (Ce foie gras est produit en Chine par des petits enfants innocents mais si le roi est ok, on peut lui donner des titres de noblesse).

Donc je suis choquée. Pas de la manière dont est fait le foie gras (veux pas y penser, c'est trop bon pour être gâcher avec des considérations BB) (comprendre Brigitte Bardot et non Bebe Brunes : merci), mais je suis choquée de l'utilisation abusive d'un nom qui ne signifie pas grand chose en l'occurrence ici. N'y avait-il pas assez de nobles pour être obligé de choisir la Du Barry ? Il est vrai que la famille Royale Canin a déjà subi de forts outrages. Labeyrisme fait des rimes en -isme pour vendre son foie gras (décidément) : épicurisme, islamisme, culturisme. Si elle avait su, la Comtesse de Ségur aurait écrit les malheurs de la Grande Sophie et aurait gagné des royalties sur la vente de vinyles.

Et le pire...vous savez quel est le pire ?
Ces produits promus par des riches ne seront jamais achetés par des riches. On nous prend vraiment pour des cons (disent deux chattes en regardant des images de chattes).

vendredi 11 décembre 2009

Mélissa est hash been

Il faut absolument que je trouve autre chose à faire. Indéniablement ce job manque de créativité. J’ai peut-être fait trop d’emplois étudiants, où je ne m’investissais pas, où je me contentais de faire ce que j’avais à faire sans me tracasser davantage. C’est comme si ce job était un job étudiant mais sans le foutisme qui normalement prédomine. Pas envie d’aller travailler, je reste au lit. Besoin d’argent, je me motive en comptant les sous que j’engrène en étant à mon poste (jamais assez à mon goût évidemment) Aujourd’hui pas de compromis possible.

-« Fais plus d’heures » qu’ils me disent.
- « Mais comment ??? Les journées ne font que 24h ! »
- « Viens plus tôt et pars plus tard »
- « Mais j’ai aussi envie d’avoir une vie à côté, avec des amis, du repos, des clopes, de l’alcool, le sida… une vie normale quoi ! »
-« Bah, ça ne sert à rien. Ici, tu t’accomplis » (véridique, ils ont osé !)

Non, ici, je démissionne. Je vous ai déjà parlé de mes collègues mais je n’ai pas évoqué les horaires stakhanovistes, le salaire communiste et l’intérêt suisse de mon job. Je voulais de l’international, me voilà servie !

Bon en réalité, je démissionne, seulement dans ma tête et de manière très passive (comme toutes les femmes, no comment), car j’ai besoin de gagner de la monnaie échangeable avec des biens consommables, ou fumables ou habitables. Alors quitte à faire des heures, je m’économise. Je n’en glande pas une mais mon patron est content parce qu’il me voit rester longtemps au bureau.

Trop fastoche… Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? « Par professionnalisme » m’a dit ma mère. Et pour la première fois de ma vie, je me suis rendue compte que ma mère aussi pouvait raconter des bêtises.

jeudi 3 décembre 2009

Mélissa va à l'église...pour baiser le curé

L'avènement du christianisme a favorisé l'essor du capitalisme. En instaurant le sexe comme tabou, la religion a réussi à contrôler les dérives psychologiques. Dans un monde sans tabous, nous remettrions volontiers le sexe au centre même de toutes nos activités, personnelles (ça c'est déjà fait) et professionnelles évidemment !
Il parait que nous pensons au sexe toutes les 2 min (j'aimerais bien connaître les pervers qui ont fait péter les scores en réalisant cette étude). Donc quel serait ce pourcentage si la religion ne nous maîtrisait pas ?

"Merci Monsieur le Prêtre, j'ai bien compris que je ne dois pas y penser mais vous pouvez vous retirer maintenant ?" (oh... je plaisante)(...je ne suis pas un petit garçon) Bref nous nous contrôlons, nous et nos pulsions, grâce (ou à cause) de la moralité judéo-chrétienne. Il me semble cependant que sans les tabous ainsi instaurés, le monde serait vraiment différent.

Professionnellement, la promotion canapé n'aurait plus cours puisque l'on coucherait tous ensemble, sans que ce soit une monnaie d'échange ou d'évolution. Fort à parier que nous passerions plus de temps à la copulation qu'au business. Les réunions du Conseil d'administration seraient des partouzes mémorables.
Le médecin prendrait la température de ses patients avec son sexe. Pas de distinction hommes-femmes car ce sont de simples considérations culturelles.
En réclamant des miches, le client se retrouverait avec les seins de la boulangère dans son panier.
Très très fâchée, la banquière réclamerait de recouvrement de votre découverte sous peine d'une vilaine punition.

Bref, la vie serait une chaîne TV de films pornos
illimitée (il parait que des mecs ont éteint leur TV et ont perdu leur abonnement gratuit au câble...), ce qui me donne très envie de blasphémer.